Poème -68- Write on the walls
Si seulement on pouvait enlever leurs mains sur nos bouches
Si encore
On pouvait être francs sans retouches
C'est fou combien on a recours à l'humour
Pour mettre la vérité à jour
C'est surprenant
Comment on feigne la parodie
Pour épancher nos troubles et nos envies
La peur de payer le prix
Met à terme nos quêtes
C'est dure de vivre en démocratie
Quand celle-ci demeure une facétie
A chaque tournant de rue
A chaque avenue
J'apprécie les écritures sur les murs
Une voix de graffitis
Le langage des muets fait sa révolution
Dans la cour des sourds en costard.
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