«𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒 »
"Ça fait pas mal de route mais .. si ça te fait envie, on pourrait y aller ensemble."
Katsuki mentirait s'il disait qu'il a immédiatement su quoi répondre à cette proposition.
En proie à toute l'incertitude de son corps, il n'a d'abord su que rester silencieux face à Izuku et, à l'arrivée de leurs boissons apéritives sur la table, il s'est jeté sur l'occasion pour contourner la situation.
Le nez dans son verre, sans alcool naturellement, il s'est caché un moment derrière le liquide gazeux pour gagner du temps.
Après lui avoir suggéré de continuer à se voir de temps à autres, ce qui le laissait déjà bien sur le cul dans une profonde incompréhension, voilà qu'il l'invitait à passer la soirée du lendemain ensemble.
Évidemment que Katsuki avait apprécié l'idée de continuer à se fréquenter, mais il craignait fort de ne pas bien en comprendre la motivation réelle.
Izuku avait pourtant parfaitement conscience de son attirance pour lui, à quoi jouait-il désormais ?
Il l'a invité hier midi pour lui présenter ses excuses, mais maintenant que c'était fait, à quoi rimait cette nouvelle invitation ?
S'il s'agissait d'une sorte de soirée amicale pour repartir de zéro, il n'était pas sûr de pouvoir l'encaisser émotionnellement ..
Après tout, Izuku lui plaît, et passer plus de temps avec lui représente, de toute évidence, un risque considérable de glisser davantage vers des sentiments encore plus solides.
Parce qu'il n'existe aucun doute, Izuku finira par le faire chavirer complètement avec ses yeux et son sourire à faire crever un dieu.
Et que fera t-il de son pauvre cœur une fois dans le fond du ravin ?
Pourtant, l'envie de l'accompagner à cette sortie ne lui manquait pas, mais ne devrait-il pas d'abord penser à son propre bien-être ?
Et qui serait assez fou pour jouer sciemment avec son propre cœur, tout en étant conscient des conséquences ?
Était-il prêt à se tirer une balle dans le pied en se rapprochant de lui alors qu'Izuku l'a précédemment recalé ?
Que compte t-il faire de leur relation avec cette proposition ?
Beaucoup trop de questions pour son cerveau à la limite du court-circuit.
Mais il devait bien lui répondre quelque chose, et quand il eut avalé la dernière goutte de son verre, il ne pouvait plus se planquer derrière, forcé de relever les yeux et d'affronter la proposition d'Izuku.
Cependant, avant même qu'il n'entrouvre la bouche, ce dernier a rapidement repris la parole pour la rassurer, affichant comme toujours son adorable sourire bienveillant.
_ Tu n'es pas obligé de dire oui tu sais, même si tu n'as rien de prévu. Tu as le droit de ne simplement pas vouloir.
Tendu, Katsuki peinait à remettre de l'ordre dans son esprit, envahit d'une horde de questions qu'il ne parvenait pourtant pas à déposer sur la table.
Pourquoi cette invitation ?
Qu'attendait Izuku de cette soirée ?
Que pensait-il de lui et de ce qu'il ressent ?
Fallait-il garder leurs rendez-vous secrets ?
Il s'embrouillait dans ses propres pensées, et plus il s'embrouillait, plus il s'égarait dans le regard d'Izuku.
S'enfonçant dans les profondeurs de ses yeux, errant comme un naufragé entre les nuances de ses iris, il ne réalisa pas tout de suite qu'il ne sentait même plus son cœur battre.
Happé par le spectacle, et totalement hypnotisé par la douce chorégraphie de la lumière sur le visage d'Izuku, il crut un instant que son âme avait quitté son corps pour migrer vers le sien.
Et avant de se rendre compte de ses propres paroles, il a accepté de l'accompagner à cette soirée.
Il a accepté.
La réponse est sortie toute seule, il n'a rien pu faire..
Et toute la journée, dans les salles et les couloirs de Yuei, il a déambulé comme un corps sans vie, l'esprit perpétuellement dans la lune, trop occupé à penser à son rendez-vous de ce soir.
Les paroles de ses professeurs lui sont passées complètement au-dessus de la tête, tout comme le défilé des heures et des cours, qui a filé sans même le prévenir.
Mina l'a secoué plusieurs fois, Denki lui a tiré les cheveux pour tenter de le faire râler, et même Shoto s'est prêté au jeu en lui demandant de l'aider avec ses exercices.
En vain.
Finalement, ils sont tous restés sur le cul en le voyant se contenter d'une brève réaction sans âme, juste avant qu'il ne replonge dans ses pensées.
_ Il est peut-être malade. a suggéré Shoto en fin d'après midi.
_ Malade ? a rectifié Mina en secouant la tête. Regarde le, il est carrément mort là.
Il les entendait bien sûr, Katsuki est loin d'être mort, mais ses préoccupations, à mille lieux d'eux, l'empêchaient de s'intéresser davantage à ceux qu'ils pouvaient bien lui dire ou faire dans l'espoir de le faire parler.
Parce qu'il devait retrouver Izuku dans tout juste quelques heures, et qu'aucune des questions qu'il se posait déjà hier n'avait trouvé de réponse depuis.
Un vrai casse tête pour Katsuki, qui s'est toujours employé à garder ses idées bien rangées et organisées.
Évidemment, en rentrant chez lui ce soir, il arrive dans la salon sans avoir retenu quoi que ce soit de sa journée.
Le cerveau en bouilli, il se débarrasse de ses chaussures sans dire un mot, et rejoint sa chambre sans saluer sa mère qui, depuis le canapé, le regarde passer en arquant un sourcil.
Depuis quand est-il si silencieux ?
Loin de s'affoler de ce que peut penser Mitsuki de son attitude, il s'empresse plutôt d'aller se doucher et se changer pour cette soirée.
Quitte à ne pas savoir ce qu'il fait, autant le faire en étant présentable, et puis peut-être qu'il trouvera des réponses à certaines de ses questions en discutant avec Izuku.
Peut-être qu'il parviendra à l'interroger, si le courage lui vient, ou peut-être même qu'Izuku lui-même se montrera moins secret sur ce qu'il pense et ressent à son égard.
Quoi qu'il en soit, les minutes s'entassent comme ses réflexions, rapprochant peu à peu l'heure du grand rendez-vous, amplifiant graduellement la nervosité de Katsuki, dont le cœur s'emballe au moment de quitter sa chambre pour s'en aller.
Guidé simplement par les réflexes de son corps, alors que son esprit flotte un peu plus loin derrière lui tel un fantôme, il traverse le salon sans s'attarder sur ce qui l'entoure, fixant son regard droit devant comme un automate.
_ Tu vas où comme ça ? surgit soudain la voix de sa mère depuis le canapé.
Se souvenant tout à coup de sa présence, Katsuki s'arrête une seconde pour remettre les pieds sur terre, avant de se retourner vers elle, les bras ballants le long du corps.
Il en avait oublié qu'il vit toujours chez ses parents ..
_ Je sors.
_ Comment ça tu sors ?
_ Je suis invité pour la soirée, je sors, c'est tout.
Surprise et perplexe, Mitsuki plisse le front en croisant ses jambes, semblant dévisager son fils de haut en bas comme s'il venait de lui parler dans une langue étrangère.
_ Et je peux savoir où tu vas ?
_ Chez Denki. balance Katsuki au hasard, conscient que parler d'Izuku maintenant le condamnerait complètement.
_ Et nous en parler avant ça t'a pas traversé l'esprit ?
_ Pourquoi faire ? Je suis majeur non ?
_ Ça y est. soupire Mitsuki en roulant des yeux. C'est majeur depuis même pas trois mois et ça se prend pour un prince. Tu sais que je peux toujours t'interdire de sortir tant que tu vis sous mon toit ?
Soudain, un éclat de colère et de contrariété résonne en Katsuki, qui fronce les sourcils en plongeant ses mains dans ses poches.
Pas question de rater ce rendez-vous parce que madame fait soudain sa crise de vieille.
_ Pourquoi faire ? T'inventer une autorité ?
_ Katsuki ! s'emporte t-elle en se relevant d'un bond.
_ Je sors, c'est tout. poursuit-il alors en reprenant sa route vers la porte d'entrée.
_ Je te préviens, si tu passes cette porte-
_ Ouais ouais.
Puis, sans écouter la suite de son avertissement, il disparaît du domicile sans se retourner pour rejoindre le prochain arrêt de bus.
Dans l'encadrement de la porte, sa mère braille à plein poumons des menaces qu'il ignore ouvertement, bien que conscient que cet acte aura des répercussions.
Suivant les indications qu'Izuku lui a fournies, il emprunte la même ligne qu'hier midi, rejoignant directement le lieu de travail de ce dernier.
Sans trop de détails, Izuku lui a seulement expliqué qu'ils partiraient directement de là-bas dès sa débauche et, pour une raison qui lui échappe encore, il lui a solennellement demandé de veiller à mettre un jean.
De quoi ajouter toujours plus de questions à celles que Katsuki se posaient déjà avant.
Dans le bus, en pleine heure de pointe, les passagers collés les uns aux autres le bousculent régulièrement, tout en lui imposant leurs odeurs de transpiration et le bruit infernal des conversations et de la musique qui s'échappe de certains téléphones.
Même perché dans ses pensées, il commence doucement à perdre patience dans cet environnement, se permettant quelques regards noirs ici et là quand un usager abuse un peu trop de sa pseudo patience.
Alors, quand les hauts parleurs annoncent enfin son arrêt comme un Hallelujah, il bouscule à son tour tous ceux qui se trouvent sur son chemin pour gagner au plus vite la sortie du véhicule, se jetant sur le trottoir comme si sa survie en dépendait.
Retrouvant l'air frais qui lui a tant manqué tout au long du trajet, il lisse ses vêtements comme pour chasser la saleté des autres passagers, avant de continuer sa route à pieds.
Il ne devrait en avoir que pour quelques minutes.
Les dernières minutes, les plus longues et les plus courtes à la fois, les plus stressantes pour sûr, celles qui lui nouent l'estomac au possible, et qui font résonner son cœur dans ses oreilles tel une véritable fanfare coincée dans sa tête.
Mais, déterminé à ne pas se montrer ouvertement nerveux, il se concentre sur les indications données par Izuku pour trouver sa destination, et s'applique surtout à garder le menton relevé.
Au bout de la rue, un grand bâtiment entouré d'un muret clair se dessine entre deux rangées d'arbres d'ornements.
Puis, repérant un large portail électrique et protégé par deux caméras, Katsuki s'avance en ralentissant malgré lui, soudain prit par le doute et le trac.
De l'autre côté de l'épaisse grille, l'établissement social s'étend plus visiblement devant lui, et il craint soudain de se faire interpeller par les employés qui occupent les lieux et qu'ils voient quitter l'immeuble les uns après les autres.
D'une main incertaine, il cherche son téléphone dans sa poche pour envoyer un message à Izuku, le notifiant de son arrivée en espérant qu'il le rejoigne rapidement.
Mais les minutes s'écoulent sans réponse et, lentement, le grand portail s'ouvre devant lui pour laisser passer les voitures s'échappant du parking, tandis que plusieurs regards curieux se tournent vers lui au fil du temps qu'il passe planté ici.
Enfin, et alors qu'il s'apprêtait à s'étouffer dans sa honte, la porte du bâtiment s'ouvre en grand et, en se tournant vers elle, il aperçoit Izuku, une main sur la poignée, lui faisant signe de le rejoindre.
Zieutant à droite et à gauche comme s'il s'apprêtait à pénétrer en zone interdite, il amorce un premier pas gêné avant d'accélérer la cadence jusqu'à lui.
_ Excuse moi, j'ai pris un peu de retard, j'espère que tu n'as pas attendu trop longtemps. s'excuse Izuku en le faisant entrer dans le couloir.
Devant lui s'étendent maintenant des dizaines de portes bleues le long des murs beiges, tandis qu'un parfum de propre se diffuse dans tous le rez de chaussée du bâtiment.
_ Non, je viens d'arriver. ment-il légèrement.
_ Tant mieux ! Comment tu vas ? Ta journée s'est bien passée ?
_ Je vais bien. répond simplement Katsuki, définitivement de plus en plus nerveux.
Puis, sur un frêle sourire brillant, qui ne manque pas de faire louper un battement de cœur à Katsuki, Izuku s'éloigne de lui pour rejoindre ce qui ressemble à une salle de pause.
À l'intérieur, ouvrant un placard parmi d'autres placards, il l'invite ensuite à s'approcher d'un signe joyeux de la main.
Katsuki, pendant ce temps, s'efforce de garder le regard relevé, mais ses yeux s'entêtent à se promener sans vergogne sur les courbes et la démarche d'Izuku, dont l'âge échappe totalement à Katsuki.
Trente trois ans finalement, qu'est ce que ça signifie face à un corps pareil ?
_ Tu es déjà monté sur une moto ? demande Izuku le plus naturellement du monde, l'arrachant à sa contemplation.
_ Non ?
Incrédule, Katsuki le regarde vider le contenu du quasier pour exposer, sous son nez, deux équipements de protection.
_ Normalement, tout devrait t'aller. reprend-il.
Le temps que toutes les connexions se fassent dans le cerveau de Katsuki, et il hausse soudain les sourcils en fixant l'équipement comme s'il s'agissait de mystérieuses reliques.
Vraiment ?
Ils vont faire la route en deux roues ?
Comme ça, tous les deux ?
Emboîtés sur une selle comme s'ils se connaissaient depuis des mois ?
_ Ca va ? reprend Izuku après une minute.
_ Oui oui.
_ Super. Tu viens ?
Lui jetant un casque et une veste sur les bras, Izuku l'invite à le suivre hors du bâtiment, engageant une courte marche dans le parking jusqu'à la fameuse moto.
Sportive, dotée d'une minuscule place à l'arrière, et davantage pensée pour la course que pour des déplacements à deux.
Tout juste ce qu'il manquait à Katsuki pour que son âme s'échappe définitivement, fuyant par sa bouche comme un fantôme apeuré.
Puis, alors qu'il ne sait plus comment se tenir, Izuku se lance tout à coup dans un long discours de conseils et de sécurité afin de le mettre en confiance avant de l'embarquer sur son véhicule.
Au milieu de ce parking, Katsuki boit ses paroles comme l'eau de la plus pure des fontaines, hochant la tête par moment sans jamais couper la parole à son interlocuteur.
Izuku lui assure qu'il peut demander à faire des arrêts aussi souvent qu'il pourrait en avoir besoin, promettant aussi pour sa part de ne pas brusquer l'accélérateur pour lui éviter les désagréments de la place arrière sur ce genre de deux roues.
Et plus il parle, plus Katsuki se détend.
D'une part parce qu'il le rassure quant au trajet à venir bien sûr, mais surtout parce que sa voix coule dans ses veines comme une injection de dopamine.
_ On y va ? conclut Izuku à la fin du briefing.
Nerveux mais suffisamment rassuré, Katsuki enfile en premier la veste coquée -qui soit dit en passant lui va parfaitement-, avant de sortir la paire de gants fourrées dans le casque pour protéger ses mains.
Enfin, enfilant ce dernier, il lève timidement la tête quand Izuku s'en vient régler l'attache pour l'ajuster correctement sur son crâne.
Puis, visière abaissée, les tempes bien serrées dans leur protection, il regarde Izuku s'équiper à son tour avant de chevaucher sa machine.
_ Tu montes ?
À l'aide du premier cale pieds, Katsuki se hisse à son tour derrière lui, s'accrochant à ses épaules pour ne pas perdre l'équilibre, tandis qu'il rougit probablement de tout son être.
À l'arrière, la minuscule selle ne lui laisse que peu de place et, très rapidement, il glisse malgré lui vers l'avant, se plaquant automatiquement au dos d'Izuku.
Ses cuisses se calent machinalement de part et d'autre du corps de son pilote et, tel que celui ci le lui a indiqué, il s'agrippe à ses hanches pour se maintenir en sécurité.
Katsuki boue déjà, ainsi collé à lui, le ventre vissé à son dos, les mains accrochées à sa taille, et ses cuisses verrouillées à son bassin.
Mais puisqu'il n'est pas à bout de ses peines, il manque de pousser un juron quand Izuku se prépare lentement à partir, se couchant alors sur le réservoir de sa moto, et emportant ainsi Katsuki dans cette position presque allongée l'un sur l'autre.
Son corps lui envoie soudain des milliers d'influx nerveux, réveillant par l'occasion un affolement hormonal en bas de son ventre à mesure qu'il épouse les formes d'Izuku entre ses jambes.
Enfin, le moteur de la deux roues rugit à travers l'air, Katsuki ne s'entend presque plus penser et, quand le véhicule commence à avancer, il s'accroche plus solidement aux hanches de son pilote.
D'abord à faible vitesse, ils rejoignent le portail du bâtiment, avant d'accélérer légèrement le long de la rue, laissant à Katsuki le temps de s'accommoder à la situation.
Puis, quand ils quittent la ville après quelques centaines de mètres, le véhicule accélère subitement, forçant Katsuki à enrouler complètement ses bras autour de l'abdomen d'Izuku, la tête plaquée sur son dos alors qu'il sent désormais le vent frapper ses jambes.
Les yeux grands ouverts sur le paysage qui défilent sur le côté, il ne parvient même pas à compter les arbres, voyant progressivement les couleurs se mélanger les unes aux autres à mesure qu'ils avancent.
Soudain, il n'y a plus qu'eux.
Oubliant les voitures qui sillonnent elles aussi la route, Katsuki découvre une toute nouvelle forme d'euphorie.
Le bruit du vent à travers son casque, la vitesse qui creuse dans son ventre et la sensation de liberté suprême qui porte son corps font taire toutes les questions qui parasitaient son esprit.
Plus rien ne le préoccupe, les virages de la route le bercent, les formes d'Izuku entre ses bras le rendent comme invincible, tout puissant et fabuleusement heureux.
Il ne s'inquiète plus de la proximité de leur bassin, profitant uniquement de ces sensations de voyage hors du temps et de l'espace, en la plus belle compagnie qui soit.
Sans pouvoir ni se redresser ni se retourner, il ne peut voir que ce qui se présente devant lui, par dessus l'épaule d'Izuku qu'il tient dans ses bras.
Jamais une métaphore ne lui a paru si grisante, jamais la route ne lui a paru si splendide, jamais un contact ne l'avait électrisé à ce point.
Katsuki se sent bien.
Katsuki pourrait bien rouler ainsi pendant des jours et des nuits.
Il pourrait bien ne jamais descendre de cette moto.
Il pourrait bien ne jamais lâcher Izuku.
Et continuer de rêver, ici, arrimé à son corps qui lui fait garder l'équilibre.
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Hey !
Je me suis bien amusée avec ce chapitre, je vous le cache pas, et j'espère qu'il vous a plu tout autant !
J'ai hâte d'écrire la suite de leur soirée ! 🥰🥰
En attendant, je vous embrasse et vous remercie encore pour votre patience 😘
Prenez soin de vous ❤️🦩
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