Lâche, incapable
Lache-moi de suite
Je te hais, oui toi,
Impuissant sans force.

Impensable de compter sur toi
Impossible de savoir comment
Un être tellement complexe
Puisse être une sombre merde !

Moins que rien,
Œuvre du néant,
Miracle improbable,
Comment peux-tu exister ?

Ta non-présence est imperceptible
Et pourtant tu es devant moi, livide
Sans aucune prise de position
Tu passes ta triste vie à genoux

Quelle malédiction, Roi de la nullité,
Quelle sorte de sortilège t'a t'on fixé ?!

Pour que tu sois à ce point inexistant,
Les mots sortant de ta bouche sont tel le vent,
Imperceptible, suspend par des relents,
D'une connerie à faire chavirer le temps,

À la fois tempête et mauvais augure,
Tu prends bien plus de place qu'une image
Mais largement aussi bête qu'un mur,
Tous y gagneraient qu'on te mette en cage !

Brouillon d'un mauvais peintre de seconde zone,
Ta face est un mélange de plein de choses
Sans aucune marque, sans but, sans sens,
Ton âme sans objectif, sans essence !

Disparais ! Ôte-toi de mon regard,
Ne me regarde plus, puis change d'air,
T'es démodé, un millénaire de retard,
Et pense, je te conjure, à te taire !

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Aucune dédicace pour celui-là et je ne suis énervé contre personne !