Je suis un peu comme une mare peu pleine.

Elle peine et pleure d'être peu à peu desséchée.

La pluie, quelques gouttes, juste !

Voilà son souhait.

Être désaltéré de nouveau,

sentir le cour de sa vie reprendre.

Sentir de nouveau les vagues sortir de mon sein.

Mais, hélas, il n'y aura pas de pluie dans ce pays.

Alors comme cette mare, tout s'arrêtera bientôt.

Le souffle de vie s'éloigne et l'espoir meurt aussitôt.

Je suis semblable également à une plaine de fleurs.

Les personnes ne s'intéresse qu'au beau.

Aux fleurs pleuvent louanges et admiration, grâce et émerveillement.

Quand à la plaine, on se contente de la piétiner.

Pour elle, il n'y a ni admiration, ni émerveillement.

Tous oublis ses efforts et son courage.

Pourtant sans elle, on ne parlera pas de plaine fleurie.

Alors avec la même résignation,

Elle se laisse piétiner.

Elle a compris, elle sait maintenant que ces choses ne lui sont pas dû.

Ainsi, tous ses espoirs ainsi que les miens sont déçus.