Poème -4- Ce n'était qu'un au revoir
Arrivée enfin à la gare
Sans sentiments à ton égard
J'ai voulu prendre le train
J'ai décidé de prendre ce chemin
Aujourd'hui mieux que demain
Mais encore
Prisonnière de tes deux mains
Je répète mille fois ce maudit refrain
Dans ma nature
Sans faune et sans flore
Démuni de décor
S'échapper est devenu trop tard
Lorsque les mots remplacent les regards
Et quand les cœurs brûlent comme des cigares
Portée par ce déluge
Je ne fais pas d'éloge
J'y sombre et je m'y noie
Ma cendre s'envole et je la vois
Oui, c'était une partie de moi
Elle était partie avec toi
Et ne reviendra plus.
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