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« C'était rien d'autre qu'une dispute de couple »
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Omniscient

L'arménienne venait d'atterrir sur le sol français, son meilleur ami était allé la chercher elle et son copain à l'aéroport. Dans la voiture tout le monde faisait la tête, entre Rafa qui ne supportait déjà pas le compagnon de sa sœur de cœur, Naël qui avait eu un problème au boulot et l'arménienne qui angoissait pour son dîner de famille, tous tiraient une sale tête. Le temps d'arriver sur Corbeil, Mahalia appela son ami Béa qui était resté en Angleterre pour le boulot, celle-ci aurait aimé admirer Nabil et Naël se chicaner. Elle n'avait jamais rencontré le rappeur mais l'avais déjà vu en photo sur les réseaux sociaux lorsqu'elle prit connaissance du passé de l'arménienne. Il est vrai que Béa avait un penchant pour les hommes riches mais elle préférait quand même Nabil pour son côté simple comparé à Naël qui avait grandit dans un milieu aisé où chez lui, la pauvreté n'existait pas. Il connaissait tout de même les valeurs de l'argent mais pour elle c'était différent, l'algérien avait beau avoir un caractère de cochon cette dernière le préférait les yeux fermés malgré les erreurs qu'il avait commis auprès de la portoricaine.

(2006, Corbeil-Essonne).

Voilà un mois que je fréquentais l'autre asticot à la laverie est que ce soir il n'allait pas pouvoir venir à notre entretien suite à un problème familial, du coup j'étais allé en ville avec quelques amis dont Rafa qui tirait la gueule depuis notre entrée au macdo. Il m'en voulait de l'avoir entraîné jusqu'ici parce qu'il aurait préféré rester chez lui à squatter son canapé-lit. De mon côté je rigolais avec Tonio qui faisais le pitre depuis notre arrivée au fast-food, ce petit con en profitait toujours pour me piquer une ou deux frites pendant que je pouffais de rire, m'allongeant à moitié sur mon meilleur ami qui m'ébouriffait par la suite mes cheveux. Je grognais face à son geste qui avait le don de m'agacer même si c'était parti d'une attention affective dans son point de vue, pour lui ce geste remplaçait un câlin, une pichenette sur le nez remplaçait un baiser sur la joue. C'était sa façon à lui de me dire qu'il tenait à moi en me le faisant passer par une attention, c'était aussi pour ça que je l'aimais, son côté coincé et froid qui le rendait absolument mignon malgré qu'il détestait qu'on le lui dise.
J'aimerais ce coño jusqu'à ma mort parce qu'il était comme mon frère depuis petite, on avait tout fait ensemble, on allait et rentrait ensemble de l'école, c'était avec lui que j'avais fait mes premières conneries, mes premières fois à l'alcool et à la clope. Cet italien avait beau m'emmerder depuis mes sept ans, je continuerais de l'aimer jusqu'à mon dernier souffle.

J'avalais une dernière gorgée de ma boisson gazeuse avant de rassembler mes déchets dans le plateau commun que je partageais avec Tonio. Je me levais de ma chaise aller jeter nos détritus, en revenant je reçu un message de ma mère qui m'alertait de ne pas rester trop longtemps dehors par peur qu'il m'arrive quelque chose de grave. Je la rassurais et lui disais que je n'allais pas tarder à rentrer à l'appartement.

- C'est pas que j'aimerais me casser mais j'ai mon sofa qui m'attend. Annonça Rafa qui enfilait sa veste.

- Tu pars déjà ? S'étonna Tonio. On avait prévu de passer chez Adrien.

- Raison de plus pour me barrer, j'ai jamais pu me blairer sa face de ragondin. Rétorquait mon meilleur ami. Maha je te raccompagne ?

- On pourra faire un tour avant, je voudrais marcher un peu avant de rentrer. Disais-je.

Hors de question pour moi d'aller chez Adrien, je ne l'aimais pas et ça ne risquait pas de changer. Je n'allais jamais à ses soirées ni à ses invitations cinéma qu'il proposait à la majorité des personnes du lycée.

- Ok. Souffla-t-il.

J'enfilais mon gilet de sport que je laissais ouvert puisque le temps de dehors n'était pas mauvais. Je saluais mes amis un par un pendant que Rafa passait un coup de fil à sa mère pour lui dire qu'il rentrait bientôt.

- On s'appelle plus tard. Souriait Soûrya, me faisant un clin d'œil.

Je sortais accolée à mon copain d'enfance qui me traînait dans les rues de Corbeil, on croisait quelques guetteurs nocturnes tenant chacun un des murs de chaque immeubles, ayant l'habitude de les voir Rafaël leur disait un simple bonsoir avant de grogner face à un violent coup d'épaule qu'il s'était pris par un passant bourré. Nous arrivions devant un grand bâtiment composé d'une dizaines d'étages, son hall était animé par un groupe de garçons qui fumaient et jouaient aux cartes sur une table rectangulaire tout en écoutant en arrière fond le dernier album de Rohff. Les portes de l'ascenseur s'ouvraient, un jeune brun d'une vingtaine d'années y ressortait tenant un pack de bières à la main qu'il déposait au pied de la table. Celui-ci faisait la distribution d'alcool puis pris la place d'un de ses collègues pour faire une partie de jeu, mon meilleur ami me bousculait pour avancer pendant que je restais intrigué à observer ces jeunes banlieusards profiter de ce mois d'août.

- Bilna devait pas venir ? Demandait l'homme qui venait d'arrêter sa partie.

- Il avait un truc à faire. Répondais le brun qui avait apporté un paquet de bières quelques minutes auparavant.

- Tu connais ces gens, Raf' ? Posais-je, toujours fixer à regarder le hall.

- Juste de vue, c'est des potes à mon frère. Répondait-il.

Nous nous remettions à marcher discutant de nos programmes pour ce dernier mois de vacances avant la rentrée des classes. Rafa me disait qu'il allait passer une semaine en Toscane chez sa grand-mère paternel, à son retour à la cité il glanderait à son domicile. Dès lundi je partais pour San Juan, la capitale de Porto-Rico, là où mon père avait grandit. Il avait beaucoup économisé pour pouvoir nous emmener en vacances mon frère, ma sœur et moi. Ma mère était dégoûtée de ne pas nous avoir dans ses pattes pendant deux semaines, elles avaient beau nous engueuler tous les jours, on restait ses bijoux.

- Ta mère bosse toujours autant ? M'interpellait Raf'.

- Ouais mais elle compte arrêter son boulot et se consacrer à son salon. Lui répondais-je, attrapant un élastique à mon poignet pour nouer ma tignasse en un chignon bâclé.

Ma mère bossait de nuit dans un restaurant ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre, le jour elle travaillait à son salon de coiffure  qu'elle laissait en charge à son associé lorsqu'elle devait s'absenter.

Sentant que la voiture venait de s'arrêter je déduisais que nous venions d'arriver chez ma mère. Je détachais ma ceinture de sécurité puis sortais du véhicule prendre mon bagage du week-end rangé dans le coffre, je sortais également celui de mon copain qui arrivait derrière moi récupérer nos deux bagages en mains. Rafa fermait sa voiture à clé, nous avancions tous les trois devant la petite allée qui menait à la porte d'entrée de la maison que j'avais acheté à ma mère lors de mes premiers salaires de modèle photo. Rafaël toquait à la porte, du bruit se faisait entendre de derrière me laissant imaginer le monde qu'il devait y avoir à la maison.

- Si tu pouvais dire à ton chien de se calmer ça serait très sympathique de ta par. Se plaignait ma sœur qui nous ouvrait la porte.

Si elle accueillait chaleureusement mon ami et mon petit-ami ce n'était pas mon cas, elle m'adressait une simple bise frôlant à peine nos joues. Inna se plaçait sur le côté afin de nous laisser entrer, j'entrais la première affrontant le berger allemand de mon frère qui me sauta littéralement dessus. Elle s'appelait Kuro et n'avait que huit mois, son énergie débordante nous fatiguait tous à l'exception de mon père qui l'adorait. Imrân appelait son animal qui rappliquait à la minute suivante, il l'emmena au jardin prendre l'air.

- C'est une machine de guerre qu'il a, pas un chien. Remarquait Gabriel qui s'avançait vers Naël pour lui serrer la main.

Gabriel prenait mon copain sous son aile, j'en profitais pour monter à l'étage déposer nos affaires à la chambre d'ami. Je m'arrêtais net quand j'aperçus mon ex suspendu devant la fenêtre de la chambre, portant ma nièce dans ses bras qui gloussait à ses baisers humides qu'elle recevait sur ses petites pommettes métissés. Nabil avait beau être un con il restait adorable avec les enfants.

Je déposais mon bagage sur le lit, ce dernier se retourna durant une fraction de secondes puis il se remit à fixer son objectif. Il fit un dernier bisous à Thaïs puis la posa à plat la laissant courir à mes jambes, comme toujours je la prenais dans mes bras.

- On te demande en bas. Me dérangeait Nabil qui venait de remonter à l'étage.

J'hochais simplement la tête, me relevant sur mes deux jambes puisque je m'étais abaissé à la taille de ma petite nièce. Nabil l'attrapait par la main le temps que je referme la porte derrière nous, je les laissais passer devant par politesse.
Je retrouvais ma famille en bas dont mon père qui s'était isolé dehors avec la chienne de mon petit frère, je partais le rejoindre quelques instants avant d'aller retrouver mes et cousines cousines qui m'appelaient depuis tout à l'heure. Je coulissais la grande baie vitrée sur la droite me donnant un accès au jardin, je me prenais une vague de froid qui me faisait serrer les dents.

- Tu vas attraper froid chica. M'indiquait mon padré.

- Au moins on aura froid à deux. Répondais-je.

Kuro venait s'asseoir aux pieds de mon père qui fumait du nez à cause des températures un peu froides d'aujourd'hui. Ses yeux marrons clairs contemplais le coucher de soleil pendant que je trépignais d'impatience afin de pouvoir rentrer, hors de question pour moi de retourner à l'intérieur sans lui.

- Tu ne m'as jamais dit la raison de ta rupture avec Nabil. M'annonça-t-il. Je suppose qu'il a du se passer quelque chose de grave pour que quelque chose casse entre vous, vu comment tu parlais de lui à ta sœur jamais j'aurais pensé te retrouver aujourd'hui avec un autre homme que lui. J'avais même finis par imaginer que ce serait lui qui m'offrirait des petits enfants. Termina-t-il avant de m'ordonner de rentrer à la maison.

Nous passions à table. Étant donné que ma mère avait fait un plan de table je me retrouvais entre ma cousine Anousha et mon meilleur ami qui râlait d'avoir été placé à côté de Nabil qui jouait les charmeurs devant ma mère. Pas de chance pour Naël qui était tombé juste à côté de mon père et du père à mon ex qui se faisaient tous deux un malin plaisir à lui faire passer un interrogatoire, un test de validité comme ils le disaient si bien.

- Seulement deux ? S'étonnait ma mère qui écoutait à moitié la conversation de mon père. Naël je compte sur toi pour me faire une meute de loups. Insistait-elle.

- Meute de mon cul. Marmonnait Rafa entre ses lèvres.

L'ambiance devenait pesante pour moi, j'aurais aimé rapetisser et me faire toute petite. Histoire de sortir de table je prétextais aller promener la chienne à mon frère sauf que mon ex avait très bien compris ma ruse alors il a insisté pour m'accompagner sous le regard mécontent de mon petit-ami qui le dévisageait. J'enfilais mon manteau et ma grosse écharpe pendant que Nabil attachait Kuro, j'ouvrais la porte et le laissais sortir en premier. Il commençait à faire nuit, les criquets de la ville chantaient dans la rue, les lampadaires nocturnes étaient activés laissant nos ombres apparaître sur le trottoir où nous nous trouvions. Cette balade me rappelait les nôtres à l'ancienne où mon ex petit copain enroulait ses gros gros bras autour de mon cou, où je riais aux éclats face à ses conneries qu'il me racontait et où il finissait par me faire la tête parce qu'il pensait que je me foutais de lui alors qu'il était juste drôle. L'hiver on passait nos soirées dans un des bâtiments non loin de chez nous puis l'été on se baladait à moto parfois on allait même jusqu'au périphe parisien quand l'envie nous prenais.
Je me rappelle encore du temps où nous étions amis et que l'on se voyait à minuit à la laverie du coin, j'avais fait l'erreur un soir de ne pas être venu à notre lieu de rendez-vous puisque ma mère m'avait forcé à l'accompagner dîner chez des amis à elle. Je peux vous dire que mon téléphone portable n'avait pas arrêter de vibrer et que l'algérien m'en avait bien voulu. Je l'avais appelé le lendemain pour m'excuser et rien à faire il n'arrêtait pas de dire que j'aurais dû le prévenir de mon absence, à croire que je lui devais des comptes. La soirée d'après on s'était retrouvé à notre endroit habituel, on avait établi des règles dans un carnet de brouillon qu'on devait suivre. Si l'un ne les respectait pas il devait avoir un gage, ça faisait parti d'une de nos règles d'or, on avait signé ce papier qu'on considérait comme un contrat officiel. Je vous raconterais cette amusante soirée le jour où j'en prendrais le temps, pour l'instant je devais supporter Nabil tout en tremblant de froid sous les faibles températures de novembre. Je remarquais qu'il n'avait pas pris son manteau ce qui voulait dire qu'il allait attraper la crève sous son pull bleu, il avait beau faire le fière à se pavaner cependant son bout de nez légèrement rougi le trahissait. En plus de ça il n'arrêtait pas de renifler du pif depuis qu'on avait quitté la maison de ma mère, il connaissait le mouchoir ou bien ?

- Tu peux pas te moucher au lieu de renifler comme un chien ? Le piquais-je.

- Enfin t'ouvres la bouche, depuis le début tu tires la gueule. Grognait-il. Et j'ai pas de mouchoirs bella.

- Ton bella tu te le met dans le fion. Grommelais-je.

- Ça-y-est tu grognes ? Ricanait-il de manière nonchalante.

Entendre son rire insupportable m'agaçais déjà, vivement qu'on en finisse avec cette promenade.

- Me compare pas à un animal. Le menaçais-je.

- Une chienne c'est pas sensé parler. Bougonnait-il.

Prise d'un excès de colère ma main droite se trouvait à deux doigts de rencontrer l'une de ses joues sauf que cet imbécile avait anticipé mon geste, je me retrouvais donc le poignet bloqué maintenu dans une de ses poignes. Nous restions une bonne minute à nous regarder dans le blanc des yeux avant qu'il ne me lâche et que je m'en aille faire demi-tour pour rentrer chez ma mère. Je traçais l'interminable trottoir pour être plus vite au chaud, mes mains n'allaient pas tarder à se geler et mes yeux s'apprêtaient à couler à cause du froid. En très peu de temps je retrouvais les miens, toujours réuni à la salle à manger en train de prendre leur dessert. N'ayant plus faim je m'isolais au salon m'asseoir sur le tapis en fausse fourrure situé juste devant le poêle chauffant protéger par une vitre en verre. Je prenais mon téléphone en main et me rappelait que beaucoup de shooting m'attendrait dès lundi.

Une odeur masculine que je connaissais très bien me parcouru le flair, c'était mon meilleur ami qui venait de s'asseoir à côté de moi, une part de gâteau à la main. Je lui disais que je n'avais plus faim mais il répondait qu'il ne me laissait pas le choix, il était même prêt à me nourrir à la petite cuillère. Ce mec était aussi fou que Nabil.

- Vous vous êtes enfin décidé à vous parler ? Me demandait-il. Ou vous avez pas porté vos couilles ?

- On s'est déjà expliqué le jour où l'on s'est séparé-

- Nan vous vous êtes gueulé dessus et TU l'as quitté. Me coupait-il. Pour lui ce soir-là c'était rien d'autre qu'une dispute de couple mais avec le temps il a compris que c'était du sérieux et que tu comptais pas rentrer à votre appart. Lâchait-il.

- T'es bien renseigné pour quelqu'un qui ne l'aime pas-

- J'ai pas eu trop le choix vu qu'il est venu me courir entre les pattes une semaine après votre rupture. Se plaignait-il. Je peux te dire que ce con s'en est voulu et pas qu'un peu. Continuait-il.

Notre discussion prit fin lorsque ma nièce fit son apparition, cette maline se cachait devant Rafaël pour fuir ma sœur qui voulait la mettre au lit dans ma chambre le temps que le repas se terminait. Thaïs était une petite fille agitée qui a constamment le besoin de bouger, elle ne tient pas plus d'une demi-heure à table sans rien faire. D'après ma mère, ma sœur était pareil à son âge, il faut croire que ma nièce a tenu ça de sa mère.

[...]

Nabil

Fumant une niaks au jardin je fixais la Lune illuminée par le ciel noir de derrière qui l'accompagnait depuis plus d'une heure. Le repas continuait toujours et je m'étais isolé dehors un instant pour pas craquer. Le londonien racontait fièrement sa rencontre avec Maha, déjà que sa présence me gonflait alors qu'il raconte sa ive m'enchantait pas des masses, en voyant sa gueule j'avais vite regretté d'être venu mais d'un autre técô je voulais voir à quoi ressemblait sa gueule. Il devait mesurer aux alentours de ma taille, sous son polo Heden Park je remarquais qu'il avait un minimum de muscles mais est-ce que d'en bas c'était toujours costaud ? Ça j'en savais rien.

- J'ai beaucoup de mal avec Naël. Me marmonnait la cousine de mon ex. Je sais pas, je crois que c'est physique.

Voir que l'anglais ne plaisait pas à tout le monde me redonnait le sourire, lui qui jouait les gendres parfaits auprès de ses beaux-parents visiblement sa couille de bilingue ne passait pas chez la cousine de l'arménienne.

- Et puis c'est bizarre il dit qu'il a grandi sur Ivry sauf que j'ai jamais vu un mec aussi riche vivre dans des tours pareilles. Constatait Anousha. Il a plus l'air de vivre sur Versailles. Ricanait-elle. Le style d'hommes à s'habiller chez Armand Thierry, tu vois le genre.

J'avoue que y'avais un truc louche dans ce qu'il racontait.

- Ce mec fera pas long feu dans la famille je le sens. Disait-elle. Alors si tu pouvais reprendre ta place de gendre ça serait parfait en plus ils vont emménager sur Paris donc t'auras tout le temps d'aller reconquérir ma cousine. Souriait-elle.

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Aimé par pnlnos et 40 098 autres personnes.
maha_rvr Je vivrais ma vie quand je t'oublierais 🌑

beanrz tu commences à t'embellir

rafa.brc t'es très laide

imrân_rvr @maha_rvr fais-moi un partage

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Avis et prédictions 🦋

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