Chapitre 2 :Bienvenue à Poudlard
Je ne l'ai pas précisé dans le chapitre 1 car ce sera plus flagrant ici. Je vais me baser sur les films en Vf pour mon OC et non les lives. Tout simplement car c'est le support que je maîtrise le mieux. Voilà, c'était le petit point honnêteté. D'ailleurs, pour info, j'essaie de me motiver à lire les sept livres, car je m'étais arrêter milieu 4e quand j'étais en quatrième (c'était pas fais exprès lol)
Enfin, j'étais tombé sur un sujet qu'oncle Orion accepta de partager avec moi. Enfin, il évita absolument de me parler de ce qu'étaient « les vingt-huit-sacrés » et de pourquoi, c'est important que je sois la fille d'Orion et pas de Fariga ; dont je n'avais pas de nouvelles d'ailleurs. Il m'expliqua que dans le monde magique la pureté du sang était importante pour certaines familles, comme les Malefoy. Les sang-mêlés et les « sang-de-bourbe » n'avaient pas leur place auprès des sang-purs d'après eux. Je lui demandai naturellement où je me situais sur l'échelle de l'acceptation.
– Adara, si d'aventure, on vient à te questionner sur ton sang, contente-toi de dire que tu es une Selwyn. Personne ne se posera plus de questions, me répondit sèchement mon oncle.
Visiblement, il faisait absolument tout pour éviter de parler du passé et de la famille. Ça commençait à m'énerver, j'avais le droit de savoir. Mais je devais me concentrer sur ma rentrée à Poudlard.
[...]
Je crus faire un arrêt cardiaque lors ce qu'oncle Orion m'annonça ne pas m'accompagner au quai 93/4 pour prendre le Poudlard express, heureusement c'était une de ses mauvaises blagues. Il y avait vraiment beaucoup de monde sur le quai, j'en avais presque le tournis. Depuis toute petite, je n'avais que deux amis (et encore, je ne leur parlais pas toujours, vu mon caractère.) Orion me conseilla de me rapprocher des Nés-moldu, j'avais un énorme point commun avec eux. J'avais énormément de mal avec certaines de ses façons de parler. Mais je ne relevai pas, ça ne me regardait pas. Je préférai me précipiter dans le train pour avoir une bonne place. Je voulais être au milieu, pour voir un maximum de choses. J'embrassais mon oncle et lui fit la promesse en l'air de lui écrire tous les jours.
J'étais heureuse, j'avais une place au centre du train, dans le compartiment de droite. Étant seule, j'en profitai pour étaler mes jambes sur la banquette face à moi. J'étais aux anges jusqu'à ce qu'une fille me demande poliment si elle pouvait s'installer avec moi.
– Bonjour. Je peux m'installer ? Je suis en première année et je ne veux pas être trop seule.
Au moins, elle était directe, ça lui faisait un bon point.
– Fais-toi plaisir. Moi, c'est Adara Selwyn.
– Sally Stewart, me répliqua-t-elle en me tendant une main à serrer.
– Dis-moi Sally, tes parents... Je n'osais pas vraiment aborder la question. Généralement, j'en avais rien à foutre. Mais je ne tenais pas à être mal vue à Poudlard. Accoster les gens en parlant de leurs origines ne se faisait pas, même chez les sorciers.
– Ce sont des Moldus. C'est comme ça qu'on dit ? Ça leur a fait un gros choc quand j'ai reçu ma lettre. Mais ils l'ont bien accepté. Et toi ?
J'avais touché le jackpot. Je pouvais parler librement avec Sally sans qu'elle ne se braque, étant tout aussi ignorante que moi. Je fus honnête en disant que j'étais une Sang-pure (Enfin, je crois que c'est vrai.). Mais sans savoir pourquoi je lui dis que mes parents avaient disparu à cause de la guerre passée (sans doute que c'est ce que ma mère aurait préférée, plutôt que de m'avoir dans ses pattes.) Je poursuivis le mensonge en affirmant avoir grandi avec un oncle lointain qui avait renoncé à la sorcellerie depuis longtemps. Je ne savais pas si c'était possible, mais Sally ne pouvait pas le savoir. Dire qu'Orion travaillait au Ministère de la magie.
Plus je parlais et plus j'avais envie de me gifler. Pourquoi je mentais ? En même temps, je ne pouvais pas dire que ma mère m'a caché mes origines pendant onze ans et qu'elle est partie en apprenant que j'étais admise à Poudlard. Je prévoyais déjà de lui révéler la vérité plus tard, ou de ne plus être son amie dès notre arrivée au château. Ce n'est pas que j'aime mentir, c'est plus que j'ai un peu honte de moi et de mon passé inconnu. Je ne veux pas braquer Sally et lui faire mauvaise impression sur le monde des sorciers. C'est une bonne chose non ?
[...]
Une fille à l'immense chevelure vint soudainement frapper à notre porte. Tout ça pour nous demander si on avait vu un stupide crapaud, qu'un imbécile avait perdu. Elle nous ordonna presque de mettre nos robes de sorciers avant de disparaître aussi vite. On se lança un regard choqué avec Sally, avant de pouffer de rire. Sérieux, si cette casse-pied était dans la même maison que moi, je n'allais pas le supporter.
– Dis-moi Selwyn, tu te vois dans quelle maison ?
C'était cavalier de sa part de m'appeler par mon nom de famille, mais j'acceptai. J'aurais sans doute dû relever, histoire d'éviter cette horrible question. Il fallait que je sois honnête avec moi-même. Jusque-là, je n'avais jamais vraiment eu d'ambition ou de rêves. Je ne me voyais pas faire une grande carrière, je n'avais pas plus de courage qu'un autre et je n'étais pas particulièrement douée à l'école. Orion m'avait bien sûr parlé des quatre maisons. Gryffondor pour les courageux, Serdaigle pour les intellos créatifs, Poufsouffle pour les travailleurs empathiques et Serpentard, la maison des ambitieux et des mages noirs, celle de mon oncle. Je ne me voyais nulle part, j'allais sans doute terminer à Poufsouffle. D'après mon oncle, c'était la maison des inutiles et des cancres qui ne font rien de leur vie. Je trouvais ça stigmatisant, mais c'était peut-être vrai au fond.
– Poufsouffle, je dirais, je ne mérite aucune autre maison de toute façon, lui répondis-je un peu gênée.
– Moi aussi ! J'ai toujours été proche de mes amis, prête à les aider à tout prix. Je suis très perfectionniste dans mon travail et j'ai ce petit côté justicier d'après mes parents, bien que je sois timide.
Il devenait évident qu'on allait finir toutes les deux à Poufsouffle et qu'on deviendrait meilleures copines pour la vie. Au moins, je ne finirai pas ma scolarité seule comme une pauvre cloche.
[...]
Nous nous retrouvions face à l'imposante professeure McGonagall. Son air sévère, mais juste nous fixait tous. Elle nous expliqua brièvement le système de maison, ce que je n'écoutai pas trop avant que Sally ne me donne un coup de coude pour que je me concentre un peu.
- Pendant votre séjour à l'école, votre maison sera comme une seconde famille. Vos succès feront gagner des points à votre maison. Toute infraction au règlement lui en fera perdre. À la fin de l'année, la maison ayant le plus de points remportera la coupe, expliqua la stricte sorcière.
– Trevor ! cria un petit garçon rondouillard, avant de se jeter aux pieds de McGonagall, interrompant cette dernière qui le fusilla d'un regard sévère.
Le futur élève leva les yeux et s'excusa avant de timidement regagner les rangs.
– La cérémonie va bientôt commencer.
Sur ces paroles, la professeure s'en alla par la grande porte située derrière elle. Je tournai machinalement la tête et la fis revenir dans son axe aussitôt. Derrière moi, se trouvait mon pire cauchemar, Drago Malefoy en personne. Sauf qu'il jeta son dévolu sur un brun aux lunettes rondes, ouf, il ne m'avait pas vu.
– C'était donc vrai, ce que j'ai entendu dans le train. Harry Potter est élève à Poudlard, s'exclama-t-il en soulevant une vague de messes basses. Je ne savais absolument pas qui était ce garçon et je ne pouvais pas compter sur Sally pour me l'apprendre. Lui, c'est Crabbe, et lui Goyle. Moi, je m'appelle Malefoy. Il s'avança vers le brun. Drago Malefoy !
Comme moi à l'époque, le nom de Drago provoqua les rires d'un rouquin qui se trouvait à côté de Harry. Malefoy se tourna vers lui avec un regard mauvais.
– Mon nom te fait rire ? lança froidement le blond. En même temps, il y avait de quoi, pensais-je. Inutile de te demander le tien ! Un rouquin, et une robe de seconde main, tu es forcément un Weasley, cracha Drago tel un serpent.
– Il est horrible ce garçon, je l'ai rencontré quand j'ai acheté mes affaires scolaires, murmurais-je à l'oreille de Sally.
Drago se tourna de nouveau vers Harry.
– Tu t'apercevras vite que certaines familles de sorciers valent mieux que d'autres, Potter. Évite de choisir tes amis parmi les gens douteux, dit-il en jetant un regard en coin au roux. Je peux te conseiller, acheva Drago en tendant sa main à Harry, qui la regarda avec un certain mépris.
– Je sais qui sont les gens douteux, je n'ai pas besoin de conseil, répliqua froidement Harry.
Drago s'offusqua sincèrement. Il recula d'un bon pas avant de se tourner vers moi. Je feignis de ne pas le voir en essayant de me cacher derrière mes camarades, mais il me vit et m'agrippa le bras.
– Regarde Selwyn ! Elle a compris qu'il valait mieux être mon ami. Entre gens de même caste, on se comprend.
Il faisait sans doute référence au fait qu'on soit des Sang-purs tous les deux. Mais je n'étais absolument pas sa pote moi. Je me dégageai de son étreinte et revins vers Sally.
– Comme le Potter là, je n'ai pas besoin de ton amitié !
Ma pique eut son petit effet auprès des autres. C'est à ce moment que McGonagall revint pour nous accueillir dans la Grande Salle et ainsi commencer la cérémonie de répartition. La pièce était tout simplement gigantesque avec un magnifique ciel étoilé en guise de plafond.
– Il n'est pas réel ce ciel, c'est une illusion donnant l'impression d'être étoilé, exprima la fille à l'énorme chevelure qui nous avait forcées à mettre nos robes dans le train.
J'aurais clairement dû être amie avec elle, c'est dingue, ce qu'elle peut savoir, pensais-je en la regardant attentivement. Nous arrivâmes face à l'immense table des professeurs. Le vieux sorcier aux lunettes en demi-lune et à la longue barbe blanche ne pouvait être qu'Albus Dumbledore, le directeur. Devant la table, se trouvait un tabouret avec un vieux chapeau de magicien.
– Lorsque j'appellerai votre nom, vous vous avancerez, je placerai alors le Choipeau sur votre tête, et vous serez alors répartis dans vos maisons. McGonagall sortit une grande liste et lu le premier nom : Hermione Granger. La fille à la crinière de lionne s'avança et prit place sur le tabouret.
– Gryffondor ! s'exclama le Choipeau, placé sur la tête d'Hermione depuis quelques secondes.
Je commençais à paniquer. Sur quoi se basait le jugement de ce vieux truc ? Et si je me retrouvais dans une mauvaise maison ? C'était stressant comme moment en vrai. Hermione se dirigea vers sa table qui l'applaudit avec ferveur.
– Drago Malefoy.
Le petit arrogant se plaça sur le tabouret. Le Choipeau n'eut même pas le temps de toucher son crâne qu'il fut envoyé directement à Serpentard. Comme pour Hermione, sa table l'applaudit joyeusement.
– Tous les sorciers et sorcières qui ont mal tourné étaient à Serpentard, murmura Ron à l'oreille de Harry, situé juste à ma gauche.
Bon bah, pas Serpentard alors. Une maison d'éliminée dans mon choix. Harry fut appelé dans la foulée. Il prit place sous le Choipeau. Ce dernier eut carrément une conversation avec le jeune binoclard. Cela se voyait que Potter le suppliait de ne pas aller à Serpentard. Le chapeau finit donc par l'envoyer à Gryffondor. Voilà qui me rassurait, si j'avais le droit de négocier, je n'allais pas me priver.
– Adara Selwyn, appela la professeure McGonagall.
Je m'avançai lentement vers le Choipeau. Dans ma tête, je répétais mes arguments. Je ne connaissais pas vraiment les maisons, mais je savais que Serpentard, c'était mort. Poufsouffle aussi, vu leur réputation ce n'était pas la peine.
– Hum, voilà qui est intéressant. Tu ne veux donc pas aller à Serpentard ni à Poufsouffle, pourtant, tu as de grandes qualités pour ces maisons, me dit le chapeau comme s'il lisait mes pensées. Je ne démordis pas, je refusais ces maisons quoi qu'il arrive. Tu es têtue, pourtant ce n'est pas un choix difficile. Tu as des qualités à apporter aux quatre maisons, pourtant, pour toi, je vois... Poufsouffle !
Et merde. J'étais dans la maison des blaireaux, littéralement. Je ne m'en rendis pas compte sur le moment, mais je tirais la pire tronche possible. Je ne prêtai aucune attention à la vague d'applaudissement. Je fus quelque peu consolée quand Sally vint me rejoindre juste après mon passage. Malgré les nombreuses têtes qui nous séparaient, je voyais le regard satisfait de Malefoy. Son mépris traversa toute la salle pour m'atteindre. J'étais à Poufsouffle. Il ne restait plus qu'à faire honneur à ma maison et essayer de ne pas finir en paria pour le sept ans à venir.
2090 mots. Je pensais que mes chapitres seraient plus courts que Sentiments incertains (il faut que j'arrête les comparaisons) mais je pense que c'est surtout le début. Il y a pas mal de choses à mettre en place. Je ais où je veux aller et ce que chaque chapitre doit raconter. Je ne vais pas faire de remplissage. Si un chapitre doit faire mil mots, il les fera, pareils si on dépasse les 2500, même si là c'est trop pour moi. Je veux que ça se lise vite (alors arrête de raconter ta vie en bas de chaque chapitre)
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