L'infini
En cette nuit, sous un abîme obscur
De lune jaunie,
J'ai le vertige d'un profond azur
Devant l'infini.
Elles scintillent sur l'épaisse toile
Tels des diamants;
Portez ma voix et mon cœur - ô étoiles !
Jusqu'au firmament.
En patientant sur ce sol froid et dur,
Au gré des comètes,
Pour enfin voir la céleste peinture,
Je lève la tête.
Ensevelie sous ton manteau du soir
Parmi les saphirs,
Ô belle étoile ! au loin tu ne peux voir
Mes yeux qui t'admirent.
Viendra le jour, sous un ciel qui s'enflamme,
Alors démunie,
Tu trouveras, chère étoile, en mon âme,
Le même infini.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro