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•19•

« J'me rappelle que tout va mieux quand j'me rappelle de rien »
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𝟐𝟎𝟎𝟔


Le petit cocon familial dans lequel je vivais s'était transformé en un véritable champs de batailles. Mon père avait ramené ma demi-sœur pour la journée afin qu'elle puisse passer son mercredi après-midi avec mon petit frère et moi. J'avais prévu à la base de passer mon après-midi avec mon meilleur ami, on avait programmé de se faire une séance cinéma chez lui et mon frère avait déjà prévu d'aller faire un saut chez l'un de ses amis du collège, tester un nouveau jeu vidéo.

Depuis la venue de Rima ma mère était furieuse. Et qui c'est qui prenait tout pour tout le monde ? Bah c'est bibi Maha évidemment. Dès le début c'est moi qui prenait tout dans la gueule alors comment vous dire que mon humeur allait de pire en pire et pour couronner le tout, mon copain m'appelait pour la quatrième fois en moins d'une demi-heure. On s'était engueulé la veille et on se faisait la gueule depuis, du moins sensé. Le principe de bouder à quelqu'un était de ne pas appeler la personne avec qui vous vous étiez pris la tête sauf que Nabil faisait clairement le contraire, si ce n'était pas des appels c'était des messages alors je n'avais plus eu d'autres choix que de lui répondre.

— Quand tu fais la gueule à une personne le but est de ne pas la rappeler-

— Ah bah enfin tu réponds ! Osait-il se plaindre. T'es vraiment une gamine sur ma vie !

— Holà cariño, t'a passé une bonne nuit ? Ouais bien sûr et toi ça va ? M'inventais-je une conversation à moi-même, imitant avec difficulté sa voix à moitié cassé d'en ce moment.

— Wesh t'es sah là ? Changeait-il de ton en une voix plus douce. Je te rappelle que j'ai pas eu mon boussah du soir.

— J'ai pas eu mon bonjour non plus et j'en fais pas toute une histoire. Grognais-je à travers mon téléphone.

— Toi tu t'es encore embrouille avec ta daronne..Devinait-il très bien le pourquoi du comment.

— Hmmh..Grognais-je à nouveaux dans ma moustache.

— M'agresse pas je t'ai rien fait-

— T'aurais pas un chargeur ? Le mien n'a plus de batterie. Rentrait ma demi-sœur dans ma chambre sans avoir toqué.

Nan désolé. Claquais-je sèchement.

Rima quittait ma chambre pour aller demander la même chose à mon frère. Je retournais donc à ma conversation avec mon copain.

— C'était qui ? M'interrogeait Nabil.

Je lui expliquais donc toute la situation et la seule réponse qu'il avait à dire c'est que c'était plutôt cool pour moi que je puisse passer du temps avec ma demi-sœur.

— Faut que je te laisse Nab, on est sensé aller faire un tour en ville pour montrer le zoo au parasite. Finissais-je en lui lançant un bisous avant qu'il ne me coupe.

— Genre t'allais raccroche sans me dire au revoir ? J'veux mon boussah moi ! Me réprimandait-il.

— Et tu l'as eu. Fronçais-je mes sourcils, ne comprenant pas où il voulait en venir.

Nan j'veux un vrai. S'impatientait-il alors que j'entendais ma mère m'appeler du salon, m'ordonnant de rappliquer vite fait bien fait.

J'ai pas le temps Nabil ! Tu-

— C'est toi qui prend dix ans, j'te demande rien zeubi ! Râlait-il.

Mouaaah ! C'est bon tu l'as ton bisous. Terminais-je par pouffer de rire en l'ayant entendu se foutre de ma gueule. Maintenant tu-

— Bisous mon ange. Me lâchait-il avant de raccrocher pour de bon.

J'en avais pas fini avec lui.

Je sortais donc de ma chambre rejoindre ma mère, mon frère et Rima au salon, tous les trois réunis sur le canapé tel une véritable petite famille recomposée. Ma mère me confiait deux billets de vingt pour que nous allions manger quelque chose dans le centre ville et pourquoi pas nous faire un ciné histoire d'apprendre à nous connaître, en tout cas c'est ce qu'espérait mon père mais il ne fallait pas compter sur moi pour être gentille.


[...]

On avait terminé au parc de la ville retrouver mon meilleur ami qui s'offrait une partie de foot avec quelques garçons de notre classe et d'autres faisant parti de la bande à Nabil, pour une fois qu'il jouait les sociables. Nabil s'était ramené en prime avec son petit frère qu'il venait d'aller récupérer à l'école. Il était plutôt calme et mignon.

— Et toi t'es qui, sa reuss ? S'adressait mon copain à ma demi-sœur qu'il désignait de la tête.

— Demi-sœur. Précisait la concerné que je n'allais pas tarder à allumer si elle continuait ses petits airs de princesse arrogante.

— Qui a trompé qui ? Me demandait Samy sans faire attention à ce qu'il venait de dire.

J'avais oublié qu'il était là lui aussi.

— Vasy bouge. Le poussait Nabil en l'envoyant faire une partie de football avec les autres.

Mon téléphone portable vibrant dans ma main, je souriais longuement en admirant une photo que mon meilleur ami m'avait envoyé depuis sa cuisine familiale. Ses parents possédaient un restaurant italien dans le centre ville et il arrivait souvent que Rafaël aille les aider quand on finissait plus tôt les cours où même pendant les vacances scolaires. Il faisait actuellement le pitre en cuisine en se faisant une partie à lui seul de bière-pong en attendant les commandes des prochains clients qui ne devraient d'ailleurs pas tarder à arriver. Deux jours que l'on ne se parlait plus beaucoup car il avait été absent les deux jours d'avant et sa messagerie répondait occupé lorsque que j'avais essayé de le joindre. J'avais rapidement commencé à m'inquiéter à son sujet mais je pouvais maintenant décompresser après avoir reçu un signe de vie de sa part.

Recevant un ballon en pleine figure qui ne tardait pas à me sortir de mes pensées, j'insultais l'accusé dans ma propre langue maternelle, lui jurant de lui faire sa fête. Je ravalais très vite mes mots en analysant la bouille honteuse du frère à Nabil s'avancer jusqu'à nous, je n'avais même pas vu qu'il était allé jouer avec les garçons.

— T'a de la chance d'être trop petit pour que je te frappe comme il faut ! L'engueulait Nabil. On lui dit de faire attention et il fout sa merde !

— Está bien. Tentais-je de minimiser la situation.

— C'bon de rien du tout, t'a vu le cri que tu m'as lâché quand tu t'es bouffé la balle ? Se permettait-il d'appuyer sur la zone impacté de mon visage, c'est-à-dire mon nez. Et t'excuse pas surtout Yanis !

— Mais j'ai pas fait exprès ! Se défendait innocemment son petit frère, soufflant comme un bébé en entendant les râles de mon copain.

— Bah mon iep dans ton cul tu verras si ça sera pas fait exprès. Chopait-il son frère par le bras pour qu'il s'assoit à côté de nous. Et souffle même pas parce que quand j'vais donner toutes tes petites voitures de courses aux œuvres caritatives, tu vas bien chialer ta race.

Quittant les yeux de mon portable que j'avais pris dans mes mains afin de répondre à un message de mon père qu'il m'avait envoyé quelques minutes plus tôt, je me figeais sur place en apercevant au loin une vieille connaissance que mes parents considéraient comme une personne faisant parti de la famille depuis qu'il était gamin et que je considérais moi-même comme un grand frère avant que les choses ne dérapent entre nous. C'était lui. Ivan, un garçon maintenant âgé de dix-neuf ans avec qui j'avais grandi durant mon enfance car son père était l'un des amis d'enfance à mon père ce qui faisait qu'on s'était beaucoup vu étant petit. On traînait souvent ensembles, on rentrait du collège à deux puis on allait se prendre un goûter chez l'un. J'avais arrêter de le fréquenter le jour où il m'avait fait comprendre qu'il m'aimait un peu plus que bien et qu'il ne me voyait plus comme une petite sœur ou bien une amie. Il avait gâché des années d'amitiés ce matin là, car oui, j'avais appris ce gros détail un beau matin en me rendant à mon lycée. J'avais décidé de couper directement les ponts avec lui afin d'éviter qu'il y ait des petites confusions entre nous, sauf qu'il n'avait pas eu l'air de bien comprendre les choses puisqu'il n'avait pas arrêté de m'appeler durant la journée et je me rappelle que mon téléphone débordait d'appels en fin de journée. Avec le temps il avait arrêté d'essayer de me joindre et depuis maintenant deux ans je n'avais plus eu de nouvelles de lui jusqu'à aujourd'hui. Il avait laissé sa barbe pousser et je devinais bien qu'en dessous sa veste en jean noir, il avait dû prendre pas mal de masse vu le nombre de fois où il allait à la salle à l'époque. Nos regards se croisaient, l'impression que le temps s'était arrêté me frappait en plein visage, mon cœur qui battait à la chamade comme si je venais de m'être tapé un marathon. C'était à ce moment là que mon copain venait entourait l'un de ses bras autour de mes épaules, arrachant un regard plus que mauvais qu'Ivan adressait à Nabil qui souriait à pleine dent en ayant vu Tonio s'être ramassé sur le gazon après un tacle amicale de la part de Tarik. Ses yeux foncés me reluquaient de bas en haut et je pouvais lire dans ses prunelles que l'envie de venir vers nous y était, cependant il baissait sa garde en rivant ses yeux vers l'une de ses poches de pantalon, il y sortait son portable et avait l'air de répondre à un appel. Il dérivait une nouvelle fois ses yeux vers moi laissant apparaître un sourire en coin au bout de ses lèvres, sûrement dû à son appel qu'il entretenait. Me lançant un clin d'œil malicieux il reprenait sa marche jusqu'à la sortie du parc, me laissant reprendre à présent une respiration normale et un visage impassible pour ne pas éveiller les soupçons.

Qu'est-ce que son clin d'œil voulait dire ? Et son sourire nonchalant que je rêvais de lui retirer. Je croisais simplement les doigts pour ne pas qu'il ne vienne foutre sa merde dans ma vie.

[...]


Alors que je m'étais endormis profondément après une heure passé à trouver le sommeil, je grognais contre mon oreiller lorsque que j'entendais la sonnerie de mon téléphone retentir sur ma table de nuit. À deux doigts de perdre la vue en m'étant prise toute la lumière de mon portable en pleine tronche, je répondais tout de même à mon appel, sans voir qui c'était.

— Je te dérange ?

— Tu me dérange jamais Rafaël..mais évite de m'appeler en pleine nuit. Bâillais-je entre deux temps.

Je savais qu'il était du genre couche tard mais de là à m'appeler au beau milieu de la nuit ce n'était pas son genre. Sa voix était comme bizarre, il avait l'air paniqué et il bégayait.

Qué pasa ? L'interrogeais-je, rehaussant mon coussin contre ma tête de lit afin de m'y appuyer.

Rien je..S'arrêtait-il net alors que j'entendais une grosse voix masculine parler derrière le combiné.

Je me doutais qu'il bossait encore au resto de ses parents, il m'avait dit qu'il rentrait pour dix-huit heures chez lui mais je me doutais qu'il m'avait menti. Son père lui mettait une pression de dingue parce qu'ils avaient pas mal de problèmes financiers, ce qui fait que Rafa aidait quelques fois pendant le service du soir alors qu'il rentrait à peine à trois heures à la maison alors qu'il se levait dans les six heures pour ensuite enchaîner les cours du lycée. Résultat il somnolait en cours et se faisait allumer par les profs.

— Rentre chez toi Rafaël. Lui ordonnais-je sèchement. T'es crevé et faut que tu te dormes.

— J'peux pas y'a encore tout le ménage à faire, y'a la réserve à ranger et j'peux pas laisser mon frère tout seul. S'entêtait-il dans ses propos.

— C'est pas normal que tu bosses autant pour ton âge et puis ton père peut bien aller se faire foutre. Bougonnais-je, agacé par sa situation. Et comment ça se fait que personne ne dit rien ?

Dans le fond ça m'énervait que son père puisse faire tout ce qu'il voulait tout en menant sa petite famille à la baguette. Je rêvais d'aller lui balancer mes quatre vérités mais mon meilleur ami me tuerait pour avoir ouvert ma bouche. Il avait trop peur des conséquences et il ne voulait pas décevoir son père, il comptait beaucoup trop à ses yeux.

— On s'en fout de ça le problème vient pas de là- Je dois te laisser meuf-

— Mais att-

Trop tard, il avait déjà raccroché. J'espérais simplement que sa situation allait s'améliorer.

Après m'être faite dérangé dans mon sommeil je me lisais quelques pages d'un bouquin que j'avais piqué à ma mère la veille, pensant qu'il allait me faire plus facilement dormir puisqu'en général je pouvais rapidement tomber de fatigue en lisant un livre. Sauf que je n'avais pas prévu que l'histoire soit intrigante et pleine de rebondissements, alors je me mis un marque page là où je m'étais arrêté, j'avais repris mon portable puis brancher ma paire d'écouteurs afin de me mettre quelques chansons qui me ferait passer le reste de ma nuit. La fatigue revenu peu à peu et je m'endormis comme un véritable petit bébé.

[...]

Deux jours étaient passés.

Écoutant la radio du matin je me brossais les cheveux que j'assemblais ensuite en une queue de cheval, prête à aller bosser pour un samedi matin. J'avais prévu d'aller donner un coup de main à ma mère à son salon de coiffure plus que blindé depuis ses dernières semaines, elle était presque complète pour le mois. Il était normalement convenu que ma sœur passe ensuite me chercher le midi pour qu'on aille manger en ville puis elle me déposerait ensuite à la maison. Maquillant mes cils à l'aide d'un mascara acheté fraîchement la veille, je râlais dans ma barbe lorsque mon pinceau virait sur le coin de ma paupière externe, créant un véritable pâté noir. Je venais de me faire bousculer par mon frère qui se levait à peine de son lit vu la sale gueule matinale qu'il avait. Pas de salut ni de désolé, c'est avec un grand sourire que je lui offrais ma plus belle des balayettes, attrapant ensuite un coton imbibé de démaquillant.

— Mais putainnn ! S'écriait Imrân une fois ses fesses à terre. T'es vraiment chiante !

— Je l'aurais pas été si tu m'avais pas poussé pour te rincer la boca. M'admirais-je dans le miroir, satisfaite de mon maquillage.

J'allais maintenant au salon retrouver ma mère qui m'attendait de pied ferme devant la porte d'entrée qu'elle refermait à double tours une fois partis. On arrivait rapidement à son salon puisqu'il n'était pas très loin de la maison, les lumières d'intérieurs étaient déjà allumés et deux clientes logeaient côte à côte sur des sièges en cuir noir, l'une avec de l'aluminium dans les cheveux et l'autre munie d'une simple chevelure trempé par un shampoing. Ma mère se garait sur le trottoir d'en face, attirant le regard de sa collègue Lyvia qui avait ouvert le salon pour aujourd'hui. Je disais poliment bonjour en rentrant dans le salon, je m'en allais dans le bureau de ma mère afin de déposer mes affaires que je calais sur une chaise vide de la pièce. Je me dirigeais sur le comptoir regarder le planning de la matinée et effectivement nous étions complets. À peine le temps de m'être débarrassé de mon manteau que deux autres clients étaient déjà venu dont un homme qui m'était inconnu pour le moment, ce devait être un nouveau client. Je l'accueillais comme il se doit, prenant ses coordonnées en compte pour vérifier qu'il avait bien rendez-vous, je l'installais ensuite parmi l'un des sièges de disponible.

M'apprêtant à attaquer une coloration sur l'une des clientes, je tournais la tête face à la porte d'entrée qui retentissait comme à chaque fois qu'une personne passait la porte. Un ensemble de sport et une casquette à l'envers en plein mois de mars, il n'y avait que Lukas pour s'habiller comme ça. Il était normalement sensé être en train de vendre des stupéfiants à cette heure là, bizarre qu'il venait me rendre visite. Je retirais donc mes gants de protection que je posais juste à côté de mon matériel utilisé pour ma teinture. Nous nous offrions un simple sourire en guise de bonjour.

— Qu'est-ce que tu fous là ? Marmonnais-je dans son oreille, faisant style signe à Lyvia que je sortais dehors, juste devant l'entrée.

— Et toi pourquoi tu réponds pas quand on t'appelle ? Me reprenait Lukas.

En réfléchissant un peu j'avais directement compris qu'il était seulement venu ici à cause d'Ivan.

— Il t'a envoyé ? Pouffais-je nerveusement en comprenant qu'Ivan me l'avait envoyé jusqu'ici.

C'était ça son problème. Il mêlait les gens à ses problèmes et il me mettait en prime des personnes sur le dos malgré que j'appréciais pas mal Lukas.

— Je te rappelle qu'il bosse avec moi et que ses problèmes sont aussi les miens quand il me les met sur le dos. Jouait-il les victimes. Et j'ai pas envie d'être dans vos histoires alors si tu pouvais répondre au moins à un de ses appels ça m'arrangerait. Reprenait-il sa route sans même me dire au revoir.

Personne ne t'a demandé d'accepter d'être dans nos histoires.

[...]


𝐃𝐨𝐦𝐢𝐜𝐢𝐥𝐞 𝐝'𝐇𝐚𝐧𝐚 - 𝟏𝟔𝐡𝟒𝟓

Après une longue et fatigante matinée de travail, j'avais décidé de passer chez mon ami d'enfance avant de devoir rentrer à la maison une bonne fois pour toute. Je ne m'étais pas retrouvé complètement seule avec ma copine puisqu'il y avait une autre fille, Naoual, avec qui j'avais sympathisé dès le début lors du début d'année. Et comme ses deux malines savaient que je me rendais régulièrement au salon de ma mère pour aller l'aider, elles ne s'étaient pas prié pour me demander quelques services capillaires à leur donner que je comptais garder en mémoire afin d'y réfléchir calmement. On s'était assise toutes les trois autour de la table de la salle à manger, boire une brique de Capri-Sun tel des gamines de six ans, à parler des derniers potins qui couraient dans les couloirs de notre lycée. C'était tout ce qu'on aimait, se raconter nos vies, discuter des différents ragots en buvant une bonne tasse de chocolat chaud selon les saisons. Si pour elles tout allaient pour le mieux ce n'était pas mon cas puisque j'avais croisé Ivan au parc deux jours auparavant et j'avais maintenant peur de le revoir en ville. Je savais qu'il viendrait foutre sa merde entre Nabil et moi.

Voilà que je me perdais dans mes pensées sirotant toujours mon jus de fruit à la paille, inquiète de ma situation actuelle. Hanal me lançait un coup de coudes ce qui me réveilla automatiquement de ma pensée.

— Tu nous écoutais plus du tout meuf. Me fit remarquer Hana après m'avoir analysé de près avec ses yeux chocolats. Tu pensais à quoi ?

— J'ai revu Ivan y'a deux jours..au parc. Finissais-je par lui avouer ce qui me tourmentait vraiment.

Les prunelles de ma meilleure amie virait aussi rond que des billes, elle aussi était choqué de cette nouvelle comparé à Naoual qui ne comprenait rien de rien étant donné qu'elle n'était pas au courant de l'histoire.

— Et il était comment ?! S'emballait Hana. Il t'a vu ? Et Nabil alors-

— Laisse-la respirer tu l'étouffes avec toutes tes questions. En plus je sais même pas qui c'est ce Ivan. Boudait Nao' après avoir croisé ses bras pour paraître plus crédible.

— C'est son ex. Lui balançait ma meilleure amie qui sirotait les dernières gouttes de sa brique.

Rectification. Ce n'était pas mon ex, on s'était embrassé seulement une seule fois sans raison particulière pour ma part mais rien de plus. C'est vrai qu'on avait l'habitude de faire quelques siestes ensembles mais c'était avant que les choses ne deviennent ambiguës.

— C'est pas mon ex. Corrigeais-je Hanal qui continuait de penser le contraire.

— Vous dormiez ensembles-

— C'était comme un frère, y'avait pas d'arrière pensée. Me défendais-je comme je le pouvais.

— Mais tu dors jamais avec Imrân pourtant et en plus vous vous mettiez des cœurs..Affirmait-elle son point de vue. Tu peux pas mettre ça à n'importe qui Mahalia.

Je regrettais maintenant de lui en avoir parlé car je savais qu'elle me ferait tout un monologue là-dessus. Et j'avais eu raison.

— Elle a raison. M'enfonçait un peu plus ma copine Naoual en se rangeant du côté adverse.

— Oui bon c'est bon, vous êtes toutes contre moi point. Me renfermais-je sur moi-même.

J'assumais parfaitement d'être une enfant et où était le problème ?

— Te vexe pas bébé. Se moquait Nao' qui décidait de m'embêter pinçant l'une de mes joues comme Nabil avait l'habitude de le faire.

— Le pire c'est qu'il m'a vu aussi et on s'est regardé. Me perdais-je de nouveau dans le sujet, fixant la table boisée de ma meilleure amie.

— Et il t'a regardé comment ? Me posait Hanal.

— À ton avis ?

— Toujours avec ce petit sourire arrogant ? Souriait amèrement Hana.

— Toujours.

J'avais pas prévu de parler de ça avec Nabil parce que je savais qu'il deviendrait parano pour un rien et vu comment il était jaloux, j'étais très mal barré.

— Je sais que tu vas pas en parler à Nabil parce que je te connais mais je te conseille de le faire. Me disait Hana.

Et croyez-moi que j'aurais dû le faire.

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J'ai donc décidé de bloquer pour l'instant l'histoire en 2006, en espérant que le chapitre vous a plu.

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