Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

•24•


« Regarde-moi dans les yeux et j'deviens amnésique, j'crois que ton corps me rappelle des souvenirs d'Amérique. »


𝐈𝐯𝐫𝐲-𝐬𝐮𝐫-𝐒𝐞𝐢𝐧𝐞, 𝐆𝐚𝐠𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞, 𝟐𝟎𝟎𝟕

Une nouvelle année avait commencé depuis quelques mois. J'entamais tout juste mon année de terminale au lycée Doisneau, j'allais passer mon baccalauréat en fin d'année et enchaîner en école supérieure si tout se passait comme prévu. Profitant de ce dernier dimanche de vacances j'admirais la vue de ma deuxième cité une dernière fois, puisque je reprenais les cours le lendemain et que je n'aurais plus du tout le temps de passer ici en semaine. Et puis je savais très bien que ma mère ne me laisserait jamais aller là-bas à condition que j'y aille accompagné, avec une bonne excuse. De plus il y'avait environ une trentaine de minutes de chez moi à Ivry et je savais que ma mère aurait la flemme de m'y emmener là-bas. Si je lui proposais de prendre les transports en commun elle ne voudrait pas. C'est vrai ma mère était quelqu'un de stricte.

— Tu pues le latex mon frère ! Gueulait Tonio à Nader qui revenait tout droit d'un rendez-vous galant dont je ne préférais pas connaître les détails.

— Moi au moins j'ai quelqu'un pour me vider. Pouffait le concerné en retirant sa veste chaude, qu'il plaçait parmi l'une des chaises en plastiques sur laquelle il se posait.

Me sentant observé de très près autour des garçons, je détournais mes yeux derrière moi trouvant mon copain qui me scrutait d'un coin de l'œil tout en se fumant une cigarette et en parlant avec mon meilleur ami que j'avais embarqué avec moi depuis hier matin. Nabil avait quitté les Tarterêts pour aller vivre chez sa grand-mère qui habitait sur Gagarine, lui et son frère avaient emménagé ici depuis cet été. Leur belle-mère et Yanis étaient tout de même resté vivre aux Tarterêts. Tarik débutait à peine un CDI qu'il avait obtenu pas très loin et Nabil allait étudier dans une université de commerce situé à Paris. On allait plus se voir autant qu'avant mais on comptait chacun sur nos week-end pour se retrouver, ce qui allait me poser problème me concernant puisque j'allais devoir trouver les plus belles disquettes à ma mère pour pouvoir sortir tous les samedis. J'avais déjà eu un mal fou pour venir ici, j'avais demandé à Rafaël de me donner un coup de main et il avait trouvé une vieille excuse que ma mère avait gobé, avec un minimum de réflexion qu'elle avait eu vu comment elle était difficile à convaincre. On lui avait fait croire d'aller chez l'une des cousines de mon meilleur ami où l'on était sensé dormir là-bas, ce qui n'était pas totalement faux d'un côté puisque Rafa avait passé sa nuit chez elle, et moi j'avais dormi chez mon copain juste pour la nuit.

— Maha j'y vais, on se revoit demain de toute façon. Me prévenait mon meilleur ami qui me fit une accolade.

Moi-même j'allais bientôt me mettre à rentrer car je me les gelais depuis tout à l'heure. Foutu mois de janvier. Mon département était en train de se manger une petite rafale de vent frais, et le froid me donnait souvent envie d'uriner, allez chercher pourquoi. J'alertais donc Nabil de mon absence puis accordais un au revoir aux garçons sachant que je n'allais pas redescendre en bas.

Le temps d'être remonté chez la grand-mère à Nabil pour faire un saut au toilette, il était remonté à son tour à l'appartement puisque les garçons avaient eux aussi quitté leurs places d'en bas afin de retourner chacun à leurs occupations. M'étant installé dans la chambre à Nabil, on s'était mis un film d'action sur son ordinateur puis on s'était lové l'un contre l'autre comme de vrai petits vieux. La porte fenêtre de sa chambre était ouverte, laissant passer un peu d'air qui d'ailleurs ne manquait pas de faire voler les rideaux de la chambre. Il faisait bien plus doux que tout à l'heure, la température de dehors était déjà plus agréable et le ciel légèrement grisâtre de tout à l'heure s'était transformé en un véritable ciel d'été.
On pouvait y voir les reflets du soleil taper sur nos deux corps.

Pendant une scène inintéressante du film j'en profitais pour déposer mes lèvres contre celles de mon copain, qui visiblement en avait envie depuis bien longtemps au vue du soupire qu'il lâchait. Mais cette fois tout était différent. Ce baiser langoureux que nous nous échangions n'était plus le même et je pouvais le sentir. Peut-être que c'était le moment. En réalité j'y avais réfléchi tout l'été et j'avais même pris soin d'en parler à mes deux meilleures amies qui m'avaient conseillé de foncer sur l'occasion. Mais comment aborder ce sujet de première fois avec Nabil ? Qui c'est, il pensait peut-être à la même chose que moi à ce moment même.

— Ça faisait long time que je t'avais pas eu pour moi tout seul. Soufflait-il contre mes lèvres, me faisant rougir de l'intérieur.

C'était bien plus que de simples bisous habituels. Maintenant une légère tension sexuelle régnait dans la pièce et je me retrouvais complètement perdu.

— Regarde-moi vite fait. Me demandait Nabil.

Je me redressais donc sur mes genoux afin de jouer le jeu.

— C'est ouf comment t'es trop belle mon ange.

Ses yeux noisettes plongeaient dans les miens et me scrutaient. Son regard était rempli de bienveillance. La pièce était dans le silence mais ce silence n'était pas pesant, au contraire il était même agréable. Son grand corps musclé d'étudiant se rapprochait du mien. Instinctivement je posais mes mains à l'arrière de sa nuque puis rapprochais nos têtes. Nos fronts se collaient et mes mains se déplaçaient jusqu'à ses joues que je caressais du bout des doigts. Nous restions dans cette positon quelques minutes, là adossés au beau milieu de son lit, nos deux corps collés ensembles, et le seul son de nos respirations qui nous accompagnaient. Les mains de Nabil faisaient de doux allers et retours le long de mon flanc ce qui me provoquait une vague de frissons, elles se déplaçaient ensuite à l'arrière de mon dos où elles se rejoignaient et s'entremêlaient entre elles. Je relevais la tête et frôlait ses lèvres pulpeuses, je lui offrais un baiser furtif mais il n'eut pas l'air d'apprécier ce geste rapide puisqu'il recollait illico nos bouches pour approfondir le baiser.

Le baiser qu'il m'offrait n'avait rien de brutal au contraire, nos bouchent claquaient sensuellement, nos langues se mêlaient doucement et passionnément. J'aimais sentir ses lèvres contre les miennes, j'aimais sentir ses baisers et sa langue au contact de la mienne. Les choses s'accéléraient gentiment lorsque ses mains se mirent à presser délicatement mon fessier quant aux miennes elles se posaient sous son pull où mes pouces dessinaient de petits cercles sur sa peau lisse. Je reculais de quelques pas en arrière, nos lèvres étant toujours collées, jusqu'à ce que je percute le bout du lit. À bout de souffle, Nabil séparait nos lèvres et ses yeux fondaient dans les miens. Il fit passer lentement ma salopette ainsi que le reste de mes vêtements au-dessus de ma tête. Il la jetait dans un coin de la pièce vers son armoire à vêtements, puis il retirait à son tour sont haut. Une fois que nos deux vêtements se soient échoués sur le sol je m'asseyais au bord du lit. Nabil me surplombait et me détaillait, nous découvrions tous les deux le corps quasi nu de l'autre. Son corps lisse et musclé était véritablement tout parfait. Je passais mes doigts sur ses abdos puis les redessinais avant de relever les yeux vers lui. Il se penchait, m'embrassait et me dit au coin de mon oreille.

— Rapproche-toi de moi, t'es trop loin là. M'ordonnait Nabil.

Je prenais appui sur mes poings pour reculer jusqu'au fond du lit, c'est-à-dire à la tête de lit. À son tour il se penchait, s'appuyant lui aussi sur ses poings afin de me rejoindre. Nabil s'était niché entre mes cuisses juste au-dessus de moi afin de venir retrouver mes lèvres. Je ne pourrais jamais me passer de ses douces lèvres sur les miennes sans oublier ses baisers que je trouvais particulièrement doux et agréables. Si je le pouvais jamais je ne me séparerais de ses lèvres. Il continuait donc de passer doucement sa main sur les côtés de mon corps. Je ramenais ma cuisse gauche sur son côté à lui lorsqu'il la caressait tout en m'embrassant. À ce moment-là, je ressentais un sentiment de bien-être grâce à mon copain, il m'embrassait avec amour et ce geste était assez bénéfique sur ma personne. Légèrement essoufflé il stoppait notre baiser avant de déposer ses yeux de fourbe sur les miens, je ne pu m'empêcher de sourire lorsque je voyais son magnifique visage à quelques centimètres du mien. Il embrassait d'abord mon front, je pensais qu'il allait à nouveau fondre sur mes lèvres, sauf que c'était une toute autre chose qui allait se passer. Il descendait le long de mon corps et se plaça sur ses genoux où il me dominait de toute sa hauteur. Il posait ses yeux sur moi et je pouvais y lire de la douceur et de la bienveillance.

— T'a confiance en moi ? Me demandait mon copain.

J'hôchai ma tête. J'avais confiance en Nabil, je savais qu'il ne me ferait pas de mal et c'est pour ça que je le laissais faire. Il écartait alors délicatement mes cuisses en attrapant par la suite le haut de ma culotte noir. Ma lèvre du bas était emprisonnée entre propre mes lèvres alors que je le regardais, je ne ratais aucune millimètre de ce qu'il faisait. Ses gestes sont lents, doux et attentionnés. Il me regardait et je compris qu'il attendait mon approbation pour me la retirer. Je n'eus pas besoin de lui dire quoi que ce soit, on se comprenait simplement en se regardant et il comprit qu'il pouvait me l'enlever. Toujours dans un mouvement lent, il fît glisser le tissus le long de mes cuisses avant de les écarter pleinement. Nabil se penchait au niveau de mon intimité. Un sentiment d'excitation et de peur me parcouru. C'était la première fois que Nabil et moi on partageait un moment aussi intime mais j'avais confiance en lui alors je le laissais faire car d'un autre côté même si j'avais un peu peur, je ressentais de l'envie. Sa langue venait frôler ma partie intime. La sensation de sa langue contre mon intimité me procurait une sensation étrange mais je m'y habitue rapidement lorsqu'il accentuait ses coups de langues. Un sentiment d'excitation naissait en moi et je me prenais même à aimer ce qu'il faisait. Les sensations qu'il me procurait étaient nouvelles mais elles ne me dérangeaient pas, au contraire. Lentement il insérait un doigt en moi tout en continuant d'embrasser mon sexe. À nouveau une sensation étrange prît possession de mon corps, la sensation de son doigt à l'intérieur de moi me surpris mais encore une fois il était doux dans ses gestes et j'oubliais bien vite ses sensations étranges à l'intérieur de moi. Les coups de langues de Nabil ainsi que son doigt qui entamait des va-et-vient rapides en moi me faisait gémir de bonheur, mon corps bougeait et se cambrait de plaisir. Je soupirais alors que des gémissements aigus venaient s'échapper de ma bouche. Je pinçais mes lèvres pour éviter de faire trop de bruits mais je n'y arrivais pas, le plaisir était trop intense mais avant d'atteindre la jouissance ultime , mon copain se stoppait et reviens vers moi. Nabil se replaça à ma hauteur puis il m'embrassait avec fougue. Il ne portait plus qu'un short. Je saisissais alors l'élastique de son short et le défaisait avant de leur faire glisser le long de ses jambes et de l'envoyer rejoindre nos autres vêtements sur le sol. Mon copain était excité, je le sais car je remarquais la bosse qui s'était formée sous son caleçon et c'est moi qui était à l'origine de ça. C'est moi qui lui provoquait cette sensation de plaisir, il avait envie de moi tout autant que j'avais envie de lui. Je le désirais autant que lui, j'étais toute aussi excitée que lui.

Voulant prendre à mon tour les devant et le satisfaire. Je passais ma main sur son caleçon en effleurant d'un geste brutale et maladroitement sa bosse, je m'excusais aussitôt.

— Je sais qu'au fond t'es pas désolé. Lâchait-il d'un air sournois.

Ce geste l'avait surpris, il avait laissé un râle rauque sortir de sa bouche. J'étais trop excitée pour réfléchir à quoi que ce soit, alors je passais ma main par dessus le bout de tissus qui retenait son sexe. Nabil se décollait de mes lèvres, reculant légèrement, il retirait son caleçon et me laissais voir pleinement son entre-jambe gonflée. De ma main droite je lui empoignais doucement, Nabil eu un mouvement de recul ne s'attendant sans doute pas à ce que je sois aussi entreprenante mais de mon autre main j'attrapais sa joue en prenant soin de rapprocher son visage du mien pour que je puisse profiter à nouveau de ses lèvres. Mes va-et-vient sur le membre de Nabil débutaient, ne manipulant pas très bien ce geste je préférais y aller doucement dans un premier temps. Mes gestes étaient lents et à la fois régulier. Mon brun posait sa main sur la mienne afin de me guider dans mes mouvements. Nous entamions ensembles des gestes plus longs, plus réguliers, plus rapides mais pourtant rien n'était brutal, tout s'accordait parfaitement. J'avais chaud, beaucoup trop chaud sauf que ce n'était pas la chaleur de dehors qui en était responsable, c'était Nabil. Mon corps brûlait d'envie pour lui.

— Qué estás esperando ? Dis-je contre ses lèvres.

Il comprenait très bien de quoi je voulais parler. C'était le bon moment, je me sentais prête pour passer à l'acte maintenant, de sauter le pas, je me sentais prête à accueillir Nabil en moi et à partager ce moment intime avec lui. J'avais assez confiance en lui pour le laisser faire, j'avais assez confiance en Nabil pour faire ma première fois avec lui. Il descendait alors du lit et prit la direction vers l'un des tiroirs de sa commode où un préservatif s'y trouvait. Il déchirait le papier qui y contenait la protection avant de la passer sur son membre durcit. Il revenait ensuite vers moi mais il ne passait pas à l'étape suivante.

— T'es sûr ? Me fixait-il plus que sérieusement.

— J'ai confiance en toi. Lui dis-je en l'embrassant. Y'a qu'avec toi que je veux le faire.

Il répondît à mon baiser et plaça son sexe à l'entrée de mon intimité.

— Si ça va pas tu m'arrêtes ok ? Embrassait-il furtivement l'aile de mon nez.

J'acquiesçais d'un signe de tête et le laissais gérer. Il rentrait en moi, doucement pour ne pas me brusquer ou me faire mal. Il continuait de s'immiscer un peu plus à l'intérieur de moi mais toujours calmement, pour que je puisse m'habituer à cette toute nouvelle sensation. Une vague d'excitation traversait mon corps tout entier, il me procurait de l'envie et je pouvais sentir mon bas ventre chauffer. Je le désirais plus que tout au monde. Une légère douleur se fît ressentir lorsqu'il poussait un peu plus en moi, mais cette douleur ne durait que quelques secondes car elle fut bien vite remplacer par le plaisir. Il me pénétrait encore jusqu'à être complètement en moi. Il ne bougeait plus, sans doute pour que je m'habitue à sa présence. Ce que je ressentais était étrange. Je sentais son sexe dure et gonflé à l'intérieur de moi mais ce n'était pas vraiment désagréable. Toutes les sensations qu'il me procurait étaient intenses. Son bassin commençait des mouvements qui furent d'abord lents. Il entamait des allers et retours en moi qui me faisait gémir de plaisir. Nos corps étaient parfaitement compatibles et s'emboitaient même à merveille. Nos respirations ainsi que nos gémissements se faisaient entendre ainsi que les coups de reins de Nabil. Nous nous embrassions sensuellement, il passait une main derrière mon dos et tout en s'enfonçant un peu à l'intérieur de moi, il retirait d'une manière habile mon soutien-gorge qui regagnait très vite nos affaires au fond de la chambre. Il caressait mon visage et replaça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je prenais son visage entre mes mains que je caressais à l'aide de mes pouces. Son poing étant appuyé à côté de moi sur le lit pour ne pas s'effondrer et m'écraser, de sa main libre il prit mon sein gauche qu'il finit par embrasser. Il l'embrassait et le lécha tandis que je gémis un peu plus sous lui.

— T'es trop belle. Grognait-il.

J'attrapais son visage pour l'embrasser en demandant l'accès à sa langue. Mes mains passaient derrière son dos où elles montaient et descendaient le long de ses muscles dorsaux. Sa tête rejoignait mon cou qu'il embrassait. Il le couvrait de bisous langoureux et de morsures. Ayant une peau sensible ce contact me provoquait une vague de frissons. Ma respiration devînt compliquée à gérer tout comme mes gémissements. Mon corps quant à lui se cambrait de plus en plus sous les va-et-vient de Nabil.

— Puedes..llevarlo..Couinais-je dans son cou.

Nos corps fusionnaient à la perfection, ses coups de reins étaient divins, Nabil était vraiment parfait. Il savait se montrer doux avec moi, il n'était ni brutal ni trop rapide, il gérait à la perfection. Le moment que l'on vivait était magique, chaque seconde qui passait me donnait un peu plus de plaisir et m'excitait d'avantage.

— Putain bébé..Continuait-il ses va-et-viens.

Son corps entier me surplombait de toute sa hauteur, ses bras se contractaient ainsi que le reste de ses muscles. Mon copain était divinement beau. Je passais mes doigts sur ses bras musclé et caressais sa peau. Mes doigts passaient ensuite dans ses cheveux bruns que je caressais et tirait doucement, un son grave sortit alors de sa bouche. Comme un bon nombre de fois depuis quelques minutes déjà, mon brun s'accaparait mes lèvres qu'il embrassait avec passion, il mordait ma lèvre inférieur avant de me murmurer quelque chose.

— T'es trop belle p'tit ange.

Ses paroles me laissaient un sourire inexplicable au bout de mes lèvres. La jouissance ultime arrivait, je le sentais, je ne pourrais plus me retenir encore longtemps. Les yeux de Nabil parcouraient mon corps chaud qui se cambrait de plus en plus mais alors que le sommet de mon excitation était proche il voulait que je le regarde.

— Regarde moi. Me quémandait-il en attrapant mon visage afin que je plonge mes yeux dans les siens. J'ai trop l'impression de voyager quand je te regarde, wallah j'me crois en Amérique.

Qu'est-ce qu'il avait des beaux yeux. Dans un autre mouvement de bassin, nous gémissions ensembles. Ma tête venait se nicher dans son cou tandis que je m'accrochais à ses épaules en lâchant un long gémissement pendant qu'il terminait d'aller et venir en moi ce qui venait mettre un terme à nos ébats. Nabil, lui, gémit à mes oreilles et un fin sourire s'installait sur mes lèvres.

À bout de force, Nabil séparait nos deux corps allant ensuite jeter le préservatif maintenant inutilisable. Je me sentais encore essoufflée des efforts que je venais de fournir et je peinais à retrouver une respiration normale. Mon copain revenait de la salle de bain, s'allongeant par la suite à mes côtés. Son torse se soulevait dû à sa respiration agitée, nos deux corps perlaient de sueur et nous reprenions peu à peu nos esprits. Ce moment de plaisir était tout simplement intense et beau. Nabil avait su rendre ma première fois formidable. Tout au long de l'acte il s'était montré doux et attentionné envers moi. Je ne regrettais en aucun cas d'avoir offert mon corps pour la première fois à Nabil, j'avais confiance en lui et je me sentais en sécurité dans ses bras, il savait prendre soin de moi et c'est tout ce qui comptait. Avec lui je me sentais aimée.

— Heureusement que ma grand-mère est sortit. Finissait par pouffer Nabil, fier par ce qu'il venait de dire.

— On aurait pu avoir de gros problèmes.

— Surtout moi. Se redressait-il pour m'embrasser de nouveau.

On avait du rester une demi-heure à glander dans son lit avant que je ne me rhabille, voyant les heures défiler sur mon téléphone. Nabil, lui, préférait encore rester allonger. Quel flemmard.

— Lève-toi gros tas. Lui ordonnais-je.

— Eh mais toi j'vais te niquer tellement fort que-

— C'est ce que tu dis tout le temps mais tu le fais jamais. Me moquais-je en enfilant mes baskets.

— T'a vu comment tu cherches la merde ? Se pinçait-il les lèvres.

— Attention je vais finir par croire que t'es une véritable tapette. Riais-je de plus belle.

C'est sur ses derniers mots que j'avais fini par cavaler jusqu'à la porte de sortie, bien trop peur des conséquences. Mais ça restait entre nous.

Suite à cette altercation, je reprenais donc ma route afin d'aller rejoindre mon meilleur ami qui m'attendait chez sa cousine.



[...]


𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬-𝐍𝐚𝐧𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞 - 𝟏𝟕𝐡𝟎𝟎

L'alarme du bat' venait de sonner et tout le monde avait vite décampé de sa chaise pour se diriger dehors. Je fus moi-même le premier à m'être taillé de la salle de classe, bien trop pressé de retrouver mon petit confort à Gag. M'avançant dans les couloirs de mon université je récupérais mon tél que j'avais laissé au fond de la petite poche de mon sac à dos pendant le cours de gestion. J'avais fini ma journée sur deux heures d'éco-gestion. J'avais le veaucer complètement en ébullition depuis que mon prof nous avais fait tout un monologue sur son cours que j'avais écouté qu'à moitié, préférant gribouiller quelques trucs de merde sur une copie blanche, histoire de me réveiller un peu.

Ce début de semaine commençait très mal, la météo annonçait de la pluie pendant sept jours et même de l'orage demain soir si ma mémoire était bonne. De deux, j'allais rater un parloir avec mon père et wallah que je prenais le seum, tout ça à cause de mes cours, puis Ad' voulait ap que je loupe une heure de maths pour que je l'accompagne voir le daron. Et de trois, j'allais manquer l'anniv de mon shrab Issam qui fêtait ses dix-huit piges ce week-end. Il avait prévu de faire une petite fête vendredi soir et comme je finissais à dix-huit heures ce jour-là, je savais que je pourrais jamais y aller. Le temps de prendre les transports en commun, de rentrer à la casa puis de me changer, la teuf serait déjà finit. Et puis j'avais déjà pas mal de taff à faire dans mon agenda donc j'allais encore devoir passer mon week-end derrière mes bouquins. Putain de bac sa mère.

— Vasy prend tout ton temps ! Gueulait Ad', les mains rivés sur son volant.

Ce con s'était garé juste devant le bâtiment sans penser aux gens qui s'étaient mis derrière lui et comme il venait de se faire klaxonner, il avait la pression.

— C'bon j'arrive ! Soufflais-je dans ma moustache.

Une vraie gonzesse à s'exciter pour un rien.

J'eus à peine le time de me poser sur le siège côté passager qu'il démarra à une vitesse folle, sans me prévenir ni même me laisser le temps de m'attacher, zeubi. Je vous promet qu'il devenait insupportable depuis qu'il s'était mis à bosser pour Rony, un gars pas très clair de Corbeil que je portais pas particulièrement dans mon cœur. Depuis qu'il avait filé un nouveau tél à mon reuf, "pour les affaires", je cite. Il arrêtait pas d'appeler et Tarik rappliquait au moindre service, bien trop déter pour empocher des billets de dix.

— Tu connais plus l'chemin de la maison ou quoi ? Fronçais-je mes sourcils en le voyant esquiver le panneau de notre zoo.

— J'ai une course à faire. Crachait mon reuf.

Il me cassait les couilles avec ses opérations de dernière minute, il pouvait pas gérer ses bails avant ? Je mettais mon chibre à couper qu'on se rendait chez son « boss », récupérer de la cons' avant d'aller livrer sur Corbeil. En plus d'avoir un vrai taff dans le bâtiment mon reuf bossait sur le rainté afin que je puisse payer mes études et la cantine de Yaya. Ça me faisait de la peine de voir que mon grand se sacrifiait autant pour nous alors qu'il avait rien demandé du haut de ses vingt piges. De toute manière il allait plus être seul maintenant. J'avais postulé dans différents magasins de sape sous l'aide de gazelle qui m'avait donné un coup de pouce pour faire des CV. On était sensé me rappeler dans deux semaines et je croisais juste les oid pour être pris, et pouvoir aider mon reuf côté finances.

— Ça va, ça se passe tes cours ? M'interrogeait mon grand.

— Ouais, tranquille..

— Baba voulait te féliciter pour ton bac mais tu connais c'est pas son truc les compliments. Ricanait Rikta.

— Chui sûr qu'il a des hémoroïdes rien que pour dire merci.

— T'es jnouné toi, wallah. Tapait-il un coup sur mon épaule, fixant toujours sa route.

On arrivait devant un vieille immeuble tout crasseux, encore plus sale que le notre. Je savais même pas comment ça pouvait être possible sachant que le nôtre était déjà tout pété. Mon frère se garait sur le petit parking avant de retirer le contact pendant que je détachais ma ceinture de sécurité. Je sortais le premier de la caisse pour sépo mon sac sur mes épaules, j'étais pas trop en confiance pour le laisser dans le coffre, y'avait beaucoup trop de rats dehors. La nuit avait commencé à apparaître depuis que j'avais quitté mon université mais c'est pas ça qui empêchait les gens de traîner dans le quartier. Mon reuf sortant à son tour de la gova, je le suivais de près comme mon père avant lorsque j'étais encore qu'un tipeu. Ad' saluait quelques mecs qui stationnaient devant le bâtiment y compris les gens qui s'y trouvaient dans le hall. Un jeune aux yeux bleus vint nous voir, il serra la main de mon frère avant de venir m'analyser de près comme si je n'était qu'un animale de foire.

— Il est avec moi c'est mon p'tit. S'exprimait mon reuf.

— Et bah il te ressemble pas trop. Caressait-il sa barbe mal taillée.

Enculé.

Le mec nous disais de le suivre, ce qu'on fit directement en le suivant jusqu'aux caves de l'immeuble. J'étais pas du genre à paniquer pour tchi mais j'avoue que l'endroit me mettait pas vraiment en confiance, entre les grincements de portes puis les gouttes d'eau qu'on entendait dû à des défauts de canalisations, j'me croyais dans un putain de film.

— C'est juste en face, je resterais pas loin au cas où. Nous ordonnais le blondinet en nous montrant du doigt le chemin.

On s'avançait donc vers une porte noir à la peinture toute écaillée, Ad' toquait par politesse puis rentrait à son tour dans la pièce, me tenant la porte sur mon passage. Deux hommes plutôt colosses coupaient des plaquettes de leur côté pendant qu'un jeune d'environ du même âge que oim comptait des billets, qu'il posait ensuite sur la petite table en bois sur laquelle les commandes allaient être emballés. Je remarquais que maintenant qu'un autre homme se trouvait dans la pièce, il était de dos et portait un sweat gris avec le diminutif de Gagarine sur le derrière. Quand il se retourna je reconnu illico son visage. Une bonne barbe de trois jours et des cheveux mal coiffés, il était toujours aussi cheum en fait.

— Mon frère ! Ouvrait-il sa grande gueule de rat, tapant une accolade amicale à mon reuf.

Il avait rien fait à mon frère pourtant mais j'sais pas, je l'aimais ap et je le sentais pas du tout.

— Comment va ton père ? Souriait-il à mon reuf.

C'est ça, fait genre de t'intéresser à sa vie, on me l'a fait pas à moi. Eh j'pouvais pas me le voir ce bouffon. Il prenait dix piges à blablater pour un rien, on avait pas son temps nous.

— J'ai compté tout pile chef, le compte est bon. Disait le petit jeune de tout à l'heure en lui tendant les billets qu'il avait compté auparavant.

Rony prenait les billets en mains qu'il comptait à son tour, marmonnant ses chiffres à voix basse. Ses sourcils se fronçaient tout seuls quand il arriva à son dernier billet.

— Tu peux me dire combien t'a trouvé tout à l'heure ? S'adressait-il au petit.

— Quatre-cent-vingt-

— Ah ouais ? Haussait-il la voix. Bizarre, parce que Snow a trouvé beaucoup plus.

Il nous faisait quoi là ? Il était en train d'accuser son propre petit de vol.

— Et bah peut-être qu'il s'est trompé. Se défendait l'adolescent.

Son boss dû pas apprécier sa remarque puisqu'il empoigna fermement son haut par le col, collant leurs deux visages face à face. ça sentait pas bon.

— Je t'avais prévenue, hein ? HEIN ?! Gueulait Rony, foutant un coup assez sévère au petit.

Je serrais des dents en voyant du sang couler le long de la tempe du jeune. Maintenant qu'il venait de se faire frapper, il allait encore moins vouloir l'ouvrir. J'aimais pas ce genre de personne qui se croyait tout permis simplement parce qu'elle se sentait plus pissé depuis qu'elle avait une petite côte de popularité.

— Dis-moi ce que t'a fait de mon pognon p'tit con où je te jure que-

Pauvre con, tu vois bien qu'il te dira rien.

Me remettant dans la conversation, un blanc venait de s'installer autour de nous et je comprenais pas pourquoi mon frère me faisait ses grands yeux de daron fâchés.

— Il a dit quoi là ? Grommelait Rony. Il m'a traité de con là ! Constatait-il, relâchant sa prise pour venir m'enchaîner à mon tour.

Heureusement pour moi que mon frère venait de le retenir de me mettre un coup. Ad' le menaçait à son tour de pas faire un truc qu'il pourrait regretter.

— Touche-le et j'te jure que tu finiras à la morgue. Crachait Tarik.

— Tu m'menaces Tarik ? Pouffait l'autre bouffon.

— Prend-le comme tu veux. Bougonnait mon grand, me poussant vers la sortie.

En un regard de sa part je l'avais compris. Je venais de niquer son plan thune et il allait me le faire payer de toutes les façons possibles.

————

Hello la team, comment ça va ?
Si je ne poste pas souvent c'est normal, j'essaye de me mettre quelques chapitres en réserve pour pouvoir les poster un peu plus tard.
En tout cas j'espère que le chapitre vous a plu, on se dit à très bientôt ! 😉

[Instagram : nyxialmd]

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro