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Chapitre 29 : Un précieux souvenir (1)

Petit mot pour vous dire que j'ai galéré avec ce que je mets en place dans ce chapitre. Heureusement que j'ai trois mois d'avance sur vous et que je peux réécrire pour rendre le tout cohérent. J'ai enfin trouvé l'idée parfaite pour ne pas massacré, Harry Potter xD (merci Hogwarts Legacy, même si j'ai trouvé l'idée un peu avant)


Après le départ de Malefoy, j'étais resté à l'infirmerie pour me morfondre sur ma vie de merde. Je me sentais si mal, j'avais beau haïr chaque acte et parole de Drago, je ne pouvais m'empêcher de vouloir lui parler, me moquer de lui et essayer de le changer. Je fus rapidement ramené à la réalité lorsque Dumbledore débarqua avec deux infirmières et un Ron grièvement blessé à la jambe.

– Bordel ! Que s'est-il passé ?

– Longue histoire, miss Selwyn. Je vous conseille vivement de ne pas être vu ici, répondit calmement le directeur.

Je ne compris d'abord pas ce que cherchait à me dire le vieil excentrique, mais il semblait me montrer un lit derrière les rideaux. J'allai donc me placer à l'endroit indiqué et entendit la porte s'ouvrir avec la voix d'Hermione qui demandait des nouvelles d'Harry et de Ron. Je sentais que ça allait être intéressant.


Après plusieurs longues minutes, Harry se réveilla et Dumbledore revint à l'infirmerie. J'entendis le survivant plaider la cause de Sirius auprès du directeur. Qu'est-ce qu'il s'était passé cette nuit pendant que je pleurais sur mon sort ? Naturellement, il les crut, mais personne d'autre ne serait dans ce cas. Ron enchaîna en désignant Croûtard comme le coupable, ils étaient désormais tous au courant. J'entendis de nouveaux Dumbledore parler aux trois autres.

– Vous connaissez la loi miss Granger. Personne ne doit vous voir et vous devez faire en sorte d'être de retour avant ce dernier carillon. Sinon les conséquences seront si terribles que je n'en parlerai pas. Si vous réussissez ce soir, plus d'un innocent aura la vie sauve. Trois tours devraient suffire, je pense. Je l'entendis quitter l'infirmerie, avant d'ouvrir de nouveau les portes. Au fait, quand je suis dans le doute, je reviens toujours à mon point de départ et refais exactement les mêmes gestes.

Il leur souhaita bonne chance et quitta l'infirmerie après ça.

– Vous avez compris quelque chose à ce charabia ? ajouta un Ron totalement désemparé.

J'étais loin d'être idiote, contrairement à certaines personnes. Je savais qu'Hermione suivait beaucoup trop de cours cette année, parfois certains se déroulant en même temps. J'avais mené mon enquête et le résultat était tout aussi improbable que Lupin loup-garou, pourtant, c'était vrai.

– Désolée, mais comme tu ne peux pas marcher, dit tristement la brune.

– Surprise ! m'exclamai-je en sortant de ma cachette, baguette à la main.

– Adara ? répliquèrent d'une même voix mes trois amis, choqués de me voir ici.

– C'était tellement évident que tu possèdes un Retourneur de temps, dis-je avec fierté et dédain. Il semblerait que je fasse partie du voyage. Les deux me regardèrent avec de grands yeux et bégayèrent un truc inaudible. Tu crois vraiment que je me serai caché ici, si Dumbledore ne me l'avait pas demandé. Ils bafouillèrent de nouveau, ce qui m'agaçait vraiment. Je connais les risques, ne pas être vus, ne pas vous mettre de bâtons dans les roues, ajoutai-je avec le même ton supérieur.


Après les avoir bien menacés de mon regard et du rôle de mon oncle au ministère, Hermione accepta de passer la petite chaîne en or autour de mon cou. C'était une sensation super bizarre. Tout défilait rapidement autour de nous, les gens marchaient à reculons, comme un film qu'on aurait rembobiné dans le magnétoscope.

– Qu'est-ce qui s'est passé ? Où est Ron ? demanda Harry, complètement perdu.

Je n'avais jamais voyagé dans le temps, mais je trouvai ça super. Pour la première fois, je partageai une aventure avec Harry Potter. Bon, il allait encore sauver l'école à lui seul, mais j'étais à ses côtés, c'était déjà ça.

– Dix-neuf heures trente, exprima ma camarade en se tournant vers l'horloge derrière nous. On allait où à dix-neuf heures trente ?

– J'en sais rien, on n'allait pas chez Hagrid ?

– Suivez-moi, et on ne doit pas nous voir, acheva-t-elle en prenant son ami par le bras.

On se dirigea vers la cabane de Hagrid. Mais je dus les abandonner ici. Ma mission se situait dans le château. Je n'avais rien à faire dans leur aventure. Hermione me demanda ce que j'étais en train de faire en ce moment, je lui répondis : la même chose qu'eux, mais avec trois minutes de décalage. J'avais passé le reste de la soirée à l'infirmerie et dans la tour de l'horloge, aucun risque de me croiser.

L'intello ne voyait pas d'un très bon œil ma présence ici, mais elle n'avait plus le choix. J'étais également une voyageuse du temps. On se sépara donc et je retournai au château.


Je pris soin d'esquiver ma version du passé qui collait son poing dans la figure de Malefoy et alla me cacher dans un endroit discret. Il me fallait un plan. De ce que j'avais compris, Sirius Black allait se faire capturer et enfermer dans la tour noire, en attendant de recevoir le terrible baiser du Détraqueur. C'était la mission d'Harry et Hermione de le sauver, mais moi ? À quoi je servais ici ? Ça m'énervait d'autant plus. C'était encore une fois à monsieur le survivant de sauver la situation, tandis que moi, j'étais une banale figurante dans sa vie.

Il fallait que je me calme et que je réfléchisse. Dumbledore voulait que je fasse quelque chose, mais quoi ? Je ne pouvais pas revenir sur mes pas, j'avais passé mon temps avec Malefoy. Après, il était toujours possible d'empêcher ce moment gênant d'une manière ou d'une autre.

Orion ! Je sus ce que je devais faire. Il fallait que je prévienne Orion de ce qu se passait ici pour qu'on capture Croûtard et qu'on sauve Sirius des Détraqueurs. Je me précipitai dans la seule salle avec une cheminée discrète et accessible, le bureau de Lupin.


Je déboulai dans la salle de classe telle une furie, ce qui scandalisa tout naturellement mon enseignant qui me dévisagea très salement.

– Monsieur, je suis désolée, lançai-je d'un ton vif. Je sais que je ne devrais pas vous dire ça, mais je connais toute la vérité sur Sirius Black et votre relation avec mon oncle. Je l'ai rencontré et je sais qu'il est innocent, enchaînai-je sans m'arrêter ni le laisser en placer une. Peter Pettigrow est en vie et il va s'enfuir ce soir pour de bon. Vous devez aller à la cabane hurlante en passant par le saule cogneur et retrouver Sirius et Harry, là-bas, vous verrez toute la vérité en face. Moi, il faut que je prévienne Orion...

– Adara, calme-toi s'il te plaît, me coupa Lupin avec fermeté.

On s'assied ensemble et je tentai de lui expliquer plus calmement. L'ennui, c'est que je n'avais pas le temps d'être calme. Lupin se leva donc et délogea un bout de parchemin miteux de son bureau.

– Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises, dit-il en posant sa baguette sur le papier.

Il le déplia et dévoila un plan immense de Poudlard avec des centaines de noms dessus. Il m'expliqua que ce truc, la Carte du Maraudeur, était un artefact magique extrêmement puissant qui montrait la présence de toute personne à Poudlard. Incapable de mentir, si Peter Pettigrow était au château, elle allait nous le dire. Bien évidemment, tout ceci devait rester dans le plus grand secret.

Après un examen approfondi, on vit les noms de Walden Macnair, Cornélius Fudge et Albus Dumbledore se diriger vers la cabane de Rubeus Hagrid. À l'intérieur, Harry Potter, Hermione Granger, Ron Weasley et... Peter Pettigrow.

Le visage de mon professeur se décomposa en un instant. Il refusait de le croire, mais c'était pourtant vrai. Son vieil ami était en vie et bel et bien avec Ron, ce qui corroborait le fait qu'il se cachait en Croûtard, le rat de ce dernier. Je tournai la tête vers l'opposé du parc et vit le nom de Sirius Black apparaître et se diriger vers mes trois amis. Lupin replia la carte, dissimula sa nature et se dirigea vers le saule cogneur.


Désormais seule dans le bureau de défense contre les forces du mal, j'avais un accès libre à la cheminée de la pièce. Je m'en servis donc pour contacter Orion, en priant pour qu'il soit à la maison.

– Petite, je peux savoir pourquoi tu me déranges maintenant ? grogna mon oncle qui avait retrouvé son sale caractère de cochon.

Je me mis donc à lui raconter toute l'histoire des derniers événements. Il eut bien naturellement du mal à me croire, mais je ne l'aurai pas contacté pour lui balancer pareil mensonge. Orion mit quelques longs instants à trouver un plan. Je lui donnai tous les détails que je connaissais sur ce que devait faire Harry et Hermione. Mon oncle eut soudainement quelques idées en tête, mais il ne pourrait pas être au château avant deux bonnes heures. C'était déjà ça de pris. Il m'expliqua le plan, qui consistait à attendre. Je ne devais surtout pas interférer avec le cours du temps. Même si c'était plus que tentant de tuer Pettigrow ce soir, il devait fuir comme dans la ligne temporelle originelle.


[...]


Aussi frustrant que ce soit d'attendre dans le bureau de Lupin, je dus m'y résoudre pour ne pas faire de la merde avec le temps. Je ne savais pas vraiment ce qu'il se passait du côté des deux Potter, mais je me doutais que ce ne devait pas être joli ni joyeux. Il fallait impérativement que l'on sauve Black ce soir. Une fois fait, j'allais exiger d'avoir toutes les réponses à mes questions, qu'importe l'avis d'Orion sur le sujet. Je sentais que c'était le grand soir pour moi.

Une fois l'heure sonnée, je me rendis au point de rendez-vous pour y retrouver Orion et notre hyppogriffe.

– Combien de temps il reste ?

– J'en sais rien, une demi-heure peut-être, répondis-je froidement.

Je n'avais jamais été aussi stressé de ma vie. J'avais de plus en plus l'impression d'être un bête pion inutile dans le jeu de la vie. Le genre de pièce qui agit, mais qui ignore tout de l'ampleur de la situation. Je ne voulais pas être le détail qui change tout, je tenais à être au premier plan.

– Plus qu'à attendre que Potter réussisse.

– Il est doué, répliquai-je en pleurant.

– C'est dur à avaler pour toi, mais notre destin repose sur lui, expliqua fermement mon oncle. Mais tu as aussi ton rôle à jouer, et il est important. Je te le jure, si Potter réussi ce soir, tu auras toutes les réponses que tu désires sur ton passé, ajouta-t-il avec une pointe de douceur.

– Sauf que mon destin dépend encore une fois de lui et de sa détestable capacité à réussir tout ce qu'il entreprend.


Après cette lourde conversation, on vit Buck décoller du parc de Poudlard. C'était l'heure, Black allait être libéré de sa tour. Quelques instants plus tard, il redescendit et se posa dans le château avant de redécoller après deux minutes. C'était à nous d'agir maintenant. On monta sur notre hippogriffe et on s'en vola à la rencontre de Buck et de Black. Le plan semblait réussir. J'allais enfin connaître toute la vérité. Plus nous nous rapprochions d'eux, plus je sentais mon destin me frôler les doigts.


1842 mots pour cette première partie. De base ce devait être un seul chapitre. Mais je devais mettre en place le voyage dans le temps d'Adara. Un énorme changement dans la diégèse des films, c'est vrai. Mais au fond c'est pas si grave.

J'espère que ce chapitre vous a plus, la fin de l'année trois approche à grands pas. Prêts pour les révélations mes chokoalas ?

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