Il y a ces jours, sur des airs de piano,

Qui nous font sentir si alto. 

Même quand nos humeurs grondent, basses,

On se chantent ensemble ce qui nous tracasse.

Nos yeux se remplissent de couleur,

Pour ma part ; d'ivoire et de noir.

Et même lorsque la vie perd de sa chaleur,

Vous me rappelez mes touches pleines d'espoir.

Contemplons les fleurs de cerisiers,

Sous son violon qui m'a ramené à jouer.

Remercions la musique de nous avoir construit un coeur,

Qui battra toujours dans nos partitions avec douceur.

" Pianotons sous les étoiles,

Que le ciel puisse faire partie de nous. 

Gardons espoir, ensemble aucun mal,

Ne pourra nous faire tomber à genoux. "

Voilà ce que disent nos musiques,

Qui s'arquent devant nous en de beaux arches.

Voilà ce que disent mes vieilles suppliques,

Qui ont grâce à elle arrêtés leur marche.

Elle m'a lâché dans le noir,

Et m'as jetée sous la lumière

Des projecteurs un soir,

Alors que mon piano était encore plein de poussière.