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« Même dans le noir tes yeux brillaient, qu'est-ce t'étais bien habillée, parfumée comme il fallait, pour t'avoir j'ai galéré »
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Omniscient

Profitant d'avoir une pause déjeuner toute entière comparé à celles de d'habitude qui étaient écourtés, la portoricaine était allé prendre l'air en ville avec sa luxueuse amie, Béa. Les deux s'étaient arrêtés devant un food truck pour se prendre une boisson caféiné afin de clôturer leur déjeuner. Entre les rendez-vous professionnels, les voyages coûteux et les soirées d'affaires, elles ne savaient plus où donner de la tête commençant par leurs agences qui les surplombaient de travail. Elles avaient de moins en moins de temps pour leurs proches et mêmes pour elles, leur métier n'était pas facile et encore moins de tout repos. C'est bien pour ça que Béa ne s'encombrait pas d'un homme dans sa vie, déjà parce qu'aucuns n'étaient à la hauteur à ses yeux puis elle n'avait pas envie de devoir rendre des comptes à son conjoint lorsqu'il lui envoyait des messages dans la journée. De plus elle n'avait pas que ça à faire que de se trimballer un garçon à ses pieds, elle avait d'autres choses à faire et sa carrière était bien plus importante. Tout le monde en bavait avec elle, le pire était son agent qui se crêpait le chignon avec elle. Ils s'engueulaient constamment mais la latina ne pouvait pas se passer de ses services car il était le seul à comprendre ses attentes et le travail qu'il fournissait était bien plus qu'exceptionnel. Celle-ci préférait travailler avec des hommes puisqu'elle supportait de très peu la catégorie féminine, en plus de cela elle risquerait de se sentir rivalisé si son agent serait plus belle qu'elle, étant donné qu'elle se prenait pour l'une des plus belles femmes du pays, il fallait qu'elle reste sur le podium. Il est clair que sa beauté remarquable faisait fureur dans la rue, elle le savait et s'en vantait auprès de ses amies les plus proches. Elle aimait ce qui coûtait cher et c'est qui attirait l'œil des gens, se faire remarquer était son passe-temps. Béa était le genre de femmes à attirer les regards, le genre de femmes à porter des solaires de marques quand il pleuvait ou qu'il neigeait, le genre de femmes à fréquenter les tapis rouges et les nombreux restaurants luxueux de Paris.

Les deux jeunes femmes allèrent s'asseoir sur un banc parisien situé dans un parc public où un grand lac décorait l'environnement. Mahalia s'interrogeait sur la vie amoureuse de sa collègue, trois ans qu'elles se connaissaient et que la latina ne l'avait jamais vu en couple. Elle savait que son amie était compliqué et difficile à vivre mais en trois années elle avait certainement dû avoir quelqu'un en secret.

- Pourquoi tu veux savoir ? S'interrogeait Béa. Je te l'ai dit de toute façon, ce n'est pas important.

En la voyant, Mahalia se disait qu'elle devait absolument la présenter à son ami Lukas. Certes ils étaient différent et ne venaient pas vraiment du même monde mais ils formeraient un très beau couple.

- En tout cas il va falloir que je commence mes bagages, on part quand même samedi matin et j'ai rien commencé sachant que j'ai des rendez-vous toute la semaine, je sais pas où trouver le temps de les faire. Se plaignait la bourgeoise.

- Mais c'est pas toi qui a une réunion le vendredi soir à vingt heures pour se lever à cinq heures le lendemain matin. Remarquais-je.

- Oui mais tu te fais déposer par ton chauffeur-

- Je vais pas lui demander de se lever tôt exprès pour m'emmener à l'aéroport autant qu'il reste avec sa famille. La coupais Mahalia.

- Et bah t'aurais du. Lui reprochais son amie.

C'était bien son genre à déranger les gens pour ses moindres petits caprices, cette fille abusait toujours des gens. Laisser un sourire gracieux devant les gens pour finalement lâcher un « putain » quand ils avaient le dos tourné. Elle jouait si bien les filles de bonne famille qu'on ne pouvait pas deviner qu'elle avait connue la pauvreté durant son passé. D'après ce que j'avais compris, elle était la seule de sa famille à se comporter comme Maria Carey, hors-mi sa mère dont elle ne parlait jamais. Je me doutais bien qu'elle ne s'entendait pas très bien avec elle et qu'il y avait un malaise entre elles puisque dès que nous parlions des parents, celle-ci esquivait le sujet.

Le portable de l'arménienne vibrait dans sa poche, elle venait de recevoir un message de son copain qui la prévenait de son indisponibilité de ce soir. Il avait une quinzaine de dossiers à boucler pour les prochains mois tandis que sa latina devait répondre à ses nombreux mails. La période des fêtes approchait ce qui ne lui laissait encore moins de temps pour prendre soin de ses proches puisque son agenda du travail était quasiment complet jusqu'à mi-janvier. Elle adorait son métier malgré qu'il lui causait de nombreuses fatigues en fin de semaine, Naël avait beau lui dire de prendre quelques congés pour souffler un peu, il en était hors de question. Elle ne pouvait pas se permettre de planter son agent et ses rendez-vous, tout le monde avait besoin d'elle. Tout comme son compagnon à son cabinet d'avocat, étant lui-même responsable de son entreprise il ne pouvait pas se permettre de lâcher son équipe même si il avait engagé un directeur adjoint pour gérer le boulot lorsqu'il se trouvait en déplacement. Cette décision n'avait pas plu à sa petite amie étant donné qu'il avait engagé une femme en tant qu'adjointe, ce qui voulait donc dire qu'il la voyait très régulièrement en semaine. Cependant elle n'avait rien à envier à cette femme puisqu'elle était très simple et ne portait pas de tenue vulgaire. Naël avait beau la rassurer sur sa collègue, celle-ci ne pouvait pas s'empêcher de jouer discrètement les vautours.

- Je peux m'asseoir ? Nous demandais une collègue de notre agence qui venait d'arriver devant nous, sortant de nul part.

- Tu l'as déjà fait alors pourquoi tu nous demandes ? Sourcillait Béa qui n'appréciait guère cette demoiselle aux cheveux blonds.

L'arménienne calmait son amie qui était prête à bondir sur sa proie. Déjà qu'elle était assez stressée par ses problèmes de famille et son voyage en Espagne, ses nerfs étaient plus que tendus et l'arrivée de sa collègue n'arrangeait en rien son humeur. Béa était comme ça, rire aux éclats puis reprendre d'un coup son sérieux tel une psychopathe de telenovela.


[...]

Nabil

Guettant mon ancienne ville du haut de l'appartement à Rafaël, je me rappelais le bon temps où j'étais encore qu'un gamin et que je faisais le con à enchaîner conneries sur conneries dans mon bahut de galériens. Je me tapais huit heures, dix-huit heures de cours pour commencer tard le soir jusqu'à très tôt le matin pour vendre pendant que certains bavaient sûrement sur leurs oreillers. Dès que je sortais de cours j'avais pour habitude d'envoyer un message à ma latina pour savoir si sa mère bossait de nuit ou pas étant donné qu'elle jouait les femmes flics avec sa fille cadette. Elle voulait pas que sa petite ait un petit copain et encore moins un fils de bandit comme moi. C'était compréhensible après tout. Mais j'avais de plus en plus de mal à devoir me cacher à la laverie, dans les parcs municipaux où même dans les coins de rues bres-som qu'on avait pour routine de côtoyer pour se faire des longs boussah avant de devoir se quitter sous la Lune scintillante de Corbeil. Je me souviens d'une nuit où elle m'avait appelé en me disant qu'elle avait rêvé de nous deux, de sa rentrée en première et de la mienne en term'. Elle avait vrillé à s'imaginer qu'on soit dans la même classe alors que j'avais un an de plus qu'elle et que j'avais pas redoublé ma seconde année de lycée. Son rêve faisait tellement réel qu'elle s'imaginait encore aujourd'hui être dans ma classe de dernière année alors que pas du tout. La terminale restait l'une de mes plus belles années scolaires, j'avais rencontré mon Soleil pendant l'été puis j'étais sorti avec elle. En la rencontrant j'avais pas pu trouver mieux, elle avait beau saouler tout le monde avec son caractère de merde et ses yeux de biche affamés, je l'adorais de ouf. Elle était mon premier amour, officiellement ma première fois si on ne comptait pas mes anciennes coucheries qui m'importait peu. Jamais j'aurais cru qu'une fille pouvait me mettre dans cet état là, elle m'avait heureux puis malheureux jusqu'à présent.

J'avais tellement galéré pour l'avoir que depuis ma dernière boulette, j'avais les boules contre moi-même en me demandant quel était mon putain de problème. C'est avec elle que je voulais serrer dans mes bras avant de m'endormir, que je voulais faire l'amour jusqu'au petit matin en caressant ses pommettes rougis d'essoufflements, son corps parsemé de suçons et ses hanches qui me rendaient ouf à se balancer entre les miennes sous nos draps foncés qu'on avait l'habitude d'inaugurer plusieurs fois par semaine dans notre pieu.

- Évite de bander chez moi la prochaine fois. Grommelait Rafaël qui soupirait de froid sous son polo d'hiver. Je sais qu'elle a le don de te mettre dans des états pas possibles mais contrôle ton machin ok ? Putain..ça va être quoi quand elle se trimballera dans ses maillots de bains sous le soleil de Marbella..Soufflait-il avant d'avouer que j'allais certainement me retrouver dans la même maison que mon ex, vu qu'apparemment on avait prit exactement le même modèle de son-mai.

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La situation actuelle de Nabil ? 🤔
Le chapitre est court mais je compte me rattraper sur la suite que j'ai commencé à écrire..vous n'êtes clairement pas prêt.
Dites-moi ce que vous en avez pensé de cette partie.
Passez une bonne fin (tardive) de soirée 🥰

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