Broyeuse de noir

Jeune âme solitaire appelant silencieusement au secours

Espérant qu'une personne quelconque lui vienne en aide un jour.

Incomprise du monde entier qui l'entoure

Gardant son malheur pourtant très lourd

Pour elle, ne voulant accabler personne avec ses dures pensées

Qu'elle jugeait de toute façon bien futiles pour les partager.

Il était inutile de faire tant d'histoire pour si peu ; voici ce qu'elle pensait.

Mais tout cela la touchait plus, beaucoup plus que ce qu'elle ne l'avouait.

Elle avait de plus en plus mal, son cœur et son esprit étaient de plus en plus douloureux et embrumés.

Cette âme n'avait plus une lueur, plus une lumière.

Elle était dénuée de tout sentiment semblable à ce qu'on appelait "joie".

Elle n'en avait plus ressenti depuis trop longtemps, jusqu'à oublier complètement ce genre de sensations.

Et plus elle plongeait dans les abysses de la solitude,

Plus elle s'éloignait,

Plus la noirceur la recouvrait

Et plus elle se sentait s'éloigner de ce qu'on appelait la réalité.

Alors qu'elle allait à jamais se délivrer dans le pays des rêves,

Alors qu'elle allait à tout jamais fermer les yeux,

Alors qu'elle allait à jamais se délivrer du poids devenu importable depuis longtemps désormais,

Quelqu'un apparut soudain dans son champ de vision.

Cette personne était lumière,

Cette personne dégageait quelque chose d'inconnu.

De Particulier.

Cette personne l'éblouit à tel point qu'elle en oublia de partir.

D'une voix pure cette personne lui parla,

D'un éclaircissement le cœur de notre âme accablée fût comblé.

Que de gentillesse on offrit désormais à notre ancienne solitaire,

Qui, épanouie, avait oublié non pas les mots synonymes de "joie"

Mais désormais ses antonymes, tels que "souffrance" ou "tristesse".

Et ce jusqu'à enfin retrouver ce pays des rêves qu'elle était prête à rejoindre dans sa jeunesse,

Désormais pleine d'heur et de souvenirs de nombreuses décennies.

Désormais âme âgée et comblée par sa longue vie.

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