Déserté
La lumière du jour enflamme les rétines
Et la douce chaleur bientôt fait délirer
La calme vastitude semble séparer
Et la simple raison devient loi clandestine
De la claire harmonie dont est fait tout endroit
Seul résonne l'écho des vents contre le sable
Et quand parait au loin un plaisir ineffable
Alors qu'on y prétend, le réel le foudroie
S'il est un voyageur ainsi dans le désert
On le dit fiévreux, souffrant, malade en somme
Mais s'il en est de même dans le coeur des hommes
L'Amour n'existe pas et les Fleurs sont chimères
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro