Poème -62- Doux Sirocco
Vent printanier
Tarit au fil des années
Il a quitté nos jardins
Abandonnant nos fleurs au dédain.
J'ai demandé au paysan
Où partait ce vent
Il se questionna lui-même
Mais ne fut plus savant.
Je partis demander à sa brebis
Sur l'herbe endoloris
Croquant le foin, depuis ce matin
Mais elle fut occupée, ne pue m'en dire plus.
Debout sur mes gardes
Adossée à la rambarde
Me consolant au vent d'été
Qui semble traîner les braises d'un lointain bûcher.
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