Quand me laissera tu passer entre tes fils barbelés ?
Quand me laissera tu parler pour alléger ma conscience tourmentée ?
Mon souffle saccadé
Embrume le miroir et m'empêche de voir mon reflet
J'ai beau effacer
Mais mes mains sont moites
Elles ruissellent et inondent le sol sous mes pieds
Me faisant appréhender des pas risqués

Autrefois je te pensais acquis
Je n'ai pas pour autant pensé que c'était un macquis
Au fil de ces années
Me voilà, entrain de broyer du noir
À l'esquisse de notre au revoir
Aux alentours de nos derniers regards
Nos derniers mots échangés
Refont surface comme des naufragés.