Mély referma la porte derrière elle et me dit :

- Fais comme chez toi, mange quelque chose si tu veux. Je vais me changer. Après tu me racontera tout.

- Merci, ça va aller.

Elle monta les escaliers et j'entendis une porte se fermer. J'entendis des miaulement plaintifs. Je me dirigea vers la cuisine et vis des petites oreilles dépasser du panier sous la fenêtre. Je m'approchais et là j'aperçus un chat blanc et sa portée de de cinq chatons noir, blanc et gris. Puis un autre chat arriva, cette fois, il était noir. Cela doit être le père ! pensais-je. Une voix me tira de mes pensées :

- Ah, je vois que tu as fait connaissance de Lily et Gaston !

Je me retournais et observais mon amie ; elle avait revêtu un pantalon et un sweater noirs et ses cheveux étaient relevés en queue de cheval haute. Dans ses bras se trouvait des vêtements propres.

- Tiens, tu as l'air gelée !

- Tu es vraiment gentille. Dis-je en prenant les affaires et me dirigeant vers la salle de bain qu'elle m'indiquait. Avant d'entrer, elle m'interpella :

- Attends une minutes ... c'est des vêtements de mec que tu portes ?

- Ah .. euh oui ... c'est Johnny qui me les as prêtés.

Elle me regarda avec un sourire en coin puis alla s'occuper des ses chats. Dans la salle de bain, je me déshabillais et pris une longue douche chaude. Après plusieurs minutes, j'arrêtais de faire couler l'eau, sortais et enfilais les vêtements qu'elle m'avait préparer, c'était un skinny bleu clair ainsi qu'un sweat-shirt bleu marine. Il était 13h00 lorsque je sorti de la salle de bain. Mély m'attendait dans le salon. Lorsque je la rejoignit, elle me tendit une tasse de chocolat et dit :

- Maintenant raconte moi tout !

Alors, je me lança dans mon récit :

- Et bien avant-hier j'ai insulté mon père parce qu'il était encore bourré, mais ça ne lui a pas plut alors,il m'a frappé et ma mise à la porte. Je suis partie et lorsque j'ai voulu lui téléphoner, il m'a crié dessus. Puis j'ai vu cet homme, que j'ai voulu suivre avant de le perdre de vue et il a commencer à pleuvoir.

Je marquais un temps de pause, avant de continuer :

- J'étais déjà trempée et fatiguée alors j'ai frappée à la porte la plus proche puis je me suis évanouie et lorsque je me suis réveillée le lendemain, il se tenait devant moi.

- Qui ?

- Johnny !

- Ah parce que tu l'appelle par son prénom maintenant ! Fit-elle moqueuse.

- Oui ... fin non, bref tu m'a compris !

- Oui, t'inquiète, continue.

- Après m'être habillée et avoir manger, il m'a demander si je voulais qu'il me raccompagne chez moi, j'ai refusé. Lorsque je suis arrivée, je suis montée sans faire de bruits pour prendre mes affaires, mais en redescendant, j'ai fait tombé des clefs, je me suis précipitée vers la porte mais mon père m'est tombé dessus, il m'a attraper violemment puis m'a frappée et m'a jeter dehors c'est pourquoi je boite. Et pour finir, j'ai dormis dans un parc et en me réveillant je suis tombée sur Johnny, il voulait que je lui explique pour qu'il puisse m'aider alors on s'est un peu fâcher, j'ai commencer à partir mais il m'a prise dans ses bras pour s'excuser et il m'a accompagné chez toi.

Mély en resta sans voix puis elle dit en rigolant ironiquement :

- Ton père est vraiment un salaud en fait ! Bon je reviens je vais chercher des bandes pour ta cheville.

Elle me laissa en plan. Je luttais pour empêcher mes larmes de couler. Au bout de quelques minutes, Mély revint les bras charger de bandages.

- Tu as mal où ? Me demanda-t-elle.

- A l'articulation.

- OK, prends celle là alors ! Normalement d'ici un ou deux jours, la douleur devrait disparaître !

- Merci, t'es top !

- En tout cas tu peux rester ici autant que tu veux !

- Tu es sûr que je ne te dérange pas ? Sinon je peux aller chez...

Elle me coupa :

- Il faut juste que je vois avec Flo !

- C'est qui Flo ?

- Oh, oui c'est vrai, tu ne l'a jamais vu ! C'est Florent, tu vas voir, il est génial

- Ah oui tu m'en avais parler.

- Tiens, en parlant de ça, il n'y aurait pas un petit quelque chose entre toi et... ?

- Et ? Répétais-je un peu plus fort.

- Et ? Répéta-t-elle encore plu fort.

Soudain, j'eus une illumination.

- Que ... Quoi ! ... Comment tu peux dire une chose pareille, je ne le connais que depuis trois jours !

- Mouais ! Mouais !

- Je te jure !

- T'inquiète je te crois ! De plus je serais inquiète de te savoir avec un homme que tu ne connais quasiment pas !

- Oui ! En tout cas, il a déjà fait énormément pour moi que je ne saurais comment le remercier !

- Je rêve ou tu as rougis ! Dit-elle en rigolant.

Je restai sans voix. Tout à coup, on sonna à la porte. Mély regarda l'heure.

- WAOUH ! Il est déjà 17h30 ! On a passé tout l'après midi à bavarder !

Puis elle alla ouvrir.

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