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Chapitre 6 :Fuir son deuil


J'ai du mal à me lancer dans les chapitres qui ne sont pas directement liés à un élément des films. Mais au final, même eux m'inspirent grandement. Contrairement à Sentiments incertains, cette histoire me galvanise. Je suis heureux de l'écrire et de rendre hommage à Harry Potter, ma source d'inspiration première.

Je ne sais pas ce qui était le plus dur entre me dire que les secrets des Selwyn étaient partis avec ma mère ou le regard de Sally quand je lui racontai toute la vérité. Étrangement, elle le prit plutôt bien. Elle trouva même ça « normal » que je lui mente. Avoir honte d'une mère qui nous abandonne sans raison était une justification acceptable pour mentir à sa meilleure amie. Je crois que je pouvais enfin le dire, j'étais devenue la meilleure amie de Sally et vice-versa. Enfin, je préférais attendre de voir comment elle allait gérer mon « deuil » avant de crier victoire.

Sally était tout aussi surprenante que ses parents. Ils acceptèrent de suite de venir réveillonner dans une maison magique. Ils ne furent pas surpris de voir un hippogriffe en liberté sur le terrain, ni même de voir mon oncle utiliser sa magie pour tout et n'importe quoi. Le père de Sally, Henry, était un professeur Moldu. Heureusement que je ne l'ai jamais eu. On aurait pu croire qu'il avait un esprit cartésien, mais non. Il mourrait même d'envie de pouvoir utiliser la magie chez lui pour soulager sa femme qui s'occupe du foyer. C'était le genre de cliché un peu flippant du petit couple trop enjoué qui sourit tout le temps et prend tout au premier degré du bonheur. En tant que Sang-pur, j'aurai pensé mon oncle moins accueillant avec une famille Moldue, mais non. Comme quoi les apparences.


Sally et moi passâmes un super Noël. Elle put même rester dormir à la maison avec ses parents. À l'école, on nous avait bassinés avec le secret de la sorcellerie. Mais bon, aujourd'hui, il y avait une majorité de Sang-mêlés et nés-Moldu. Je ne voyais donc pas comment on pouvait faire pour préserver notre secret. Ni même comment on pouvait encore vivre caché. C'était magique. Enfin, tant qu'Orion ne finissait pas en prison, moi, je m'en fichais. Je préférai passer le maximum de temps avec Sally. Tout était bon pour me changer les idées. Duels, farces, ou même bouffer des bonbons, tant que je ne pensais pas à ma mère et à son départ inadmissible. Ce qui m'énervait, c'était le regard de Sally. Chaque fois qu'elle posait ses petits yeux noisette sur moi sa tête trahissait sa pensée. Elle voulait me dire quelque chose, me parler, me demander si j'allais bien. Clairement pas non ! Ma connasse de mère vient de crever et tu veux que j'aille bien ? Désolée Sally, je ne te dirais jamais une chose pareille. Je mourrai d'envie de crever ce putain d'abcès, mais je n'y arrivais pas. Puis il fut trop tard, Sally et ses parents repartirent, bien trop tôt à mon goût. Je retournai sous ma couette à attendre mon retour fatidique à Poudlard. C'était officiel, je détestais cette école et ma vie de merde. Dire que je n'avais que onze ans.


[...]


Ce qui devait arriver, arriva. Drago Malefoy vint à être au courant pour le décès tragique et prématuré de ma pauvre mère (vous sentez tout le dédain, là ?). C'était la dernière personne à qui je voulais parler en ce moment, encore plus de ma mère. Je ne savais pas comment ça se passait les décès chez les sorciers. Si toutes les familles de Sang-purs étaient au courant en même temps ou si c'est Orion qui balança l'info dans le journal magique.

– J'ai appris pour ta mère, Selwyn, cracha-t-il d'un ton pas si désagréable qu'à l'accoutumer.

– Fais pas comme si tu étais triste, tu la connaissais même pas, lui répliquais-je avec véhémence.

– Personne ne la connaissait. C'était une Sang-impure. Mon père m'a dit que personne dans notre communauté n'avait entendu parer d'une Fariga Selwyn. Orion était même fils unique. Tu es donc une menteuse.

– Putain, tu racontes quoi là ? C'est pas drôle Malefoy. Il me faisait sincèrement flipper. Il était sincère où c'était une pique mesquine signée Drago ? Qu'est-ce que tu en sais d'abord ?

– Mon père connaît tout le monde, et personne n'a jamais vu ta mère. Elle n'existe pas et tu n'es pas une Selwyn, sale menteuse !

Il joue à quoi ce con ? Il veut pas mon acte de naissance tant qu'il y est ? Il a tellement l'air sérieux, mais en même temps, il a un regard de fouine. Il cherche quoi ? À me faire gratuitement du mal, c'est raté... Enfin presque.

– C'est quoi encore cette histoire ? Explique, lançais-je froidement avec l'espoir de découvrir la vérité.

– T'es sourde ? Je viens de te dire que personne n'a jamais rencontré ta mère et qu'elle n'existe pas. Je ne peux pas faire plus clair. Ton deuil fictif t'a fait perdre l'audition Selwyn. Tu n'es ni la fille d'Orion, et encore moins de cette Fariga imaginaire.

Je sentis mes poings se crisper, ils étaient prêts à partir dans sa figure angélique de connard. Mais je me contentai de l'envoyer se faire foutre et de me précipiter dans ma salle commune sans prêter attention à ses dernières piques.


En entrant dans le terrier du blaireau, je percutai Sally, heureusement que c'était elle.

– Adara, je sais que c'est pas vraiment le moment, mais...

– Va te faire foutre Sally ! C'est vraiment pas le moment, gueulais-je en me couvrant la bouche de honte. C'était sincèrement sorti tout seul. Je suis désolée, je ne voulais pas. Je viens de tomber sur Malefoy qui vient de me balancer plein d'horreurs sur ma mère. Il faut que je parle à mon oncle maintenant.

– Adara, interpella-t-elle en m'agrippant le bras.

– Sally, maintenant !

Je devais vraiment apprendre à fermer ma gueule. C'était exactement de ça dont je parlais quand j'ai évoqué mon deuil. Si Sally survit à ça, elle sera ma meilleure amie pour la vie. Je finis par lui expliquer ce que venait de me dire l'autre tête de rat blonde. Sally finit également par me dire ce qu'elle avait sur le cœur. Elle avait la nette impression que je faisais tout pour fuir mon deuil. Malgré ma négation, je savais que c'était vrai. Mais ce n'était pas le moment de parler de ça.

Il fallait que je trouve un moyen de parler à mon oncle et rapidement. À peine de retour dans cette gigantesque prison que j'avais déjà envie d'en sortir. Je savais pertinemment que je n'avais pas le droit d'évoquer le passé de la famille. Mais là, c'était un cas exceptionnel.


[...]


Deux jours que j'avais envoyé Brownie avertir mon oncle de mon besoin urgent de lui parler et aucune réponse. C'était si important que le temps défilerait lentement tant que je n'aurais pas la moindre réponse. En fin d'après-midi, je fus invité à monter dans le bureau du directeur. Je le sentais très mal. C'était pour les camarades que j'avais insultés ? Ou les cours que j'avais séchés ? Il n'en fut rien, Orion m'attendait de pied ferme dans le somptueux bureau d'Albus Dumbledore.

– C'est la dernière fois que je vous autorise cette faveur Orion, lança le directeur d'un ton ferme.

– Naturellement, monsieur. Adara n'en abusera plus, répliqua poliment mon oncle.

Quel connard, pensais-je à raison. Enfin, il était là et j'espérais que ce n'était pas pour m'annoncer un autre décès dans la grande famille Selwyn.

– Alors ? La vérité ?

– Adara, je suis désolé. La vérité est bien plus dure à encaisser que les mensonges qui ont servi à te protéger toute ta vie, commença mon oncle d'un air qui disait « je tourne autour de pot pour perdre un max de temps ».

– Orion, s'il te plaît. Je veux juste savoir pourquoi Malefoy m'a dit ça. Tu aurais pu te contenter de répondre à ma lettre, mais tu es ici. Alors parle-moi, je t'en supplie.

– Il faut que tu comprennes qu'il y a un terrible secret qui entoure notre famille. Une chose si effroyable qu'elle faillit détruire la lignée des Selwyn. Ta mère fut la première à naître, mais fut rapidement considérée comme une traîtresse à son sang. Ce n'était en aucun cas de sa faute. Comme tu le sais, les Selwyn, font partie des Vingt-huit-sacrés. Sauf que la naissance de ta mère manqua bien nous faire perdre ce titre. Ta mère avait une sorte de maladie, c'était une cracmol. Un enfant né d'au moins un parent sorcier, mais qui ne manifeste jamais de pouvoir magique.

– C'est donc ça qui l'a tué ?

– Non, ce n'est pas vraiment une maladie et ce n'est pas mortel. Mais depuis sa naissance ta mère a été considérée comme une paria. Jamais elle ne sortit de la maison, elle fut presque déclarée morte à l'âge de huit ans, mais disparu simplement de la circulation. Dès qu'elle en eut l'âge, elle quitta la maison pour aller vivre chez les Moldus. Nos parents acceptèrent, à la simple condition qu'ils n'entendent plus jamais parler d'elle. J'existais, alors la pureté de notre sang était assurée.

– Putain c'est horrible...

Je ne m'attendais clairement pas à ça. Ceci expliquait tellement de cela. J'en venais presque à avoir de la peine pour ma pauvre mère (oui, c'est sincère cette fois.)

– Tu comprends désormais ? Tas mère n'a jamais reçu d'amour ou de reconnaissance de qui que ce soit. C'est pour cela qu'elle a toujours fui le passé, ses origines et qu'elle...

– Qu'elle, quoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait ?

– Qu'elle n'a jamais su être une mère pour toi...

Sa réponse me semblait si fausse. Mais j'avais enfin ce que je voulais alors j'étais contente. Orion me prit dans ses bras et me souhaita très bonne chance pour la suite. Le professeur Dumbledore espéra que cette conversation me permette de redevenir la gentille enfant que j'étais avant Noël. Il faisait sans doute référence à mon horrible comportement de ces derniers jours.

Je finis par réaliser que ma présence à Poudlard ne tenait qu'à un fil. Je ne savais pas si la lignée magique s'arrêtait au premier cracmol de la famille, mais ouf, j'avais des pouvoirs. Je n'aimais toujours pas Poudlard et maintenant, j'en voulais à ma mère de m'avoir transmis le gène magique de ses parents. Mais j'adorais être une sorcière, donc tout allait bien. Implicitement, je venais de découvrir une information importante : mon père était un sorcier. Ce n'était pas possible autrement. Je le sentais au fond de moi que je ne possédais pas la magie des Selwyn, mais celle d'un autre. Comme quoi, la mort de ma mère n'était peut-être pas une si mauvaise chose finalement. J'ai pu en apprendre plus sur ma famille et les raisons qui l'ont poussée à agir comme une merde.


1753 mots. Honnêtement, en corrigeant ces deux chapitres, je me suis rendu compte que ce n'était pas aussi bien que ce que j'avais imaginé. Si jamais une meilleure idée me vient je vair le réécrire, mais pour l'instant, c'est cool. C'est important de balayer les premiers mystères sur la famille Selwyn à ce stade. Maintenant, on va pouvoir se concentrer sur les arcs les plus importants et intéressants, la jalousie envers Harry et surtout la relation avec Drago (il est quand même sur la couverture le bougre.)

J'espère que ce chapitre vous a plus quand même mes chokoalas <3.

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