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« Je veux qu'ils vivent leurs rêves, pour ça je serais blindé »
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𝐌𝐚𝐫𝐛𝐞𝐥𝐥𝐚, 𝐄𝐬𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 - 𝟏𝟗𝐡𝟑𝟒

Retirant ma paire de Nike à mes iep plus que transpirant après une longue balade en ville, je jurais dans ma barbe en découvrant l'état de la baraque dans laquelle on l'avait laissé des heures plus tôt. On laissait la maison quelques petites heures à S-Pion et à l'arménienne que le salon s'était déjà transformé en une vrai piste de danse avec les putains d'enceintes qu'ils nous avaient mises. Je roulais déjà des yeuz en entendant du zouk passer dans mes oreilles, j'étais sûr que Stan était derrière tout ça, il kiffait trop faire la fête et lui mettre pleins de sons de chez lui dans sa te-té, et vu comment la brune s'éclatait sur le son qui passait, on pouvait être sûr qu'elle nous saoulerais jusqu'à la fin du séjour avec ses sons de love. Sois disant qu'ils étaient restés se reposer, mon cul, chui sûr qu'ils avaient dansé toute l'aprèm ces flemmards. Rien qu'à voir les paquets de chips et les canettes qui trainaient sur la ble-ta.
En notre absence, je sais pas où était passé l'anglais depuis ce matin et puis de façon je m'en branlais complet son absence me faisait des vacances.

— J'connaissais pas cette facette de toi Mahalia ! S'exclamait S-Pion après avoir fait tourné la latina sur elle-même en guise de pas de danse.

— Y'a beaucoup de choses que tu sais pas. S'arrêtait la concerné de danser pour reprendre ses esprits, tellement elle s'était épuisée à gé-bou de partout.

Qu'elle était belle, ma vie.

— Rangez-moi ça au lieu de brailler pour un rien. Râlait Karim en désignant leur bordel du bout des doigts.

Voulant détendre un peu l'ambiance elle le chopait par le bras en l'entraînant sous les rythmes musicaux qui tambourinaient sous nos pieds. Loin d'être naïf il l'envoyait gentiment bouler pour lui faire comprendre qu'elle l'aura pas juste avec une simple chanson. Sohan déconnectait les enceintes pendant que Maha virait tout leur bordel. Pour ma part je prenais chemin vers les escaliers prendre une douche bien froide, j'avais trop chaud zeubi.

Ma valise déjà ouverte qui débordait d'affaires que j'avais la plus grande des flemmes de ranger depuis notre arrivée en Espagne, je prenais un calbar, des affaires de rechanges confortables que je comptais garder pour la nuit. En ce qui concernait les sapes je les étalais sur lit parce que je m'habillais toujours dans ma chambre pour laisser la place à l'un de mes boug qui aurait besoin lui aussi de la salle de bain. Je prenais ensuite mes produits de douche puis ma serviette que je préférais laisser dans ma piaule comparé à certains qui se gênaient pas pour laisser traîner leurs affaires de toilettes un peu partout. Pénétrant à peine dans la salle d'eau je refermais directement la porte derrière oim, posant mes vêtements par terre par manque de places vu que les affaires de Nader et de miss parfaite prenaient un placard tout entier. Me chauffant l'eau de la douche le temps de me désapper, mon veaucer se prenait un beug complet en voyant le parfum de mon ex traîner sur le meuble du lavabo. Y'avait qu'elle pour avoir ce parfum parce que Béa mettait d'autres marques et j'étais le seul à lui avoir offert le dernier Victoria Secret de l'époque. Elle l'avait gardé. Elle avait gardé mon cadeau et elle l'utilisait bien comme il faut vu le peu de parfum qu'il restait dans le flacon, il restait qu'un petit fond. Quand je pense qu'elle faisait la meuf à faire genre qu'elle avait jeté tout mes cadeaux, elle m'avait bien mytho cette fourbe. Ça m'arrachait tout de même un sourire de voir qu'elle avait encore une partie de moi avec elle. Ça allait lui faire tout drôle le jour où je lui re-balancerais ce détail à la gueule.

Partant me laver, de l'eau froide coulait sur mon corps tout entier, je sentais des gouttes d'eau perler le long de mes épaules lorsque je désactivais le pommeau et que je me savonnais enfin. Je réfléchissais à ce que je ferais une fois arrivé sur Paname, fallait que je découvre ce que « son » Naël cachait. Je me l'étais promis.
Terminant ce que j'avais à faire j'entourais ma serviette autour de ma taille, séchant vite fait mes veuch trempés par le soin qu'ils venaient de subir. J'enfilais mon caleçon attrapant par la suite mes affaires qui valsaient sur l'une de mes épaules avant que je ne sorte de la pièce, terminer de m'habiller dans ma chambre. Croisant mon zinc Casper sur mon chemin, on se fit une petite accolade avant qu'il n'aille à la même pièce que moi quelques secondes plus tôt. Comme d'hab je perdais pas de temps pour me changer, voulant aller me faire une partie de poker avec Ilinas, Abdel et Samy. Abdel et Samy voulaient une revanche après qu'ils se soient fait couchés par 'Linas et moi-même.

Je retournais maintenant au salon aider mon grand et Nader qui revenaient du supermarché d'à côté, c'était les seuls à être parti plus tôt du centre ville pour aller faire quelques courses. Je partais les aider à décharger les sacs pendant que tout le monde arrêtait ce qu'il était en train de faire pour aller mettre la main à la pâte. Même la petite che-ri s'était bougé le cul pour nous filer un coup de main et sah ça faisait plaiz qu'elle mette ses manières de técô. C'était pas notre shrab de cœur ça c'était sûr et certains mais elle faisait quand même des efforts pour qu'on s'entende bien. Depuis qu'on avait atteint notre dernière semaine de séjour, elle évitait de s'isoler dans sa chambre et passait maintenant ses réssoi en bas avec nous, elle essayait même d'engager la conv' avec mes gars sauf Lukas avec qui ça passait vraiment pas pour l'instant, mais j'sentais que y'avais un truc louche entre eux deux. Ils s'entendaient ap ça c'était sûr mais y'avait comme une gêne entre les deux alors qu'ils se gênaient pas pour se chicaner dès le matin. Je pense que ce serait une affaire à suivre pour ces deux-là.




[...]




𝐋𝐲𝐜𝐞́𝐞 𝐃𝐨𝐢𝐬𝐧𝐞𝐚𝐮, 𝟐𝟎𝟎𝟔

Ma professeur d'anglais étant absente, je venais d'embarquer Hana parmi les différents terrains de sport que possédait notre établissement, comme nous n'avions donc pas cours. Si ma mémoire était bonne Nabil avait cours de sport en ce moment même et il n'aurait qu'une seule heure de pause pour le midi comparé à moi qui en avait deux pour la journée. M'asseyant un peu plus loin de la piste de course, dans les gradins, je surveillais d'un œil observateur mon petit copain en train de râler à moitié sur l'un de ses camarades de classe qui n'avait apparemment pas rattrapé le témoin à temps. La classe à Nabil faisait du relai-vitesse, je me rappelle qu'il s'était de nombreuses fois plaint d'être tombé sur un trinôme de merde comme il aimait si bien le dire, car non ce n'était pas lui qui choisissait avec qui il voulait être mais sa professeure. D'un côté c'était compréhensible, quand il tombait avec ses copains il devenait un véritable moulin à parole en cours et préférait faire des pendus ou des morpions avec ses amis plutôt que d'écouter ses cours. Il allait droit dans le mur si il comptait continuer dans cette voie là, c'était sa dernière année de lycée et il gâchait tout pour des débilités.

— J'reviens, je vais voir ma femelle ! Alertait-il quelques camarades avec qui il avait l'habitude de traîner, après que sa prof ait autorisé à sa classe de prendre cinq minutes de pause.

— Quand je dis qu'il a des problèmes..Pouffait timidement ma copine avant que Nabil n'arrive.

Hana se décalait sur le côté, enfilant une paire d'écouteurs pour se distraire un peu. Nabil posait rapidement ses lèvres sur les miennes attrapant une mèche de mes cheveux du bout des doigts qu'il enroulait autour de son index. Ses joues encore rougies par l'effort physique qu'il venait de faire, je lui tendais ma bouteille d'eau que j'avais sorti de mon sac à dos en arrivant.

— Tu gères de ouf. Me remerciait-il, approchant ses lèvres de ma bouteille.

Je pouffais timidement en remarquant une goutte d'eau perler au coin de ses lèvres que j'essuyais par la suite à l'aide de mon pouce lorsque monsieur se mettait à me faire la tête simplement parce que je lui rigolais au nez. Nous rigolions deux-trois minutes avant qu'il ne change totalement de sujet, notamment notre programme du vendredi après-midi puisque nos professeurs seraient absents. On avait prévu de se faire un ciné sauf qu'apparemment Nabil s'était fait collé pendant quatre heures pour avoir répondu et insulté son prof de français, une dame qu'il ne pouvait pas se voir en peinture depuis qu'il l'avait eu en seconde. D'après ses plaintes elle était du genre ronchon et complètement sur votre dos quand elle ne vous aimais pas, ce qui était clairement le cas de Nabil mais il n'arrangeait en rien sa situation en répondant à ses piques, malgré qu'elle aussi le cherchait pas mal.

— Tu t'emballe pour rien-

— Mais c'est toi tu m'énerves à faire le malin ! T'es en train de gâcher inutilement ton année Nabil ! Pinçais-je brusquement son torse ce qui le fit plus rire qu'autre chose et au passage, aggraver ma colère.

Il prenait jamais rien au sérieux.

— Quand t'auras fini de rigoler bêtement et de devenir plus mature peut-être qu'on pourra parler. Soufflais-je en ramassant mon sac, descendant par la suite les escaliers, suivi de Hanal qui me rejoignais aussitôt.

Nous retournions dans le hall du lycée, allant en permanence le temps d'attendre midi pour aller manger. Il n'y avait personne dans la salle hors-mi un groupe de filles derrière lequel nous passions devant pour aller nous asseoir un peu plus loin.

— Bah oui, sucer les plus grands ça rapporte pas toujours. Me piquait l'une de mes camarades de classe en parlant bien fort à l'une des ses copines.

J'y crois pas. Elle était simplement jalouse parce qu'elle était sur mon copain depuis l'année dernière et qu'elle se faisait toujours recalé alors que moi je n'avais pas eu besoin de lui courir après pour m'être mise avec lui. Attaquer les gens inutilement, c'était du Shayane tout craché.

— Se faire trouer le cul aussi apparemment. Lui renvoyais-je son pique.

— T'a dit quoi ?! S'emballait la concerné.

— T'a très bien entendue alors pourquoi tu fais genre ? M'énervais-je à mon tour. Tu sais des mecs y'en a pleins d'autres alors que je te conseille d'arrêter de tourner autour du mien si tu veux pas que j'aille balancer ce qu'on sait toute les deux. Lui lançais-eu un clin d'œil qui la glaça sur place.

Bizarrement ses yeux revolver se transformaient vite en des petites prunelles de merlan frit. Je venais apparemment de toucher un point sensible et je comptais bien m'en servir le jour où elle aurait décidé d'être sur mes côtes. La permanence se terminait finalement dans le calme, pour nous occuper un peu on avait décidé de se faire un baccalauréat avec Hanal histoire de faire passer le temps.

Fin du flashback.




[...]




𝐒𝐚𝐧 𝐉𝐮𝐚𝐧, 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐨 𝐑𝐢𝐜𝐨, 𝟐𝟎𝟏𝟕 - 𝟏𝟗𝐡𝟐𝟓

Après m'être vêtu d'une simple combinaison noir à dentelle que je comptais garder certainement une heure ou deux, le temps du repas familiale qui avait lieu ce soir. Je terminais de nouer les beaux cheveux ondulés de ma nièce parmi deux petits chignons qui lui allait à ravir. La porte de la salle de bain s'entre-ouvrait sur le père de Thaïs, Malcolm, d'origine malgache. Il bossait sur des chantiers depuis tout jeune et c'est en ayant été un « employé » à mon père qu'il avait rencontré ma sœur. Je ne le voyais pas beaucoup dans l'année puisqu'il travaillait très souvent, notamment pendant les vacances d'été et celle de Noël, mais il s'était exceptionnellement arrangé avec son patron pour prendre quelques jours de congés et profiter de sa petite famille.

— Comment va le soleil de ma vie ? Souriait mon beau-frère en voyant la bouille d'ange de sa fille tirer la langue face au miroir devant lequel nous étions.

Thaïs avait peut-être été un accident, je ne regrettais pas du tout que ce petit monstre soit l'enfant de ce charmant homme. Il était si adorable avec sa fille que la mère en était presque jalouse. Ils formaient une très belle famille et j'avais hâte de la regarder s'agrandir même si Inna ne voulait pas du tout de deuxième enfant pour le moment. Sa dernière grossesse l'avait beaucoup trop achevé, elle n'était physiquement pas prête et mentalement non plus. Cependant son compagnon était plus que prêt à remettre un enfant en cours, il n'attendait plus que le feu vert de ma grande sœur.

— J'attend toujours mon neveu sinon. Le taquinais-je un peu.

— J'y travaille. Me faisait-il léger un clin d'œil .

La porte de la salle d'eau s'ouvrait un peu plus, l'un de mes cousins venait nous prévenir que tous le monde nous attendais devant le portail afin que chacun se répartisse dans chaque voitures distinctes. Je libérais ma nièce que je laissais partir devant avec son père, je refermais la porte derrière nous puis les suivais jusqu'à dehors. Je montais en voiture avec mon père, voulant un peu profiter de lui étant donné que je ne l'avais pas beaucoup depuis mon arrivée ici, on se croisait seulement et il avait toujours quelque chose à faire en ville mais maintenant que tout le monde était présent il comptait bien prendre un peu de temps pour nous. Nous n'étions que quatre dans la voiture en comptant mon beau-frère et sa fille qui somnolait à moitié dans ses bras. Mon père me demandait des nouvelles de Naël qui était retourné sur Londres après notre retour d'Espagne, il avait encore certaines affaires à notre ancien appartement alors que pour ma part j'avais déjà tout anticipé depuis le début afin d'éviter à faire des aller-retours constamment. Il allait devoir en plus enchaîner les fêtes de son côté chez sa famille avec tout ses oncles et tantes, y compris sa sœur, ses cousins et ses cousines. Parler de famille me rappelait que ma « demi-sœur » allait passer une fois de plus ses festivités en compagnie de sa mère, elle ne fêtait jamais les périodes de Noël avec nous puisque je ne pouvais pas me la voir y compris ma mère ce qui était complètement normal. Ce n'était pas l'occasion qui manquait à mon père de pouvoir passer les fêtes avec sa troisième fille. Mais il ne préférait pas le faire, car la fin d'année était la seule période qui lui permettait de passer du temps avec ma mère, puisqu'elle mettait de l'eau dans son vin exprès pour ne pas plomber l'ambiance même si l'envie lui manquait de recaler quelques fois mon père. Il profitait un maximum des événements afin de passer du temps avec elle, c'était sa façon à lui de se faire pardonner. Du moins c'était mon avis.

Arrivant sur le parking du restaurant familial auquel nous allions depuis que j'étais enfant, je me remémorais quelques souvenirs d'enfance que j'avais eu avec ma sœur et mon frère, c'était une bonne époque où nous n'avions pas de problèmes entre mise à part les disputes futiles que j'avais avec mon petit frère. Posant un talon sur le sol, je croisais le regard dur d'Inna qui me reluquait de bas en haut depuis que nous étions arrivé sur le parking, on faisait parti des derniers à être arrivé à bon port. Mon père fut l'ultime à sortir de son véhicule, il refermait sa bagnole puis nous le suivions de près jusqu'à l'intérieur de l'enseigne. Mon père avait commandé une grande table en forme de cercle où il s'était mis juste en face de ma mère, je pouvais parler qu'il en avait fait exprès, comme toujours. À mon plus grand des bonheurs je fus très loin de ma grande sœur qui se trouvait à l'autre bout de la table accompagné de sa petite famille. Mais ce n'est pourtant pas ça qui l'empêchait de mal me regarder. Elle cherchait bien la merde ce soir. Il fallait que je fasse abstraction de sa provocation où j'allais gâcher notre second dîner de la semaine des festivités. J'observais finement le menu que je contemplais avec l'une de mes cousines, Anousha que je n'avais pas revu depuis le dernier repas chez ma mère où Nabil était venu. J'avais prévu de me prendre un simple plat local servi avec du saumon frais. Une charmante serveuse vint à nous pour prendre nos commandes, mon père commençait sa liste puis il dérivait sur ma commande à moi que je listais à la serveuse. Mon père paraissait étonné de ma demande étant donné que j'avais l'intention de ne prendre d'un plat, n'ayant pas vraiment d'appétit pour ce soir. J'étais sur le point de lui répondre sauf que ma sœur se décidait à me couper la parole au même moment.

— Peut-être qu'elle préfère le caviar papá. Souriait ma sœur de façon arrogante. Tu sais les top modèles ne mangent pas la même chose que nous, il parait même qu'ils ont des goûts plus raffinés que les nôtres.

Elle voulait jouer, on allait jouer. Mais il ne fallait pas venir se plaindre juste après.

— C'est sûr qu'une vieille boîte de conserve t'irais à merveille, pas vrai ? Buvais-je une gorgée de mon verre d'eau, un sourire amer naissant sur le bout de mes lèvres.

— Alors ça c'est très petit. Beuglait ma sœur qui venait de lâcher son couvert d'argent, le faisant claquer contre la belle nappe de notre table..

Comme ton salaire.

— J'ai peut-être pas tous les moyens que t'a mais moi au moins j'ai la valeur des choses. Continuais Inna dans sa lancée alors que je pensais qu'elle avait déjà abandonné.

— Tu sous-entends quoi là ? M'enquis-je de lui demander face à son pique remplis de sous-entendu.

— Je crois pas que ce soit-

— Ne t'en mêle pas. Claquait Inna du bout des doigts, faisant signe à notre frère de ne pas s'interposer entre nous.

J'en revenais pas qu'on allait vraiment se prendre la tête devant tout le monde, dans un lieu public et surtout devant notre propre famille.

— Parce que maintenant je n'ai pas la valeur des choses ? Hallucinais-je.

Oui, j'avais les moyens depuis ma carrière, et alors ? Je gardais tout de même les valeurs que j'avais apprise. Je me tuais à la tâche pour que tout le monde soit dans son petit confort et on me remerciait comme une pauvre merde.

— Bizarrement avec toi c'est toujours nous qui avons faux sur tout. Lui renvoyais-je l'appareil.

— Je sais même pas comment fait Naël pour te supporter, tu es exécrable. Accentuait-elle sur ses mots, en se reculant de sa chaise.

— Quieres que te expliquemos ? Muy bien. Buvais-je mon verre d'alcool cul sec, me relevant ensuite de ma place afin que l'on aille s'expliquer un peu plus loin.

Il y'avait beaucoup trop de monde dans le restaurant alors nous étions allé régler nos comptes dehors. Un lourd silence pesait entre nous deux, comme l'impression d'avoir un énorme mur qui nous séparaient toutes les deux.

— C'est quoi qui va pas chez toi ? Se désignait-elle enfin à vouloir ouvrir la bouche.

— Je te retourne la même question. Lui répondis-je du tac au tac. T'a l'air d'avoir vite oublié qui dépannait tes fins de mois.

— Tes petits mimiques de riches tu vas très vite les remballer, pas de ça avec moi Mahalia. Montait-elle en pression pour si peu.

La soirée allait visiblement être très longue.

— Alors comme ça je n'ai pas la valeur des choses ? Changeais-je complètement de sujet, piqué par les remarques qu'elle m'avait lancé dans le restaurant.

— Plus maintenant. Claquait-elle sèchement en s'appuyant contre l'un des murs du resto. T'a changé Mahalia, t'es plus la même qu'avant. Avant t'étais là pour nous, y'avait que la famille qui comptait pour toi et maintenant-

— Et maintenant quoi ? M'agaçais-je fortement, vexé de ses révélations. Sous prétexte que je sois plus friqué je suis plus la même qu'avant ? Et désolé de ne plus être derrière vous mais j'ai aussi une vie et ça, t'a l'air de bien l'oublier. Lui renvoyais-je l'ascenseur. Est-ce que t'a une idée de tout les sacrifices que j'ai fait pour que vous ne manquiez de rien Malcolm et toi ? J'aurais pas été là, jamais t'aurais eu ta petite maison parisienne et t'aurais jamais pu rembourser tout tes crédits vu le salaire de merde que tu te ramassais. Alors c'est bien beau de venir me critiquer dès que quelque chose ne convient pas à madame, sauf que sans moi t'aurais jamais eu tout ce petit confort dans lequel tu vis aujourd'hui. Et comme apparemment t'a l'air d'avoir bien oublié tout ce que j'ai fait pour toi et que t'es devenue une belle ingrate, tu pourras bien aller te faire mettre où je pense, le jour où t'auras des galères et que moi je serais dans mon petit luxe à moi comme tu le dis si bien. Finissais-je mon discours en la bousculant sur le côté afin de retourner à l'intérieur.

Ce soir là, les problèmes arrivèrent à la chaîne et j'aurais dû me douter que tout serait en parti de ma faute.

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Je voulais votre avis par rapport à l'avancée de l'histoire :
— est-ce que c'est pas mieux que j'arrête de vous faire des parties de 2017 (donc le temps actuel où nous sommes). Comme ça je me consacre uniquement au passé et au fur à mesure des chapitres on avance petit à petit de 2006 à 2017.
— Ou alors on reste sur les deux temps actuels avec quelques parties du passé et d'autres du futur ? 🤔

Si jamais je bloque mes parties de 2017, quand j'arriverais enfin à cette année là je reprendrais tout de là où je me serais arrêté. (Je sais pas si vous comprenez ce que je veux dire).

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