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•7•

« Bruits de couloir »
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Mahalia

(2006, Corbeil-Essonne)

Terminant de ranger mes vêtements d'été dans ma valise de vacances, je recevais un message de Nabil qui m'informait qu'il m'attendait en bas de mon immeuble. Moi qui lui avait envoyé un message il y a deux jours, il s'était enfin décidé à me répondre même si le sujet s'annonçait complètement à côté de la plaque.
Je m'envolais dès demain matin sur le sol portoricain avec mon père, mon frère et ma sœur. Nous allions passer deux semaines dans notre maison de vacances loin du stress parisien, nous avions prévu d'aller rendre visite à notre grand-mère paternel qui ne se faisait plus toute jeune depuis plusieurs années. J'enfilais une paire de basket puis je me dirigeais à mon bureau récupérer mon trousseau de clés, je quittais ma chambre afin d'aller retrouver ma porte d'entrée que j'ouvrais sans faire de bruit pour ne pas réveiller mon petit frère. Seul une lumière de mon couloir se trouvait allumé ce qui laissait un aspect tamisé au passage principal. L'ascenseur de mon immeuble était en panne donc je n'avais pas d'autres choix que de prendre les escaliers. Je descendais les marches par deux et soupirait de soulagement lorsque mes pieds se posaient enfin sur le sol glissant de mon hall. J'apercevais une Audi noir garé juste en face du bâtiment, la fenêtre du côté passager se baissait, me donnant la vue de Nabil qui me jetait un simple coup d'œil avant de se remettre à fixer son pare-brise. Sortant de mon immeuble, j'entrais timidement dans sa voiture qui appartenait en réalité à son grand frère. À mon souvenir Nabil ne faisait que de la conduite accompagné et il ne lui restait que quelques heures de conduite ainsi qu'une épreuve finale avant d'obtenir son permis.

- Buena tarde. Prononçais-je d'une petite voix, attachant ma ceinture de sécurité.

Voilà que je venais de me prendre un énorme vent de sa part, je me tournais vers lui tentant d'analyser sur son visage impassible ce qu'il n'y allait pas. Je remarquais que sa mâchoire était plus serré que d'habitude, peut-être qu'après tout il était énervé. J'essayais une nouvelle approche en lui demandant si il allait bien et au lieu de me répondre comme une personne poli celui-ci lâchait une de ses mains du volant pour aller la fourrer dans sa poche de pantalon, il y ressortait un papier plié qu'il me tendit.

- Lis-moi le dernier tiret. M'ordonnait-il sans même me regarder.

Je pris son petit papier entre mes mains que je dépliais avec soin. Je lisais comme convenu le dernier tiret et me rendu compte qu'il était écris que nous devions nous faire confiance et que chacun devait se parler avec honnêteté chose que je faisais déjà depuis que notre relation avait commencé à perdurer.

- T'a pas un truc à m'dire ? Rugissait-il.

- Nan. Répondais-je sûr de moi-même.

Il ricanait faussement avant de s'arrêter sur un parking d'immeuble situé à deux pas de chez moi.

- Pourtant c'est bien écrit sur le contrat qu'on doit causer franchement et c'est pas ce que tu fais. Me reprochait-il, tournant son visage vers le mien pour m'observer yeux dans les yeux.

Ne comprenant pas de quoi il parlait je fronçais mes sourcils en m'interrogeant sur ce que j'aurais pu lui cacher.

- Fallait m'dire si t'étais en couple, au moins j'me serais pas fait prendre pour un con à te draguer à la laverie. M'annonçait-il. Je vous ai vu devant ton bat', t'avais l'air de bien t'amuser.

Comprenant qu'il m'avait croisé dans les bras de mon meilleur ami me faisait rire, il était jaloux de Rafa.

- On m'avait dit de me méfier et j'ai pas écouté. Se plaignait-il. T'es vraiment qu'une gar-

- J'étais avec mon meilleur ami. Me défendais-je. Tu crois vraiment que je t'aurais calculé si j'étais en couple ? T'es le premier à parler de confiance sur ton papier mais tu fais tout le contraire, c'est pas parce que tu me vois avec un garçon qu'il est forcément mon petit-ami. M'énervais-je à mon tour, détachant ma ceinture avant d'ouvrir ma portière. Et si tu penses que je suis une garce dès que les gens crachent sur mon dos alors c'est que j'ai rien à faire avec toi.

Je sortais du véhicule, refermant sans délicatesse la portière du côté passager. Celui-ci m'appelait encore alors que je commençais à tracer mon chemin vers ma maison. Il était gonflé à me manquer de respect puis me courir après quand les choses se gâtaient entre nous, ça parle de confiance mais ça ne me fait pas confiance. L'algérien venait de perdre des points dans mon estime.

Le haut de ma tour affichait le bout de son nez, je tombais sur le vieillard de mon immeuble qui semblait remonter à son étage. Je le saluais gentiment puis traçais ma route à mon palier, je ressortais ma paire de clés d'une de mes poches de pantalons. J'entrais ma clé d'appartement dans sa serrure, celle-ci tournait trois fois. Je rentrais dans mon logement puis le fermais à double tour. Je déchaussais mes chaussures que je laissais traîner pas loin de la porte là où ma mère y laissait ses talons aiguilles. Je me trouvais sur le point de filer à ma chambre mais la lumière éclairante de ma salle de bain m'interpellait. Je m'avançais vers la salle d'eau retrouvant ma mère qui se démaquillait devant le miroir. Ce qui était bizarre c'est qu'elle n'était pas sensé être là, elle travaillait de nuit comme serveuse dans un bar. Son regard autoritaire s'abaissait sur le mien, elle me demandait ce que je foutais là, debout à minuit vingt-et-un. Je trouvais une excuse bête, racontant que j'étais allé me prendre un verre d'eau à la cuisine.

- Vas vite te coucher. Exigeait ma mère. Tu te lèves tôt demain. Ajoutait-elle, me faisant un bisou à ma joue droite.

Je lui disais bonne nuit et m'en allais me coucher dans mon lit. Je jetais un coup d'œil à mon portable qui n'avait cessé de vibrer pendant que je rentrais à la maison. J'avais trois messages de Nabil qui me disait de revenir, le deuxième parlait de ma susceptibilité, sois disant que j'étais trop susceptible, ce connard me disait ensuite d'aller me faire foutre. Je verrouillais mon téléphone puis le déposais sur ma table de chevet. Ayant trop chaud j'attrapais un de mes élastiques accroché à mon poignet que je pris dans mes mains afin de nouer ma longue tignasse de cheveux.


[...]


Nabil

J'étais remonté à la son-mai récupérer mon deuxième bigo qui me servait pour la bibi. J'en profitait pour me prendre un truc à graille avant de redescendre en bas rejoindre mes frères de cœur, je lâchais un petit soupir d'agacement en constatant que y'avais plus rien dans le go-fri ni dans les placards. Comme tous les mois c'était la crise complète, le compte en banque du daron était presque à sec, Tarik et moi on gagnait pas assez pour l'aider complètement financièrement. Je comprenais pas pourquoi on avait une vie de merde et que certains se la coulaient douce à Copacabana pendant que je galèrais toute l'année avec ma mif. Ça me bouffait de vivre dans la misère depuis petit, tous les rêves que j'avais je les avais très vite effacé parce que je savais d'avance qu'ils se réaliseraient jamais, les rêves existaient plus chez nous et ça depuis bien longtemps.

Étant sur le point de me barrer je fus retenu en cours de route par Sarah qui me demandait de garder Yanis puisqu'elle avait un rendez-vous en ville. Elle me laissait pas le temps d'en placer une qu'elle se taillait de l'appart en appelant mon petit reuf avant de fermer la porte d'entrée. Le mini pouce dévoilait le bout de son zen, un paquet de gâteaux à la main qu'il s'entamait sur le canap du salon, ce petit con se mettait un animé en bouffant comme un porc, le pire c'est qu'il avait pas l'air de capté que sa mère l'avait appelé.

- Tu fous quoi, je t'attends pour sortir ! Râlais-je en éteignant la télévision sous ses grognements sauvages de mal éduqués. Grogne encore une fois et je te balaye sur le sol. Le menaçais-je avant de taper un croc dans le teau-ga qu'il tenait entre ses mains.

Voyant que je blaguais pas, il partait à sa chambre enfiler une paire de pompes qu'il possédait depuis l'année dernière. On ressortait de l'appartement déjà dépité d'affronter la chaleur de dehors, je retrouvais mes gars dans le hall en train de s'hydrater sous le soleil grâce à Casper qui s'était proposé d'aller chercher des boissons pour pas qu'on crève de déshydratation. Faisant comme chez moi je me servais à boire, je prenais mon tél de ma poche et le déverrouillais. Je serrais ma canette en remarquant que l'arménienne n'avait toujours pas répondu à mes messages, ok elle s'envolait pour Porto Rico mais c'était pas une excuse pour m'esquiver. D'un côté je m'attendais à me prendre des vents de sa part vu la vulgarité que j'avais mis dans mes messages mais Mahalia s'était montré plus que susceptible. Notre embrouille était de sa faute et elle faisait la princesse à pas me répondre, elle avait intérêt à me donner des explications à son retour sur Paname, elle aurait pas intérêt à me trahir là-bas ni à tromper notre contrat.

Je retirais ses souvenirs de mon veaucer et me concentrais sur ma marche habituel du soir que je me faisais dans le parc d'à côté de chez moi. Je partais m'asseoir sur mon banc préféré celui où la sœur à mon ex m'avait chopé en train de lui rouler la plus grosse pelle de sa vie, on avait le don pour se faire chopper. Depuis ce soir-là on avait prit des précautions en se cachant un peu plus sachant que nos mif n'étaient pas au courant qu'on était ensemble.
J'avais beau me plaindre de ma vie de merde dans le passé, d'un autre côté j'étais ienb, j'avais ma petite femme et mon petit biz qui montait en grad.


[...]


Naël

Le grand portail de la propriété familiale s'ouvrait, je roulais bien au chaud dans ma Jaguar, traversant la mini allée d'entrée qui me menait jusqu'à la maison de mes parents. J'apercevais la mini fontaine pointer le bout de son nez ainsi que la berling noir de mon père qu'il avait garé à côté des escaliers d'extérieur. Le majordome de mon père sortait de notre villa, le sourire accueillant et chaleureux comme toujours. Je me garais derrière le véhicule de mon père, je retirais le contact électrique puis sortait de ma voiture rejoindre le conseiller de mon père qui m'accueillait à bras ouvert. Il me serrait la main puis nous rentrions dans la maison familiale. Pour une fois la propriété était vide, mon père était à son bureau et ma mère seulement de passage pour récupérer quelques papiers administratifs. Elle m'embrassait joyeusement en me demandant comment j'allais, si Maha allait bien etc. Eddie, le majordome de la maison nous apportais des cafés, on s'asseyait autour d'une table de la salle à manger. Ma mère me racontait qu'elle et mon père avaient été invité pour un gala de charité apparemment très important organisé samedi soir, elle aurait aimé que je l'accompagne au côté de ma petite amie. J'avais d'ailleurs rencontré Maha lors d'un gala, je rentrais dans la salle avec des amis pendant qu'elle était devant l'entrée avec son amie Béa qui s'engueulait avec un vigile. Un de mes amis de Londres m'avait seul au milieu du chantier sois disant parce qu'il avait un coup de fil à passer alors qu'il m'avait dit que son téléphone n'avait plus de batterie. J'avais fini par engager la conversation avec l'arménienne même si cette dernière s'était montré très fermé à la discussion, son côté mystérieux m'attirait et je savais du plus profond de moi-même que j'allais la revoir loin des clichés et des médias. Au final j'avais vu juste puisqu'on s'était revu dans un restaurant où la majorité de la clientèle comportait des hommes d'affaires réuni autour de plusieurs tables face à leurs clients. Cette fois-là elle était accompagnée de son meilleur ami qui ne sentait pas gêné pour me dévisager de haut en bas, c'était dans sa nature. Il parlait très peu et n'aimait pas qu'on lui serre la main, cet homme ne m'aimait pas et il me le faisait bien comprendre sauf qu'il n'avait pas encore compris que je comptais passer la bague au doigt de à ma latina.

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Avis ? 🐝
Je sais que ce chapitre court comparé au précédent mais je compte bosser sur mon écriture, soyez pas étonné si je ne donne plus de signe de vie. J'ai vu aussi qu'on était 52k sur « Autre Monde », je vous remercie 🙏🏾
Si vous avez des attentes pour la suite je suis preneuse, passez une bonne soirée.

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