Chapitre 32 : La coupe du monde de Quidditch
Une nouvelle ère commence. Comme annoncé à la fin du chapitre précédent, on entre réellement dans le cœur de la fan fiction. Cela va s'amener doucement, l'année quatre ne sera pas si sombre, mais à partir de la cinquième, cela va être explosif xD.
Passé le reste de ma vie sous ma couette, c'était ce que je voulais depuis ce que j'avais vécu dans cette fameuse maison. Je n'avais parlé de cette histoire à personne, Sally ne savait rien et m'en voulait énormément de lui avoir encore menti. Heureusement qu'elle était partie en Irlande avec ses parents. De mon côté, c'était la grosse déprime. Je soulevai ma couverture et regardai mes jambes entaillées. Peut-être devrais-je mettre un pantalon avant de retrouver Orion.
De toute façon, il voulait me protéger, mais le faisait de toutes les pires façons possibles. Sans doute, étais-je devenu ce cliché Moldu d'ado rebelle qui déteste sa vie, ses parents et le reste du monde. J'en savais rien, tout ce que je voyais, c'était que ma vie ne me satisfaisait pas, malgré le bonheur évident.
– Voilà enfin notre petite marmotte, qui émerge de son trou, me lança ironiquement mon oncle en sirotant son breuvage matinal. Tu n'as pas oublié que nous retrouvons messieurs Malefoy pour assister à la coupe du monde de Quidditch ?
Et merde ! C'était l'été, j'étais loin de Poudlard, mais je me retrouvai obligé à traîner avec Drago et son horrible paternel. Orion m'avait expliqué que la décision venait de plus haut. J'aurais mille fois préféré y aller avec Potter, les Weasley et Cédric, mais non. Sally, où étais-tu quand j'avais besoin de toi ?
– Je n'ai pas oublié, comment pouvoir en même temps ? Je vais faire un effort et aller me préparer, répondis-je avec une joie hypocrite.
[...]
Nous finîmes par retrouver Lucius Malefoy, son air assassin et son fils.
- Je vois que le ministère offre des privilèges au premier venu, cracha l'horrible père.
- Nous sommes de rang équivalent au Ministère, Lucius. Narcissa n'est pas avec vous ?
- Malheureusement, non, c'est une femme très occupée, vous savez. Vous sauriez cela, si vous étiez marié.
Il lança sa dernière phrase avec un mépris tellement prononcé, que je crus bien que mon oncle allait le tuer sur place. Derrière Lucius, un Drago bien calme. Le voir me redonna tout de suite le sourire, comme si sa présence illuminait ma vie. Aller l'embêter était mon petit plaisir coupable. On se salua froidement en se toisant et s'appelant par nos noms de famille. Toujours fidèle à lui-même le petit blondinet.
Nous finîmes par retrouver Lucius Malefoy, son air assassin et son fils.
– Je vois que le ministère offre des privilèges au premier venu, cracha l'horrible père.
– Nous sommes de rang équivalent au Ministère, Lucius. Orion toisa la hauteur de Lucius. Narcissa n'est pas avec vous ?
– Malheureusement, non, c'est une femme très occupée, vous savez. Vous sauriez cela, si vous étiez marié.
Il lança sa dernière phrase avec un mépris tellement prononcé, que je crus bien que mon oncle allait le tuer sur place. Derrière Lucius, un Drago bien calme. Le voir me redonna tout de suite le sourire, comme si sa présence illuminait ma vie. Aller l'embêter était mon petit plaisir coupable. On se salua froidement en se toisant et s'appelant par nos noms de famille. Toujours fidèle à lui-même le petit blondinet.
Nous arrivâmes enfin à la quatre-cent-vingt-deuxième coupe du monde de Quidditch. Elle avait lieu dans un gigantesque camping Moldu. Un tel événement devait être compliqué à cacher. Je me demandais sincèrement ce que nous faisions ici. Orion et moi détestions le sport. Nous étions davantage une famille portée sur les duels et l'étude de la magie. Le Ministère ne faisait pas les choses à moitié. Il nous avait fourni l'une des plus belles et grandes tentes du lieu. L'intérieur avait magiquement été agrandi. On se croirait dans un palace.
– Père peut se permettre de nous offrir ce qu'il y a de mieux, cracha Blondinet avec supériorité.
– Mon oncle aussi, s'il n'était pas économe et modeste, répliquai-je farouchement.
– Nous ne vivons pas dans le même monde, toi et moi.
– Tu vas presque me faire regretter de ne pas y être allé avec Potter et sa bande.
Parler de nos chers amis de Gryffondor raviva une haine enfouie en Drago, on se mit donc à débattre de lui pendant cinq minutes. Ça me permit de lui rappeler qu'il n'avait pas réussi à obtenir la tête de Buck, pour mon plus grand bonheur. Cela l'énerva et refit ma journée. Même si j'étais la première à vouloir gifler Drago pour son horripilant caractère, sa présence me faisait du bien. Oui, c'était un connard insupportable, mais il savait être une bonne personne de temps à autre. Je commençais vraiment à l'apprécier. Même si je devais passer outre ses trop nombreuses piques purement mesquines et gratuites.
Il fut rapidement l'heure de nous rendre dans la loge du Ministre pour assister au match. On grimpa donc l'immense tribune. Arrivée à la moitié, mes jambes commencèrent à lâcher. Un ascenseur magique, c'était trop demandé ?
– Papa, jusqu'où, on va grimper ? demanda une voix qui m'était familière.
– Dison pour te répondre, que si jamais il pleut, tu seras le premier à le savoir, lâcha froidement Malefoy père à Ron et sa famille, situés un étage au-dessus de nous.
– Père et moi sommes dans la loge du Ministre, sur invitation personnelle de monsieur Cornélius Fudge, se pavana Drago d'un ton ostentatoire.
Je préférai me cacher de honte. Harry me vit malgré tout, et me fit un signe de tête. Je lui renvoyai tout gaiement. Nous étions de la même famille désormais. Lucius conseilla à son fils de ne pas se venter. Avec les Weasley, ça n'en valait pas la peine. Le survivant tourna les talons, mais fut arrêté par la canne de Lucius. Il lui conseilla de bien s'amuser tant qu'il le pouvait. Était-ce une menace sincère ou juste un trait de mépris signé Malefoy ? Je vis mon oncle lancer un regard tout aussi froid à Potter.
Nous finîmes par arriver dans la loge de monsieur Fudge. C'était la première fois que je rencontrais le Ministre de la magie. Naturellement, Harry avait déjà eu l'honneur de faire sa connaissance l'an dernier. Les Irlandais débarquèrent en grande trombe, attirant toute la joie de leurs fans. Ils firent apparaître un farfadet géant qui se mit à danser. Ce trait de magie fut rapidement dissous par l'arrivée des Bulgares. L'un des joueurs, en particulier, se mit à faire le show devant tout le monde et eu même droit à son image projetée en grand en face de nous. Visiblement, ce Viktor Krum était très populaire. Peu après ça, Fudge donna officiellement le coup d'envoi du match.
Sans dire que j'avais passé le pire moment de ma vie, je ne m'étais pas plus amusée que ça à ce match. Drago passa toute la soirée à se moquer de moi. Je devais être la seule sorcière à ne pas aimer le Quidditch. J'assumais totalement avoir ce sport en horreur. Que ce soient ces règles sans queue ni tête ou sa dangerosité apparente. Dehors, un important vacarme se faisait entendre.
– Ils en font un bordel les fans des Irlandais.
Avec une panique maîtrisée, Orion me tint à l'écart de l'entrée de la tente. La première chose qu'il fit, ce fut d'enfiler un brassard sur son avant-bras gauche. Quand j'étais petite, il le portait à chaque fois, ça m'avait toujours étonné qu'il n'en ait qu'un seul.
– On a peur, Selwyn ? demanda dédaigneusement Lucius.
– De tes petits copains ? Certainement pas, répliqua fermement mon oncle.
Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait dehors. Mais, quand je sortis de la tente, je vis que le camping était en feu. Le chaos régnait à l'extérieur. Orion m'ordonna de rejoindre le protoloin le plus proche et de me mettre à l'abri. Allait-il me dire ce qui était en train de se passer ? Nous étions visiblement attaqués ? Mais par qui ?
– Sauvez-vous, ce sont les Mangemorts ! hurla un homme qui se mit à courir à l'opposé des flammes.
Les Mangemorts ? Comme les Mangemorts, les serviteurs de Voldemort ? Peter Pettigrow de nouveau en liberté et maintenant une attaque des partisans du Seigneur des ténèbres. Cela ne présageait rien de bon. Je me retournai et découvris que mon oncle avait totalement disparu.
Je n'avais aucune envie de découvrir ce que ces types voulaient. Je me mis à courir, mais m'arrêtai quand je tombai sur cette vision d'horreur. Des personnes portant de longues robes noires avec un chapeau pointu et un masque en forme de crâne. Il n'y a pas à dire, ils savaient en imposer avec leur look, les mages noirs.
Je ne savais pas où aller, et j'avais en plus du mal à avancer avec toutes ces personnes paniquées qui me bousculaient. L'une d'elles se saisit de moi, c'était Drago qui avait sans doute fui la vigilance de son père.
– Ton papa est parti faire son show avec ses anciens collègues ? demandai-je avec une ironie mordante.
– Ton oncle aussi ? relança-t-il sur le même ton.
Orion était bien des choses, mais pas un Mangemort. Une tente explosa à côté de nous et je me mis à rouler sur le sol. Je m'étais assez éloignée de Malefoy pour le perdre une nouvelle fois de vue. Je me remis donc à courir pour échapper au danger tout près de moi. Je finis par bousculer une personne qui me fit tomber à la renverse.
– Borde, tu ne peux pas regarder où tu vas ? fustigeai-je en me frottant la tête.
– Adara ?
Je relevai les yeux et vis Ron, Hermione et Ginny face à moi. J'étais heureuse d'avoir retrouvé des amis. Ils avaient perdu Harry et moi mon oncle. On se mit ainsi à la recherche de Potter à travers la foule paniquée et les flammes qui nous étouffaient par leur chaleur impressionnante.
[...]
L'attaque avait pris fin sans que nous retrouvions qui que ce soit. Pas de Drago, d'Orion, de Lucius et encore moins d'Harry Potter. Soudainement, un énorme crâne verdâtre qui crachait un serpent, fit son apparition dans le ciel noir. Le camp était désert, tout avait été détruit par les flammes et déserté par ses occupants. Qui avait bien pu faire ça ? Et pourquoi le symbole de Voldemort était dans le ciel ?
Ron et Hermione continuèrent de gueuler le nom du survivant, qu'on finit par apercevoir au loin. Nous nous précipitâmes vers lui pour s'assurer qu'il allait bien. Mes amis virent enfin le crâne dans le ciel. Ce truc semblait rendre douloureuse la cicatrice de Potter.
– Stupéfix ! dirent à l'unisson plusieurs voix d'adultes.
Plusieurs éclairs rouges fendirent sur nous, ne nous laissant qu'une fraction de seconde pour les esquiver.
– Arrêtez ! C'est mon fils, clama papa Weasley en nous rejoignant.
Plusieurs Aurores nous menacèrent de leurs baguettes. Un homme à moustache et chapeau melon nous accusa plus vivement en nous demandant le responsable de « ça ». Mais c'était quoi « ça » ? Arthur essayait tant bien que mal de nous défendre, tandis qu'Orion se contenait de pointer sa baguette dans ma direction. Nous échangeâmes un regard noir. Visiblement, nous étions sur les lieux d'un crime.
Hermione expliqua à Harry que c'était la Marque des Ténèbres, le signe de Voldemort. Comment avait-il fait pour ne pas faire le savoir ? Orion leva les yeux au ciel en tenant son bras gauche. Les Aurores et mon oncle, repartirent pendant que Harry affirmait avoir vu un homme. Croupton et Orion semblaient désappointés. On leva les yeux vers le sceau de Voldemort qui luisait dans le ciel. C'était officiellement le début des ennuis.
1877 mots pour ce début de 4e film. Pas mal de choses dans ce chapitre. Il est important qu'Adara voit l'arrivée des ennuis et les signes du retour de Voldemort.
J'espère que ce chapitre vous a plus mes chokoalas <3.
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