Poème -70- Dernier Dinar
Le dos arqué
Face au marchand
Il défait timidement son portefeuille
Étroitement ouvert
Car il n'y a qu'un seul billet à extraire
Petit bout tiraillé par tant de mains
Parfumé par toutes les caisses
Des nobles affaires et des bassesses
Voué à subir les dernières caresses de son donneur
Avant de passer dignement par les restaurants du coeur
Quelques munitions furent le gain
De cet homme indemne du chagrin
Il prie Dieu sûre et certain
Qu'il lui revaudra sans nul doute un lendemain.
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