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♡Amitié@Love.com♡

Chère et tendre amie,

Deux années, deux putains d'années cela m'a pris pour le faire, pour réaliser enfin cette putain d'idée qui m'étais venue un soir médiocre de printemps, ma journée avait été merdique, amère. J'avais "jouer à cache-cache" avec mon sourire, j'étais perdu et au fond, je ressentais ce vide acide, la signature amère de la solitude.

J'étais seule, oui, seule, c'est cela.

La chaleur du bus était étouffante, à moins que la prison invisible dans laquelle j'étais enfermée ne l'était. La journée chaude de printemps avait été empreinte de silence, pleurs, larmes faux-sourires, mensonges et envies horribles.

Le chaud était empli de froid.

Ce soir-là, plus seule que jamais dans ce bus après avoir quitté les trois dernières personnes qui m'accompagnaient et résistaient encore aux fausses rumeurs sur ma personne, je n'avais qu'une seule envie : renouveler ce que j'avais fait la veille,  l'avant veille, et l'avant avant veille ...etc

C'était lâche, débilestupide,  sans intérêt..., je n'en doutais pas une seule seconde.

Dans ce bus où les cris des enfants joyeux résonnaient, où les amoureux s'embrassaient et où le vent, dû à la grande vitesse du véhicule, s'infiltrait par la fenêtre - avant, entrouverte, j'avais branché mes écouteurs, mis le son à fond.

Heart-Shaped Box de Nirvana.

La voix traînante et emplie de désespoir de Kurt Cobain, mon idole, l'homme que j'admire tant, berçait mes pensées négatives et mon regard fixe, vide, délavé, masqué, caché, trop maquillé, voyait les paysages ensoleillés sans les regarder, ils était beaux, je les enviait, avait envie de les rejoindre mais les barreaux de prison gravés profond sur ma peau pâle me retenaient fermement, m'en empêchaient.

Mal de coeur, une habitude à présent.

J'avais fermé les yeux et c'est vers toi que mes pensées ont dérivé,  tu me manquais.
Comment une personne que l'on n'a jamais vu, jamais rencontré mais qui nous connaît mieux que beaucoup de gens peut-elle nous manquer?

Moi-même, je l'ignorais.

Pour en revenir à cette douce chaleur où résonnait la voix du bel ange blond mort trop tôt qui couvrait les cris écoeurants des mômes trop heureux, je songeai à toi, à nous, à vous, à toi.

Un an, trois-cent-soixante-cinq jours.

Un an que je te connaissais, toi, mon amie virtuelle, ma petite soeur, tu m'étais devenue indispensable, je t'aimais toujours autant, bien que tu ne fusse plus distante depuis quelques temps.

Je fermai mes paupières,  me laissant aller à mes songes.
Je m'imaginais dans cette ville, ta ville, t'attendais,  puis te rencontrant, t'étreignant pour de vrai, pour de vrai cette fois - ci.

Innocemment,  un vrai sourire naquit sur mes lèvres.

En rentrant ce soir-là, je me pris à espérer, espérer que ce rêve se réalise, je cueillis un pissenlit blanc, fit mon voeux et soufflai entièrement la jolie fleur aux couleurs de la colombe de paix et admirai les pétales semblables à des flocons estivaux s'éparpiller dans les airs.

Ce soir-là, je songeai à toi, n'envoyai cependant pas de message.
Bonheur silencieux, personnel, empli d'espoir.
Mon noir était devenu gris clair et bien qu'éphemere, je le savais, j'en profitais.
Malgré tout,  j'écrivis, un début de nouvelle, un petit récit joyeux, la premier.
Un récit au stylo bleu sur des feuilles blanches et volantes, non pas un devoir de francais, un court récit comme le faisaient Balzac ou encore Maupassant, une histoire qui se constituait d'une lettre échangée deux amies,  une lettre pleine d'espoir, de bonheur, de soleil, relatant un première rencontre, puis une seconde, toutes deux différentes mais néanmoins, toutes deux importantes, une lettre qui finissait bien, un récit avec une fin toute aussi heureuse.

Le futur ne m'appartenait pas, certes, mais j'allais tout faire pour réaliser ce que j'avais vu et imaginé ce soir-là, ce songe qui m'avait ensoleillé ce soir-là, cette pensée qui m'avait traversée l'esprit et fait sourire ce soir-là.

A présent, deux ans ont passé depuis cela et jr suis à deux doigts de réaliser ce rêve que j'avais et ai encore et toujours.
Et qui sait, peut-être écrirai-je la suite de cette lettre en racontant notre rencontre, ta réaction et la mienne.
Cette sensation de joie, d'impatience et ce trac divinement délicieux, à présent  que ce voeux se réalisera dans quelques minutes.

Sache que je t'aime fort et ne t'oublierai jamais,  tu as pris une grande place en mon coeur mon amie, ma choupinette.

Je t'aime.

Alex.

***

Le parc était ensoleillé, d'une douce chaleur, même sous les arbres. Dans le parc, nombre de gens s'aglutinaient, des vieilles personnes qui se reposaient sur les bancs à l'ombre, les parents stressés qui ramenaient leurs enfants, les sportifs motivés, les hommes d'affaires en pause...
Au milieu de cette foule de vie quotidienne, assise sur un banc, totalement inconnue et ignorante de cette ville, de et endroit.
Elle n'était pas très grande, un peau très pâle comme de la porcelaine, couverte de tâches de rousseurs sur les joues, une chevelures rousse, coupée au niveau de la poitrine, cachant un peu son visage et légèrement ébouriffée, trahissant un voyage de quelques heures de route sans doute. Elle avait les yeux verts, cernés, fatigués, mais brillant comme un enfant venant de pleurer mais qui on a dit qu'il allait allait voir un cadeau, impatiente, heureuse. La rouquine portait un jean large masquant sa taille, un tee-shirt trop grand, noir et à sa taille étroite,  un sweat Nirvana étaient négligemment noué.
Elle replia un bout de papier,  une lettre qu'elle remit dans son enveloppe, un léger sourire, de ceux qu'on n'arrive à retenir sur les lèvres puis elle attrapa son téléphone nerveusement,  brancha ses écouteurs les doigts légèrement tremblants d'excitation et elle regarda l'heure, trahissant son impatience une nouvelle fois. Elle s'était isolée dans sa bulle, bercée par la musique, elle dévisageait le petit monde, à part, ce monde où chaque personne se ressemble en étant unique aussi, "notre petite fourmilière" comme le disait Voltaire,  était bien petit, mais chaque personne y avait sa place. Elle regardait les gens, attendant, cherchant quelqu'un au milieu de ce fouillis de personnes inconnues.

Au bout de la rue apparut une jeune fille, assez grande, fine et gracieuse telle une danseuse, sans doute l'était-elle ou l'avait - elle été. Elle avait une chevelure brune, coupée au carré et revenait sans doute des cours, au vue de son sac. Elle portais un slim noir, des converses, un tee-shirt gris et une chemise à carreaux. La jeune écoliere qui devait avoir aux alentours de seize ans, se baladait, écouteurs aux oreilles, rêvassant, esquissant un mouvement de danse discret par moment, ses lèvres parfois remuant légèrement, elle récitait les paroles muette tout en regardant les gens.
Peut-être imaginait - elle leur vie, puis elle souriait.
Une chose sembla perturber la jeune et belle brune, quelque chose dans sa vision avait attiré son attention, elle fronça les sourcils, cessant son avance, s'arrêtant au milieu de la foule, son regard se posa sur la rouquine, assise, qui observait une famille heureuse qui jouait plus loin,  avec un air amusé et admiratif.

Ce visage si familier, si inconnu en même temps, sûre et certaines de l'avoir déjà vu, c'est comme si elle avait soudain hérité d'un don de voyance, la vie de cette personne lui revenait en tête, mais le rationnel lui répondait que c'était impossible, qu'elle rêvait. Elle s'empara de son téléphone et ouvrit sa galerie, une fois qu'elle eût trouvé la photo qu'elle cherchait, elle la compara, ses yeux faisant plusieurs allers - retours de la fille à son écran.
Pas de doutes, son regard repris confiance, bien qu'elle soit empreinte d'une once de timidité et un éclat de joie, elle se posait mille questions.

Quoi? Comment? Pourquoi? Quand? Avait-elle eu de l'aide? Comment avait-elle su? Était-ce vraiment réelle?

Elle mit malgré tout ses questions de côté, deux prunelles émeraudes la regardaient, ELLE la regardait, elle lui sourit, chose à laquelle elle ne répondit pas, choquée,  puis elle l'observa devenir écarlate jusqu'aux oreilles, aussi écarlate que sa chevelure de feu, et ses yeux se mirent à briller aussi, la rouquine était de nature sensible.
Son aînée, qu'elle connaissait depuis trois ans,  son amie, sa grande amie était venue, ici, elle était bien réelle,  pas d'écrans, ni de claviers et encore moins de téléphone,  juste une personne de chair et d'os.
Sa paralysie momentanée sembla cesser, elle s'élança vers la rouquine qui avait ouvert ses bras, la seconde d'après,  elle était dans ses bras.
Et c'est en pleurs qu'elles s'étreignèrent sauf que cette fois, les larmes étaient heureuses.
Sa "ChoupiRoussie", lui remis une lettre, puis elles parlèrent longuement, s'étreignant par moment.
Cette rencontré,  cette seconde rencontré avait renforcé leur amitié, l'avais soudée, elles se firent de belles promesses.

Et ce fut la première d'une longue liste!

Cette belle amitié nous prouvent qu'il ne faut jamais cesser de croire en ses rêves et tenter de les exaucer, que même dans les endroits les plus sombre, il y a toujours un peu de soleil si on ouvre les volets, que l'on y croit, que l'on rêve.
Enfin, ce n'est pas parce qu'une amitié est virtuelle qu'elle ne peut pas être solide, renforcée, fusionnelle, longue et qu'elle ne va pas durer.
Ce sont des rencontres, les expérience d'une vie, qui peuvent changer des destins, améliorer l'état de certaines personnes, changer la vie et surtout, elles valent la peine d'être vécues.
"Les plus belles rencontres se font souvent sur internet."

"Loin des yeux, mais plus près du coeur"

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Cette nouvelle n'a plus vraiment d'importance en mon coeur et me fait énormément de mal a relire mais j'espère qu'elle vous a plus..

Choupi

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