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Chapitre 3

- Je suis rentrée, cria Alina en ouvrant la porte.

Holan sortit en furie de sa chambre.

- Enfin tu es là. J'ai cru qu'ils t'avaient kidnappée.

Alina pouffa de rire en voyant l'air dépité de son ami. Depuis 18h30, il n'avait cessé de l'appeler et de lui envoyer des messages.

- Pourtant je t'ai dit, après la tonne de messages que tu m'as laissés, que j'avais beaucoup de travail.

- Je sais. Mais je ne voudrais pas qu'ils t'exploitent. Il est déjà 21h.

- Ne t'inquiète pas. C'est moi-même qui ais voulu rester. Je voulais tout mettre en ordre pour commencer bien demain. Même mon patron a voulu me trainer hors de l'entreprise quand il est parti à 19h.

Alina sourit en se rappelant la façon dont Rick lui avait dit que c'était plus l'heure de travailler.

- Et si j'ai autant tardé, continua-t-elle en se dirigeant vers la cuisine, c'est parce que je me suis arrêtée pour faire des courses. Tu manges beaucoup mais tu oublies qu'il faut qu'on se réapprovisionne.

Holan lui donna un sourire enfantin comme il savait le faire. Quand il faisait ça, elle ne pouvait pas l'en vouloir.

- Pour me faire pardonner, je nous fais à manger, dit-il.

- D'accord. Je vais aller me doucher alors.

Une heure plus tard, ils étaient à table. Alina lui parla de son premier jour qui avait été très chargé, en omettant le moment dans le bureau de Rick avec le bel homme. Holan lui parla également de la nouvelle compagne publicitaire sur laquelle il devait travailler. Son père lui mettait une énorme pression sur ce projet.

- Il le fait parce qu'il sait que tu en es capable, dit-elle.

- Je sais, mais parfois je regrette d'avoir accepté de travailler pour lui. Je suis son fils et pourtant j'ai l'impression que quand il s'agit du travail, il me déteste. Je risque de perdre mes cheveux avant l'heure à ce rythme.

Alina eut un fout rire si fort qu'elle faillit s'étouffer avec les spaghettis qu'elle venait d'avaler. Ce qui déclencha chez Holan un fout rire également.

Ce fut la sonnerie du téléphone de Alina qui les arrêta. Elle décrocha tout de suite envoyant qui l'appelait.

- Franco ? Comment vas-tu ?

- Je vais bien. Et toi ?

- Ça va.

- Bonjour Francisco, cria Holan.

Alina rit car elle savait que son frère n'aimait pas qu'on l'appelle par son prénom en entier et Holan le savait également. C'était justement pour cela qu'il continuait. Elle mit alors le haut-parleur.

- Holan, c'est Franco, dit son frère.

- Je sais, mais je préfère Francisco.

- Je ne sais pas pourquoi tu es toujours ami avec lui, dit-il à l'attention de sa sœur.

- Parce qu'elle ne peut pas se passer de moi, dit Holan.

- Je suis là je vous signale, dit Alina.

Puis, ils se mirent tous à rire.

Une fois le moment passé, la voix de Franco devint plus sérieuse.

- Alina, est-ce qu'on peut parler s'il te plait ?

- Bien sûr.

- Bon, je vous laisse, dit Holan en se levant.

Alina mit le téléphone à son oreille après avoir enlevé le haut-parleur.

- Qu'y a-t-il ? demanda-t-elle.

- C'est propos de maman.

Alina souffla. Parler de sa mère n'apportait jamais rien de bon. Elle alla se mettre sur l'un des fauteuils.

- Que t'a-t-elle encore dit ?

- Je voulais te demander si tu avais bien déménagé mais en entendant la voix de Holan, j'ai compris que c'était le cas.

Avec son départ houleux de chez elle il y avait un mois de cela, elle n'avait pas pris le temps d'appeler son frère pour lui en parler. Elle ne voulait surtout pas l'inquiéter. Les disputes avec leur mère le mettaient toujours mal à l'aise.

- C'est elle qui te l'a dit ?

- Oui.

- Et j'imagine qu'elle ne s'est pas arrêtée là !

Elle l'entendit souffler. Il devait certainement chercher comment atténuer les mots crus que sa mère avait pu dire.

- Qu'a-t-elle dit ? demanda Alina. Tu peux me dire mot pour mot ce qu'elle t'a dit. Je suis déjà habituée.

- Elle a dit que c'est toi qui as choisi de partir parce que tu voulais poursuivre tes rêves loin d'elle. Qu'elle t'étouffait.

Comme elle s'y attendait, sa mère avait retourné la situation à son avantage. Et maintenant, elle voulait utiliser son frère pour lui faire changer d'avis.

- Tu dois rentrer Alina. Elle a besoin de toi.

- Elle n'a pas besoin de moi. Elle a déjà Vanessa, la fille qu'elle aurait aimé avoir.

- Ne dis pas ça. Tu es sa fille, même si elle ne te le montre pas, elle t'aime.

De ça, Alina en doutait. Tout ce que sa mère voyait en elle c'était un moyen de se faire de l'argent. Les seules personnes à qui elle montrait de l'amour en tant que mère, c'était à Vanessa, sa fieulle, et Franco, son prince comme elle aimait l'appeler. Si son départ ne contrecarrait pas ses plans, elle n'aurait rien fait pour qu'elle rentre.

Son frère ne savait pas tout ce qui se passait entre elle et leur mère. Elle ne voulait pas l'inciter à la détester car s'il apprenait ce qu'elle voulait faire, il la détesterait certainement. Elle avait toujours été très protectrice envers lui et ses problèmes avec sa mère étaient ses problèmes.

- Ecoute, je vais y réfléchir. Je vais peut-être l'appeler. Mais je ne peux pas y retourner. J'ai trouvé un travail et aujourd'hui c'était mon premier jour.

- Ok.

Franco n'insista pas plus. Que sa sœur et sa mère finissent par s'entendre un jour était son désir le plus cher depuis la mort de leur père.

- Et toi, comment vas-tu ? demanda Alina pour changer de sujet.

- Je vais bien.

- Et aucune petite-amie ? Les françaises ne te font pas d'effet ou quoi.

- Je refuse de parler de sa avec toi. Quand j'aurais une relation sérieuse, tu seras la première au courant. En attendant...

Il laissa la phrase en suspens. Alina sourit. Son frère avait toujours été très réservé.

- Ok. Et ta santé ? Tu n'as plus de crises j'espère ?

- Non. Je prends mes médicaments, ne t'inquiète pas. Et je vois régulièrement le médecin.

- Ok.

Ils restèrent encore au téléphone pendant environ une heure. Puis Alina alla se coucher. Une nouvelle journée de travail l'attendait encore.

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