Poème -49- Peine Ambulante
Un sentiment qui n'en est pas vraiment un
Un creux, un VIDE égoïste qui n'agit que pour être comblé
Je croyais que j'avais tout pour être heureuse
Tout en paix sans être soucieuse
Pourtant mes plaines se scient de tornades
Et mes subconsciences sont embrumés et orageuses
Mes peines ont descellé leurs chaînes
Ont déversé mon sang et circulent maintenant dans mes veines
Comme si elles lui appartiennent
Mes pensées sombres sont de plus en plus malsaines
Elles sont quelque part ici
Jamais lointaines
Elles s'entassent et s'enlaçant dans un coin
Grandissantes et me ligotent douloureusement les poings
S'armant de mon désarroi tout en se serrant les joins
Ma flamme s'étouffe dans un tombeau
Poussiéreux et clos
Elle s'évapore comme si c'était de l'eau
Eau, pour ne pas clamser dans un désert immaculé et jaune
J'avance, mais tous les lieux sont semblables
Un cirrus plane dans mon ciel
Mais il ne pleut pas
Il reste dressé en haut mais ne veut pas
Je le pris de m'imprégner
De me noyer s'il le veut
Mais il refuse, il ne veut pas
Le moment est arrivé
De céder et de tout lâcher
Marre de toujours se retrouver sur le sol
Blessée, électrocutée, brisée
Mes peines alignées en prose
Vêtu d'une robe gris taupe et morose
Élevées sur d'inconfortables talons aiguilles
Martelant mon sort de leurs effroyables bruits
Mon corps complètement inerte et VIDE
Crucifié et allongé sur lit aux draps blanc et livides
Tantôt maculé de noir
Tantôt de gris
Tantôt de blanc puis intensément transparents
Me laissant à découvert
Mon âme apparaît gémissante de douleurs et le souffle saccadé
Le crâne et le cœur défragmentés.
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