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«𝐹𝑎𝑢𝑡 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑑'𝑒𝑛𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡.»

Quatre heures trente sept du matin, et Izuku n'a décidément plus l'âge pour supporter une insomnie un dimanche soir.
Se tournant et se retournant dans son lit depuis des heures, enchaînant les soupirs désabusés, il s'efforce continuellement de fermer les yeux sans qu'aucune de ces tentatives ne le mène au sommeil.
Au plafond, l'éclairage jaune et tamisé de la lampe de chevet projette des ombres et des éclats de lumière difformes, rappelant vicieusement à Izuku que, dehors, il fait nuit depuis longtemps.
L'écran de son téléphone aussi s'amuse à lui rappeler l'heure qu'il est, tout comme le silence et le calme absolu qu'il devine de l'autre côté des murs de sa maison.

Il devrait être en train de dormir depuis un long moment déjà, alors que son réveil, lui, se prépare à hurler dans moins de trois heures.
Mais en dépit de la fatigue qui lui tabasse le crâne, rien à faire, Izuku demeure éveillé, les yeux grands ouverts et la mine déconfite, appréhendant d'avance la longueur de la journée à venir.
Et il ne saurait dire si c'est l'euphorie, le trac ou le chemin des récents événements qui l'empêchent ainsi de se reposer.

Une belle semaine s'est écoulée depuis son escapade au marché nocturne avec Katsuki, celle qui a, semble-t-il, déterminé la direction de leur relation, entre deux stands et une sieste imprévue sur le canapé de son salon.
Quelques heures après l'avoir ramené chez lui, la culpabilité lui a noué la gorge en apprenant que sa mère l'attendait au pas de la porte, prête à distribuer une leçon de morale suivie d'une punition.
Il s'est tellement confondu en excuses au téléphone que Katsuki a fini par lui ordonner de se taire, avant de lui raconter plus en détail cette discussion avec sa mère.

Étrangement, il percevait quelques grains de fierté dans sa voix alors qu'il lui narrait cet échange, expliquant avoir tenu compte de ses précédents conseils pour ouvrir un véritable dialogue sain avec elle, et conclure cette soirée sur une note infiniment positive -en dépit de la sanction qui est tombée juste après-.
Ses mots en tremblaient presque, et Izuku lui, ne pouvait s'empêcher de sourire contre son téléphone, heureux d'entendre une si belle amélioration dans la relation que Katsuki entretient avec sa mère.
Il n'aura pas la prétention d'affirmer que c'est grâce à lui, contrairement à ce que maintient Katsuki, mais il n'en demeure pas moins touché et ému par cette évolution.

Aussi, depuis ce jour, ils n'ont plus cessé de communiquer.
Par messages, par téléphone, ou en se donnant des rendez vous quasi quotidiens, ils semblent désormais parfaitement inséparables, et c'est sans doute ça qui fait tournicotter Izuku dans son lit depuis des heures ..
C'est qu'il n'arrive pas à mettre ses pensées sur pause, et peu importe à quel point il essaie, il continue de tergiverser, de ressasser encore et encore les évènements des derniers jours, se demandant inlassablement si tout ça est bien correct.

Auprès de Katsuki, chaque instant partagé devient plus lumineux, plus brillant, plus sensationnel, et face à ça il se sent aussi chamboulé qu'un adolescent vivant son premier amour.
Pourtant, et il s'en est rapidement tendu compte, lui et Katsuki sont profondément différents à bien des égards.
Presque comme deux faces d'une pièce, se définissant comme deux exacts opposés qui n'étaient pas du tout destinés à se rencontrer.
C'est vrai, leurs façons d'appréhender le monde et d'y réagir ne se ressemblent pas du tout, et même s'ils s'écoutent et respectent leurs personnalités respectives, il n'en restent pas moins souvent en désaccord sur la façon dont aborder la vie.

Il existe certainement une multitude de facteurs qui justifient cette différence, et Izuku les conçoit tous sans aucun problème.
Leur âge bien sûr, et la maturité qui l'accompagne, leurs expériences respectives aussi, et probablement leurs situations personnelles.
Là où Izuku a pour habitude d'analyser les situations pour les gérer le plus sereinement possible, Katsuki est plus du genre à partir au quart de tour et foncer tête la première.
Katsuki s'affole souvent tout seul, pour à peu près tout et rien, les poils et les cheveux dressés à la moindre contrariété, tandis qu'Izuku préfère se donner le temps de tout observer pour adapter sa réaction et sa décision.

Aussi, Katsuki peine à écouter les autres, à prendre en compte les points de vues autour de lui et à leur donner du crédit, préférant de loin se monter la tête sans préavis.
Et s'il semble faire des efforts de ce côté là depuis une semaine, les habitudes gardent malgré tout la peau dure, et Izuku doit régulièrement s'inventer médiateur pour l'apaiser et l'aider à agir plus sereinement.
Katsuki fait partie de ces gens que l'on dit "sanguins", ceux qui bondissent comme des ressorts à tout va et qui n'hésitent pas à sortir les griffes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Des personnes comme ça, Izuku en a côtoyé dans le cadre de son travail, mais il n'en a jamais vraiment fréquenté dans la sphère privée.
Qui plus est, Hanta n'est pas non plus ce genre de personne, et leur relation n'a jamais ressemblé à ça.
Gérer les humeurs surprenantes de Katsuki le prend même parfois au dépourvu, et sans aucune expérience précédente, il se retrouve quelques fois désarmé.
Pourtant .. Ça ne le fait pas fuir pour un sou, c'est même plutôt le contraire, à vrai dire ..

Ils sont si différents, mais ils semblent se compléter.
Dans sa façon plus brute d'analyser le monde, Katsuki a plusieurs fois pousser Izuku à remettre en question certaines de ses idées.
En ce qui concerne sa propre mère notamment, mais aussi vis à vis de l'importance qu'il accorde à leur écart d'âge.
Izuku se pose tout le temps des centaines de questions dont Katsuki, lui, ne s'encombre pas, et finalement ce n'est pas toujours une mauvaise chose.

Ce soir d'ailleurs, il y pense encore.

Sur son lit, il se redresse pour s'installer en tailleur, les jambes toujours sous la couverture et le dos appuyé contre le mur derrière lui.
L'esprit embrumé par la fatigue mais agité par ses pensées affolées, il frotte son visage contre ses deux mains, soupirant pour la forme alors que les minutes ne cessent de défiler.
Doucement, il commence à accepter l'idée qu'il ne dormira pas cette nuit, et ses épaules s'affaissent en signe de résignation.
Puis, alors que son regard se promène sans objectif sur les meubles de la pièce, il pince ses lèvres en songeant tout à coup au tiroir de sa table de chevet.

Il ne l'ouvre pas souvent, essentiellement parce qu'il n'y range presque rien, si ce n'est des babioles inutiles dont il n'a que très rarement besoin.
Mais, en pivotant sur son lit, il saisit quand même la petite poignée en bois, révélant ainsi ce qui se cache à l'intérieur.
Rien de bien fou, des boutons de chemise de rechange, un adaptateur secteur de secours, une craie blanche arrivée là sans aucune explication, et un caillou qu'il avait simplement trouvé joli lors d'une balade quelques années plus tôt.
Et puis, comme servant de support à ce petit bazar, une photo retournée, qu'il attrape du bout des doigts pour la dégager.

Enfin, reprenant sa position d'origine, il retourne le rectangle de papier entre ses mains, et un rictus se forme sur son visage.
Légèrement froissée par le temps, et à force d'avoir été perdue et retrouvée plusieurs fois, l'image présente plusieurs marques d'usure et quelques lignes blanches dûes à de précédentes pliures.
Malgré tout, elle n'a bien sûr pas changé, et provoque toujours la même émotion dans le cœur d'Izuku.
Pour cause, c'est le seul souvenir physique qui lui reste de sa vie passée, l'unique cliché qu'il a conservé après sa tentative de suicide et le départ soudain de sa mère.

Le jour où il a fui le foyer pour s'en aller mettre fin à sa vie, elle se trouvait dans sa poche, et puisque sa mère ne lui a rien laissé d'autre, il la conserve ici comme une relique, à moitié précieuse, à moitié maudite.
Dans ses mains, les yeux sur le décor figé, il reconnaît le mur extérieur de leur ancienne maison grâce à la couleur du crépi et la forme de la fenêtre en haut à droite de l'image.
La lumière éclatante qui baigne l'environnement lui permet de se souvenir que, ce jour-là, il faisait magnifiquement beau.
Le soleil tapait fort, aucun nuage ne venait entraver ses rayons, il pourrait presque croire que tout allait bien à ce moment là.

Pourtant, le quotidien était déjà difficile à cette époque, mais il vivait auprès de sa mère, il chérissait ce qu'ils partageaient en dépit de toutes les difficultés qu'il fallait affronter.
D'ailleurs, le sourire qu'il affiche sur la photo en témoigne, montrant presque toutes ses dents et faisant ressortir ses pommettes sur ses joues arrondies.
Izuku faisait partie de ces enfants qui conservent leurs visages enfantin jusque tard dans l'adolescence, avec ses traits trop criants de mignonerie.
Ses tâches de rousseurs étincellent sous l'éclairage naturel, tout comme ses yeux, qui révèlent de belles nuances claires.
Ses cheveux, eux, sont décoiffés.
Ça ne l'étonne pas.

Petit, il détestait démêler ses boucles.

À côté de lui, sa mère semble aussi joyeuse que lui, un bras sur l'épaule de son fils, la tempe collée à la sienne et une lueur de bonheur inscrite dans le regard.
D'ailleurs, plus les années passent, plus il se rend compte d'à quel point il lui ressemble.
De part ses yeux, tout aussi verts et brillants, ses cheveux épais qu'elle gardait toujours attachés pour éviter les noeuds, et les traits doux de son visage ovale.
Inko avait encore de l'espoir ce jour là, sur cette photo, sous ce soleil.
Izuku aussi.

Finalement .. a-t-elle totalement cessé d'espérer au moment où son fils a préféré la mort à cette vie ?
Est-ce la raison de son départ ?
L'idée qu'il n'existait plus aucune solution, plus de chemin vers un possible bonheur en continuant sur cette route, est-ce ça qui l'a poussé à fuir ?
A t-elle jugé qu'il n'y avait plus rien à faire pour cet enfant qu'il était ?
Plus rien tout du moins qui valait la peine qu'elle reste et qu'elle se batte ?
L'a t'elle abandonné ?
Ou lui a t-elle permis une nouvelle vie en l'empêchant de retourner dans son sillage ?

Est ce qu'il lui manque parfois ?
Est ce qu'elle pense à lui aussi, les soirs d'insomnies ?
A t-elle envie de lui parler ? De savoir ce qu'il est devenu ?

Soudain, sa poitrine se serre, et son souffle devient plus rauque.
Fermant les yeux, alors qu'il reconnaît l'appel terrifiant de la panique remontant sa gorge, il s'efforce de respirer le plus calmement possible.
En vain.

L'angoisse grandit bien trop vite pour qu'il puisse parvenir à la contenir, tandis que ses pensées se remplissent de souvenirs plus ou moins enfouis.
Ses doigts se crispent de chaque côté de la photo, froissant encore un peu plus le papier rigide, et quelque chose en lui semble soudain se rompre.
La brûlure du sel et de l'eau lui agresse les paupières, sa bouche se fend d'une grimace douloureuse en même temps qu'il serre les dents, comme espérant naïvement pouvoir emprisonner la détresse qui, indéniablement, ne demande qu'à se manifester brutalement.

Ce n'est évidemment pas la première fois que ses défenses s'effondrent au contact de ces souvenirs, mais il ne s'y habituera jamais pour autant, et chaque crise le fracasse autant que la précédente.
Les yeux toujours fermés, il sent malgré tout l'humidité qui perle discrètement contre ses cils, et les larmes qui s'en viennent glisser le long de son visage.
Aussi, un gémissement douloureux résonne sur sa langue quand le noeud qui comprime sa poitrine devient trop lourd à encaisser.
Son rythme cardiaque accélère, il l'entend et le sent cogner partout dans son corps. Au bout de ses doigts, dans ses poignets, dans son ventre, ses tempes, ses chevilles.

Un frisson de détresse le traverse en suivant et, comme pour tenter de fuir, il abandonne sa photo sur le lit avant de s'en extirper rapidement.
Debout dans sa chambre, presque nu, seulement couvert d'un boxer, il plaque ses deux mains sur sa bouche pour étouffer les appels au secours qui menacent de s'en échapper.
Hors de contrôle, les pleurs s'intensifient, ses jambes tremblent, son dos se courbe et sa vision se trouble.
La fatigue ne l'aide pas non plus à traverser la crise, et comme un enfant paniqué, il quitte la pièce pour faire des allées et venues dans le couloir de sa maison.

Ici, dans le silence agressif de la nuit, sous l'éclairage plutôt blafard du couloir, il colle finalement son front contre un mur en se suppliant de se calmer.
Remettre en question le départ de sa mère ne lui réussit vraisemblablement pas, tout comme se replonger dans ce passé compliqué, et désormais, il regrette amèrement d'avoir ouvert ce petit tiroir.
Ses mains tremblent toujours aussi fort, autant que ses lèvres qui tressautent et que ses larmes qui s'écoulent, et alors qu'il sent ses genoux faiblir, il réunit toute la force qu'il trouve pour se déplacer jusqu'au salon.

Là, sans y allumer la lumière, il s'abandonne quelques instants en permettant à sa douleur de s'exprimer au travers d'un long gémissement entrecoupé de sanglots bruyants.
Il respire mal, il peine aussi à marcher tout droit, parfois emporté par le poids de tout ce désarroi qui le déstabilise au plus profond de lui même.
Alors, en atteignant le canapé, il se laisse lourdement tomber dessus, avant de tâtonner l'espace pour dénicher la télécommande.
En pleurs et en sueur, il allume la télévision sans changer de chaîne, se contentant du bruit de fond que produit celle ci pour y ratacher son esprit.

Enfin, il ferme les yeux.

Respirant la bouche ouverte pour faciliter le passage de l'air, il se concentre autant qu'il peut sur les voix que projette la télévision, écoutant très sérieusement chaque mot et chaque son pour en faire un point d'ancrage à la réalité.
Et les minutes se succèdent de cette manière, apaisant lentement et naturellement les tremblements de ses mains, jusqu'à ce que l'excès de fatigue, accentuée par cette angoisse brutale, finisse par avoir raison de lui.
Sans s'en rendre compte, un peu après cinq heures trente, moins de quatre vingt dix minutes avant que son réveil ne sonne, Izuku s'endort sur son canapé, les joues encore humides.

.

Et, avec le visage lourd et les paupières en feu, il se réveille une heure et demi plus tard en percevant, de loin, la sonnerie du réveil de son téléphone.
Papillonnant des cils, le corps plus lourd que s'il était fait de plomb, il peine à garder les yeux ouverts alors que la télé chante encore à quelques pas de lui.
Cette nuit a été bien trop pénible, et il sait déjà que la journée sera encore pire.
Pourtant, en dépit des plaintes de sa petite voix intérieure qui lui supplie de se rendormir, il se fait violence pour sortir de son canapé.
Marchant en zigzag jusqu'à sa chambre, il coupe l'alarme de son portable, constatant en même temps que celle ci hurle depuis plus de dix minutes et qu'il doit se dépêcher un peu.

Alors, ignorant volontairement la photo qui traine sur son lit, il se claque les joues pour s'activer à se préparer.
Ainsi, dans l'espoir de se donner un peu de courage, il gagne la salle de bain pour y prendre une douche absolument froide.
Sa peau se couvre de chair de poule et il grimace tout en échappant un petit gémissement aigu d'inconfort, mais il en ressort nettement plus réveillé qu'à l'arrivée.
Enfin, un brossage de dents plus tard, il ne lui reste plus qu'à sauter dans ses vêtements pour se préparer à partir.

Ajustant sa ceinture, puis le col de sa chemise, il termine sa préparation en passant simplement ses doigts dans ses cheveux, choisissant -un peu par flemme- de les laisser détachés pour la journée.
Puis, avant de partir pour de bon, il jette un oeil aux notifications de son téléphone.
Sur l'écran, un message reçu il y a tout juste quelques minutes s'affiche, et Izuku sourit instinctivement devant l'appareil.
Comme si ce petit texto -ou plutôt son expéditeur- possédait le pouvoir d'apaiser ses maux, sa poitrine s'allège rapidement, et finalement il appréhende beaucoup moins les heures à venir.

📱Katsuki - Bien dormi ? On se rejoint ce soir ?

Malgré tout, et pour éviter de perdre trop de temps, il quitte sa chambre sans pour autant lâcher son téléphone, composant sa réponse tout en marchant.
Son cœur s'accélère de nouveau, mais pour une autre raison cette fois, et contrairement à cette nuit, celle ci ne le fait pas souffrir.

📱Izuku - J'ai passé une nuit atroce, alors j'ai terriblement hâte de te retrouver ce soir.

Au final, ce rendez vous sera son unique moteur pour supporter la journée à venir.

📱Katsuki - Faut qu'on change d'endroit. Mina et Denki ont compris que je vois quelqu'un, ils m'espionnent.

Un rire nerveux secoue sa gorge en même temps qu'il grimace devant son écran, mais une fois encore, il s'efforce de rester le plus calme possible pour ne pas céder à la panique.

📱Izuku - Viens directement chez moi, on avisera après.

Enfin, prêt à partir et déjà très pressé d'être à ce soir, il quitte la maison en claquant la porte derrière lui, rejoignant son garage pour s'y équiper et démarrer sa moto adorée.

_______

Hey !

Nom de dieu, ça fait 1 mois !!!!
Je suis navrée pour cette attente, et je vous remercie mille fois pour votre patience !!

On reprend sur un chapitre de transition donc (et je les aime toujours autant n'est ce pas), mais j'espère qu'il vous plaît malgré tout.
Je ne me suis pas trop étalée sur les souvenirs précis d'Izuku parce que, vous allez le voir, c'est en partie le sujet du prochain chapitre, et en compagnie de Katsuki cette fois. 👀

Bref !
Promis, cette fois il n'y aura pas un mois d'attente avant le prochain 😁
Et d'ici là, je vous fais des bisouilles 😘

Prenez soin de vous ❤️🦩

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