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Où les madeleines sont en sachet...

POV : Newt

La tête enfouie dans mes bras, sur la table, j'écoutais mes amis émettre toute sorte de théorie sur une série en cours, une trilogie de bouquins que j'avais déjà lu deux fois et que j'aimais particulièrement. Aris était en train de lire le tome 1, Lou et Alex venaient de commencer le deuxième opus. Gus écoutait distraitement, le menton posé sur le haut de la tête d'Alex, ses épaules larges entourant chaleureusement le corps de sa copine. Aris semblait insatisfait de la tournure du premier livre. Un des personnages le dérangeait et il ne comprenait pas pourquoi Lou et Alex semblaient le défendre tant. 

- Il est fou, c'est un psychopathe, je ne vous comprends pas. Il est ultra violent et drogué. Il a rien pour lui. Moi, il me fait peur, je vous jure. Si je croisais un mec comme lui dans la rue, je me barre en courant... 

Alex but une gorgée de café avant de rétorquer que la dynamique de ce personnage était bien plus profonde que ça. 

- Parce que tu crois que Neil est mieux ? demanda Lou, visiblement agacée par les raccourcis que prenait Aris pour résumer. 

- Non, c'est un menteur compulsif, une tête brulée et un mec qui cherche les coups... Je ne pense pas non plus qu'il soit très sain. Abdiqua Aris, les deux mains sur son mug. 

Lou haussa les épaules, signifiant qu'elle ne voulait pas trop en dire nous plus. Aris me demandait ce que j'en pensais, de tout ce débat. J'ai finalement relevé la tête, comprenant que mon audience attendait mon savoir. J'étais celui qui les avait poussé à lire cette série. J'étais littéralement obsédé par cette histoire. Je pouvais passer des heures sur Instagram à regarder des fanarts, à lire les anecdotes de l'autrice sur ses personnages. J'avais relu la trilogie récemment avant de forcer mes amis à s'y mettre aussi, pour que je puisse en parler avec eux. 

Ils attendaient mon verdict, telle une assemblée attend la parole du sage. 

- C'est ça, toute la force de ces bouquins, de cette histoire. Aucun personnage n'est sain, bon ou littéralement normal comme l'attend la société. Ils ont tous un truc qui ne va pas, qui fait qu'ils ne rentrent pas dans la bonne case du bon petit citoyen. Andrew est de loin mon personnage favori. Il est horrible au début, il a des problèmes mentaux et un bon lot de traumatismes mais le développement de ce personnage est juste extraordinaire. Tu le vois évoluer pendant les trois volumes et tu ne peux qu'avoir une sorte de sympathie pour lui à la fin. Neil est tout aussi taré, à sa manière. Son développement à lui te donnera envie de lui coller des tartes mais tu verras que tu t'attaches à lui, quoi qu'il arrive. 

Ils m'ont regardé avec un air étrange, voyant bien que j'étais animé par la passion, de raconter milles théories sur cette trilogie mais que je me retenais plus que tout pour ne pas trop en dire, je survolais les choses, n'abordant que des points trop abstraits pour qu'ils ne devinent la suite. 

On vit Beth arriver vers nous, son manteau ouvert alors qu'il faisait relativement froid et ses yeux rougis. Elle semblait hésiter à venir vers nous. Aris, la voyant, l'invita à venir, à ne pas hésiter, qu'elle était la bienvenue.

- Est-ce que l'un de vous aurait un pull à me prêter ? dit-elle à mi-voix, ses deux mains triturant son bas de manteau, cachant un peu son pull. Elle avait un drôle d'air. 

Alex se releva, attrapant la main de Beth pour l'écarter de son ventre. Une énorme tache ornait son pull rose pâle, comme si elle s'était renversée quelque chose dessus. On sentit que Beth était à deux doigts de pleurer. Alex et nous autres avons compris qu'il ne valait mieux pas poser la question sinon Beth allait se briser. 

- J'ai un sweat dans mon casier. J'ai dit. Viens, je vais te le filer. Je me suis levé, abandonnant mon mug à moitié plein sur la table et invitant Beth à me suivre. 

Elle tremblait un peu, en marchant à mes côtés. On traversait la cour du lycée et arrivait dans les couloirs où les casiers des premières étaient stockés. Elle s'appuyait contre les portes pendant que je déverrouillais mon casier. J'en sortais un sweat jaune et lui tendais. 

Elle l'attrapait et enlevait son manteau. Son pull n'était pas seulement maculé d'une tache devant, mais aussi derrière et sur les manches, comme si quelqu'un lui avait écrasé des aliments dessus, renversé des plats sur son habit. 

Elle tira sur sa manche pour enlever son pull et je vis à son expression qu'elle se retenait de pleurer. 

- Tu veux en parler ? Je lui demandai lorsqu'elle passait la tête hors de son pull. Je crois que ça a été l'élément déclencheur. Elle a commencé à pleurer, lâchant son pull. Je me suis approché d'elle, voyant comment ses épaules se secouant dans des sanglots. 

- Je croyais que ça s'arrêterait si je changeais d'école... Je croyais qu'ici je pourrais avoir des vrais amis, que personne ne me ferait du mal. Elle a murmuré. 

Mes bras se sont refermés autour d'elle et elle a enfoui son visage contre mon épaule. Je l'ai serré dans un câlin, peiné de la voir souffrir ainsi. Beth était une personne sympathique, timide surement et je trouvais sa présence apaisante. La voir submergée par des pleurs et comprendre que des gens lui font du mal ici me fendait le cœur. 

- Allez, enfile ce super sweat jaune ! Tu vas voir, il est magique ! Il te rend super extra, comme si t'avais un morceau du soleil sur toi. Je suis désolé par contre, j'ai du le mettre une fois. C'est pour les jours où j'ai froid. Comme tu peux le voir, je suis pas le garçon le plus bodybuildé du monde et le moindre coup de vent me donne la chair de poule. J'ai dit pour détendre l'atmosphère. Viens, je te paye un café, un thé ou un chocolat, ça te réchauffera le cœur.  

Beth a séché ses larmes d'un revers de manche et s'est détachée de mon étreinte, elle m'a offert un sourire triste et j'ai passé ma main dans ses cheveux pour lui offrir une petite tape réconfortante. Elle a enfilé mon sweat, qui malgré ma faible corpulence, était quand même trop grand pour elle. 

- Comment tu fais pour être aussi génial, Newt ? Elle m'a demandé alors que j'attrapais un mug pour lui servir un café. 

Dans notre lycée, l'administration avait mis à disposition un bon nombre de mug pour le distributeur à boissons chaudes, évitant les innombrables gobelets plastiques jetés. On pouvait apporter un mug de chez nous ou prendre un mis à disposition par le lycée. 

- J'ai rien fait de spécial... Je lui dis doucement, la laissant choisir une des boissons chaudes. C'est normal de prendre soin de ses amis quand ils ne vont pas bien. Puis, tu sais, si les gens de ta classe sont mauvais avec toi, tu peux trainer avec nous pendant les pauses, les heures d'études et le midi. T'es la bienvenue. Toujours. On est tes amis... 

J'ai vu dans ses yeux ambrés un éclat étrange et elle m'a entouré la taille dans un câlin surprise. J'ai souri et on est ressorti rejoindre les autres, une tasse fumante dans les mains, un pull maculé dans l'autre. Je lui expliquais qu'on pouvait comparer nos emplois du temps pour voir quand elle avait les mêmes heures de pause que l'un de nous. Même Gus et Lou seraient d'accord pour l'avoir en leur compagnie pendant leurs heures libres. Je crois que ça l'a réellement réconforté, de savoir qu'elle pouvait compter sur nous. Elle s'est assise à côté d'Aris, m'offrant un sourire complice et j'ai repris ma place initiale. 

J'ai pris ma tasse, gouttant du bout des lèvres mon reste de café et j'ai grimacé à sa température. Je me suis relevé pour aller m'en chercher un autre. Alex m'a tendu sa tasse, pour que j'en prenne un pour elle aussi, au passage. 

J'ai jeté un coup d'œil à Aris et Beth qui rigolaient déjà tous les deux et j'ai souri. Il était hors de question que je laisse cette gamine de côté. Elle trouverait sa place avec nous, peu importe qu'on soit plus âgés qu'elle ou pas dans la même classe. 


Je ne pensais pas que quelqu'un lui en veuille vraiment, je me demandais pour quelles raisons on s'en prenait à elle. En arrivant dans le couloir, près du service à thé, j'ai compris quelle bande gamines pouvait s'en prendre à elle. Elles étaient six et je les avais déjà vu tourmenter d'autres élèves. Elles étaient en seconde aussi. Le frère de l'une d'entre elle était en terminale avec Teresa. Ils étaient connus pour venir d'une famille extrêmement riche et ils pensaient que ça les rendait tout puissant. 

Je les ai ignorés, les entendant vaguement blablater dans mon dos, rire entre elles et je suis allé remplir mes tasses, m'en fichant pas mal. Je pensais à Romy, que j'allais rejoindre ce week-end pour passer le week-end à la mer avec lui et ses parents. La deuxième tasse s'était remplie et je l'ai prise de ma main libre, je me suis retourné pour aller retrouver mes amis dehors et je suis tombé nez-à-nez avec la petite bande de six. Leur cheffe, se tenait très près de moi et j'ai fait un pas en arrière pour m'écarter, me prenant le dos dans la machine à café. Elles affichaient toutes un drôle de sourire. 

- Vous m'voulez quoi ? J'ai dit, sur la défensive, me demandant si j'allais devoir leur balancer mes deux cafés chauds à la face pour les dissuader de me barrer le passage. La cheffe, celle issue de la famille très aisée posa sa main manucurée sur mon torse et attrapa mon col. J'ai voulu me défendre. Elle n'était pas beaucoup plus petite que moi, elle s'est mise sur la pointe des pieds et m'a soufflée. 

- J'espère que ça brisera bien le cœur de ta petite copine Beth le cochon

J'ai pas compris et elle m'a embrassé sans égard, me roulant une pelle sans mon consentement. J'ai lâché le mug d'Alex, de surprise, et je l'ai poussé loin de moi. J'ai pas compris ce qu'il venait de m'arriver. Elle m'a souri avec un air victorieux sur le visage. J'avais encore la sensation de sa langue dans ma bouche. Ses copines ricanaient. 

- J'ai hâte de voir la réaction de ta petite chérie... 

Elle s'est tournée, me lançant un petit signe de la main et me disant qu'elle espérait que je ne tombe pas amoureux d'elle. Mon sang n'a fait qu'un tour. Mon corps s'est remis en mouvement, mon dégoût prenait le pas sur le reste. Je détestais ces agissements. Je l'ai attrapé par le poignet, je l'ai retourné vers moi, violemment et je lui ai balancé mon café chaud à la face. 

- Ne t'approches plus jamais de moi, t'as compris ! Je lui ai hurlé dessus, alors qu'elle criait de douleur. Et je me suis sauvé, la laissant se débattre avec le café qui lui dégoulinait sur la face. 

Mon corps entier s'était embrasé, j'avais une sensation de dégout dans tout le corps, comme si mon intimité avait été violée. Je suis sorti en trombes, rejoignant mes amis. Alex m'a demandé où était sa tasse et je lui ai dit que je l'avais cassé. Je me suis affalé sur la table, tremblant, j'ai pris mon visage dans mes mains et j'ai essayé de me calmer en respirant. 

- Newt, qu'est-ce qu'il s'est passé ? M'a demandé Lou en le levant pour s'asseoir à côté de moi. Elle m'a soufflé de me calmer, de caler ma respiration sur la sienne. 

Je leur ai demandé deux minutes avant de m'expliquer. 

Puis le portable de Beth s'est mis à sonner. Elle a ouvert le message et a lu la vidéo qu'on lui envoyait. Elle est restée interdite et m'a tendu son téléphone. Je l'ai pris, ne comprenant pas très bien où elle voulait en venir. 

J'ai lu la vidéo. Il y avait des photos de Beth et moi, des photos où on était côte à côte à se parler, même le câlin qu'on avait échangé plus tôt, lorsqu'elle pleurait et la scène qui venait de se passer, le tout dans un montage kitch. Ces petites garces avaient filmé la scène où leur cheffe me force à l'embrasser, où la tasse d'Alex se brise et où elle me dit qu'elle espère que le cœur de Beth se brise. J'ai dégluti, encore mal à l'aise. J'ai passé le portable à mes amis. 

- Beth, c'est ces filles-là qui te font du mal ? J'ai demandé. 

Elle a relevé son regard d'ambre vers moi, l'expression coupable et a hoché la tête, presque honteuse.

- Elles pensent que vous sortez ensemble ? A demandé Lou. Pour t'envoyer cette vidéo... C'est simplement pour te faire du mal, n'est-ce pas ?

L'expression d'Aris s'est figée, il m'a lancé un regard noir et je n'ai pas pris le temps de le considérer. 

- Je suis désolée Newt... Je pensais pas qu'elles en profiteraient pour te mettre dans leurs manigances. Je sais que tu fais tout pour m'aider. J'ai jamais dit qu'on sortait ensemble, ni que j'étais amoureuse de toi ou quoi. Elles se font des idées parce qu'on passe du temps ensemble. S'est dépêchée de s'excuser Beth. 

- T'es amoureuse de Newt ? Aris a demandé à Beth. 

- Mais non. C'est mon ami, c'est tout, comme Alex, Lou ou toi... Elle a dit pour se défendre. 

J'ai voulu l'aider à rassurer Aris sur la nature de ses sentiments à mon égard mais on a été interrompu par deux surveillants qui venaient vers nous. 

- Newt, tu veux bien nous suivre s'il te plait. Le proviseur voudrait avoir un mot avec toi... 

J'ai pesté et je me suis levé. Le café balancé à la gueule de la petite peste ne pouvait pas rester impuni,  c'était sûr. 

***

- Exclu deux semaines ! Tu te rends compte ! ça va faire bien sur ton dossier, ça encore. Me grondait mon père en fermant sa portière derrière lui. 

Je venais d'être exclu pour deux semaines, pour violence à l'égard d'une camarade moins âgée. Elle s'en sortait sans rien, juste une rougeur au visage, rien de grave. Le café n'était pas brûlant, juste chaud, assez chaud pour faire mal, pas pour laisser une grosse marque. Dommage. 

- Tu te rends compte que mon témoignage ne vaut rien par rapport à sa parole ! C'est dégueulasse ! J'ai renchéri, hors de moi. Mon père avait été appelé en urgence pour la convocation chez le proviseur. Je me suis défendu en disant qu'elles harcelaient une de mes amis, qu'elle m'avait forcé à l'embrasser et que ce n'était que de la légitime défense. Ce connard m'a quand même dit qu'un garçon comme moi devait être flatté qu'une si jolie fille l'embrasse car ça ne m'arriverait pas souvent et que ce n'était pas du harcèlement envers Beth, juste quelques chahuteries entre filles. 

- Je suis bien d'accord avec toi. Me dit mon père. Lui balancer ton café à la tronche était excessif et je ne tolère pas ton comportement pour ça. Mais cette gamine est un petit démon. Elle ne respecte personne, elle a tient bien de sa mère, tiens ! 

Mon père n'était pas en colère contre moi. Il avait toujours détesté les Fergusson, cette famille trop aisée financièrement pour daigner respecter les règles et les gens. Lui qui se battait tous les jours pour protéger la biodiversité s'était vu construire un tout nouveau centre commercial sur les marais où logeaient ses petits oiseaux protégés. Le centre commercial appartenait aux Fergusson. Ils s'en fichaient de déloger des populations d'oiseaux, de bétonner une réserve naturelle et de mettre un gros centre commercial bien polluant à la place. Mon père haïssait les Fergusson. 

- C'est ta copine, la p'tite qu'elle harcèle, la gamine Fergusson ? Il me demanda en composant le numéro de téléphone de Teresa pour lui dire qu'il la ramenait à la maison en même temps. Oui Teresa, c'est papa, ton frère a été exclu, je suis au lycée, je te ramène aussi. T'auras pas besoin de prendre le car. Il raccrochait après avoir dit à Teresa où nous étions garé sur le parking. 

- Non, c'est une amie papa. Tu te rends compte. Ces pestes la harcèlent, lui balancent des trucs et le lycée fait rien. Elles m'ont forcé, l'une d'elle, la pire, m'a embrassé de force, brrr, ça me dégoute et elles m'ont filmé à mon insu pour le diffuser dans toute l'école. Mais elles n'ont rien... Aaaaahh ça m'énerve ! Comment elles peuvent faire du mal à Beth ? Je te jure c'est une fille adorable. Aujourd'hui, elle est venue me voir en pleurs parce qu'elles avaient ruiné son pull. 

J'ai laissé tomber ma tête contre l'appui-tête et j'ai fermé les yeux. J'ai soupiré, amer, dégouté et terriblement en colère. Mon portable a sonné et j'ai décroché, le collant à mon oreille. Aris, à l'autre bout du fil me demandait où j'étais. 

- Dans la voiture avec mon père, je viens d'être exclu. On attend Teresa, tu veux qu'on te ramène aussi ? 

Il approuvait et me dit qu'il arrivait avec Beth. Ils ne tardaient pas, contrairement à Teresa. Papa les invitait à monter dans la voiture au chaud, pour discuter et je me tournais un peu pour les voir. 

- J'ai été exclu... Je leur expliquais tout en détails, l'entrevue avec le proviseur, ce qu'il avait dit et tous les échanges. Tu penses qu'Alex m'en veut d'avoir briser son mug ? J'ai demandé ensuite à Aris pour détendre l'atmosphère. 

Beth avait baissé les yeux, rongée visiblement par la honte. En aucun cas, je la considérais comme coupable. La main d'Aris est venue serrer celle de Beth, pour la soutenir et j'ai compris l'inquiétude de mon ami. Lui, l'aimait bien Beth. Lui voulait plus que de l'amitié avec elle. Il s'était sans doute senti menacé par notre proximité. Il entoura son bras autour des épaules de la seconde et je vis Beth pleurer en silence contre lui. 

- Aris... J'ai soufflé alors que ses yeux se perdaient dans le vague. Beth, c'est la petite sœur de Thomas. La main dAris se posa délicatement sur le crâne de la jeune fille. Papa regardait ses mails sur son téléphone. Beth reniflait doucement, en murmurant de l'excuser. Aris, tu sais que je suis amoureux de Thomas, n'est-ce pas... Mon ami me jeta un drôle de regard. Je lui offrais un sourire en retour. A l'heure actuelle, je déteste Thomas pour m'avoir brisé le cœur, mais Beth est mon amie et même si j'en veux à son frère ainé, je laisserai plus rien lui arriver à elle. 

- T'es amoureux de Thomas ? Me demanda Beth, surprise, relevant ses yeux embués vers moi. Toujours ? 

- Euh... Oui. J'ai dit, légèrement honteux. La grosse main de mon père s'est posée sur mon crâne, il m'a ébouriffé les cheveux. Il ne disait rien mais je savais que dans sa tête, il mettait plusieurs pièces du puzzle à leur place. 

Beth s'est mise à rire. Elle a pouffé doucement avant d'éclater de rire. Aris ne comprenait pas réellement ce qu'il se passait mais ne lâchait pas les épaules de Beth pour autant. Il la regardait avec les yeux de l'amour, avec tendresse et douceur. Il savait qu'il fallait qu'il soit patient, que peut-être ça ne marcherait pas entre eux mais il voulait tout tenter. 

- J'espère qu'un jour, il sera moins bête et qu'il te rendra heureux... Elle a finalement soufflé entre deux rires et Teresa a ouvert la portière à ce moment-là pour grimper dans la voiture. 

- Tu t'es fait exclure ? Elle m'a dit, sans bonjour pour personne et m'offrant une tape à l'arrière de la tête. Qu'est-ce que j'ai fait pour avoir un boulet de frère comme toi ? Elle m'a donné une deuxième tape derrière la tête, s'en fichant de la douleur qu'elle m'infligeait et papa a démarré la voiture. Et depuis quand tu roules des pelles à la Fergusson ? Une troisième tape est venue sur mon arrière de crâne. 

- J'ai rien fait, arrête de me taper. 

- T'es déjà débile, ça va pas t'enlever des neurones, vu que t'en as pas... M'a répondu Teresa. Son frère est venu me voir ensuite, me disant que si je voulais aller faire un détour dans les vestiaires avec lui, pour imiter de manière plus approfondie mon frère et sa sœur, il était partant. J'ai reçu une énième tape sur l'arrière du crâne. T'imagines la honte. Une autre encore est venu à la suite. Crétin, je sais que tu es triste de t'être fait larguer par l'autre gros con de Thomas, mais c'est pas une raison pour se taper la gamine Fergusson... 

- Teresa, arrête de taper ton frère. Vous vous expliquerez à la maison. Mon père a dit en s'engageant sur la rocade. Beth, dis-moi ma puce, tu habites où ? 

Teresa s'est renfrognée et s'est collée à la vitre, ignorant les autres. Je lui ai jeté un coup d'œil dans le rétro et je lui ai écrit un texto. 

to be continued. Love, Ali.

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