Poème -31- We Were
Moi qui croyais en une nouvelle amitié
J'avais bien raison
Car depuis longtemps
Je me suis enfin senti compatible avec quelqu'un
A part de ne pas être une fille
On avait tant de ressemblance
On partageait la même passion
Le même humour
J'écrivais et tu écrivais
Les deux on aimait parler Français
J'avais aimé ta personnalité
Tu affirmais aimer la mienne
On parlait presque tout les jours sur nos comptes
Minuit, deux heures du matin était passée
Le sommeil nous assommait
Mais on continuait à se parler
A rire jusqu'à en perdre le souffle
On avait quasiment parlé de tout
Parce-que avec toi rien n'était tabou
En plus des secrets qu'on s'est partagés
Sur notre enfance comme si on était des personnes âgées
On avait les mêmes peluches
Comme par hasard on leurs a donné le même nom
Lapinou inou
Et ce depuis l'âge de cinq ans
Pourtant on ne s'est pas connu avant
Chacun vivait ailleurs dans sa demeure
Mais on écoutait les mêmes chansons
Quand un jour je t'ai entendu les fredonner
Moi, j'aimais bien les continuer
Même si je ne suis plus fan de Johnny Hallyday
Mais ensemble on a chanté
''Oh Marie si tu savais
Tout le mal que l'on me fait ''
Et tout deux on affectionnait les langues
Tu me taquinais en me parlant Espagnol
Et je m'amusais à répliquer en Allemand
Notre complicité augmentait
Et cela en parlant notre langue innée
Je me rappel de comment tu as été étonné
En sachant que moi aussi j'en parlais
Autre chose commune
Ensemble on adorait la cuisine
Toi le salé
Moi le sucré
Bref, on s'y connaissait
Je t'envoyais les photos de mes œuvres culinaires
Et tu faisais de même
J'avais tant rigolé sur la tof de ta Pizza
Car celle-ci était prise avec Retrica
Je t'avais dit qu'elle était truquée
Qu'elle n'était pas du tout appétissante
Et que tu voulais la maquiller
Pour la rendre ravissante
Je t'ai impressionné avec mes crêpes
Et tu m'as demandé en mariage
Je t'avais promis d'accepter
Seulement si tu t'occupais du fer à repasser
Et que c'était toi qui allait te taper les Pempers toute la journée
Mon Dieu ! Combien on s'est marrés
On s'est comportés comme des fous et des tarés
Mais sache que je ne les ai pas regrettés
Et je sais que ses passages de pure folie
Jamais je ne les omettrai de ma vie
Mais si seulement il en restait quelque chose
Car aujourd'hui
Il arrive qu'on se croise
Juste de passage
Parfois dans les escaliers
Jamais dans les couloirs
Parfois dans la cour
Jamais dans les classes
Dans le même lycée
Plusieurs mois passés
Juste à se négliger
Entre nous un humble plafond en béton
Toi au dessus
Moi en dessous
On s'ignore comme deux êtres qui ne se sont jamais connus
La moindre des choses est qu'on se salue
Mais on ne le fait plus
C'est regrettable
Car le seul câble
Qui nous maintenait en parfaite connexion
S'est visiblement rompu
Malgré tout cela
On était heureux
Moi et l'amoureux de mes cheveux.
**********************************************************
PS : Ne soyez pas étonnés par le dernière phrase; il m'a réellement avoué son amour pour mes cheveux X).
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro