Poème -37- T'oublier (2)
Tout mes doutes partent en éclats
Lorsqu'il pose enfin son regard sur moi
Car oui, au détriment de ma raison
Je l'aime encore
Je me demande si ce n'est pas plus fort
Même si j'ai appris à contrôler mes frissons
J'ai laissé dévaler mes sentiments
Personne d'autre n'a pu subsister aussi longtemps
Dans mon cœur plus que le temps d'un automne ou d'un printemps
Même si je me contente encore de quelques regards jetés
juste à la dérobé
C'est déconcertant tant que c'est incontrôlé
Je me retrouve à ne rien entendre
Toutes les conversations sont muettes tant que mes oreilles sont sourdes
Tant que je suis suis absorbé
Par celui qui n'est pas loin
A coté
Juste adossé
Rien ne semble l'intéresser
Avec quelques filles autour de lui
Formant un cercle
Dont il semble être le maître
Quelque chose en moi viens de mourir
Autre chose vient de naître
Le soupçon balaye la confiance que j'avais en moi
Pourquoi ?
Suis-je aussi comme celles qui donnent leurs cœur à ceux qui ne le méritent pas ?!
A ceux qui ne connaissent pas sa valeur ?
A ceux qui se réduiront à le briser ?
Nous sommes si stupide
Nous fuyons ceux qui donneront leur chaire pour n'avoir qu'un regard de notre part
Et nous courrons après ceux qui se laissent méditer pour reconnaître notre existence
Nous sommes condamnés à leur courir après
Tant qu'on ne donnera pas de chances
A ceux qu'on blesse par égoïsme et insouciance.
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PS : Ce poème n'est que la suite d'un autre poème précédant "T'oublier [1]".
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