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« 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑠 »

Jeudi, huit heures quarante sept, Katsuki referme mollement la porte de sa chambre derrière lui pour s'y enfermer après le départ au travail de ses parents.
Ce matin, après s'être préparé à rejoindre Yuei, une minute avant de quitter la maison à l'heure habituelle, il a tout simplement fait volte face au dernier moment.
Contrarié, agacé, fatigué, l'idée de se rendre en cours et de supporter les piaillements de ses camarades de classe toute la journée lui a donné mal à la tête rien que d'y penser.

Alors, puisque ses parents sont déjà partis et que personne ne viendra l'emmerder pour sa décision soudaine de faire l'école buissonnière, il se rallonge sur son lit encore défait, les chaussures sur les draps et un bras derrière la tête.
Les yeux braqués au plafond, il s'évertue à faire le vide dans ses pensées. Il aimerait tellement que son esprit se taise quelques minutes, qu'il puisse ne songer à rien du tout, et simplement fixer la peinture dans le calme et le silence le plus complet de son cerveau.
Il s'y entraîne même, les paupières grandes ouvertes et la respiration lente, usant le placo à la force de son regard en espérant atteindre l'apaisement.

Aussi, dès que ses idées se tournent à nouveau vers l'objet de tout son désarroi, il secoue brièvement la tête et cligne des cils pour recommencer de zéro.
Avec un peu d'effort et de travail sur lui, il finira bien par trouver un moyen de museler sa tête pour reprendre le fil de sa vie comme si rien ne s'était passé.
Il lui suffit de fixer le plafond, ça et juste ça, de ne rien faire d'autre.
Fixer le plafond.
Le plafond.
La peinture du plafond.
Les petites fissures du plafond.
Les aspérités de la texture du plafond.

C'est simple, non ?

Il n'y a que du blanc à voir, rien qui ne serait susceptible de lui faire penser à autre chose, rien qui pourrait orienter ses idées vers de nouvelles réflexions.
Le plafond est juste blanc, illuminé par une ampoule fixée en plein milieu de celui ci, et recouverte d'une petite applique ronde permettant d'adoucir l'éclat de la lumière, blanche elle aussi.
Tiens, en y regardant, il aperçoit une toile d'araignée prise dans le plastique de cette dernière, et dont l'ombre fine se reflète au-dessus.
En général, Katsuki est très attentif à la propreté de sa chambre, il aime que ses espaces privés restent bien entretenus.

Ne pas avoir remarqué cette toile lors de son ménage hier le contrarie légèrement, il va devoir faire le nécessaire pour se débarrasser d'elle dans la journée.
Qui plus est, quelques amas de poussière grise s'amoncellent ici et là le long de la construction de l'araignée propriétaire de cette création.
Katsuki déteste la poussière, elle dépose toujours une odeur désagréable sur les chemins qu'elle envahit, en plus de virevolter lorsqu'on la bouscule, se répandant toujours un peu plus sur les meubles et le sol.

Cette obsession pour la propreté de sa chambre lui vient probablement de tout le temps qu'il passe enfermé ici.
À chaque fois que sa mère lui prend la tête, ou simplement qu'il ne supporte plus de la voir et de l'entendre, il rejoint ses quartiers pour y trouver la paix.
Malgré tout, l'ennui se ramène vite cloîtré dans une pièce de douze mètres carrés, et pour occuper ses heures de calme, il a pris l'habitude de faire le ménage.
Alors pour sûr que c'est propre ici !

Malgré cette toile d'araignée oubliée qui le dérange terriblement.

Quoi qu'il en soit, son père le félicite quasiment à chaque fois qu'il passe devant sa porte, toujours étonné de voir une chambre aussi propre, en particulier quand celle ci appartient à un tout jeune adulte, à peine sorti de l'adolescence.
Même si Masaru préférerait voir son fils se joindre davantage à ses parents dans le salon, il n'oublie jamais de souligner le positif.
Au contraire de sa mère finalement.

Katsuki n'a jamais su s'entendre correctement avec elle.
Peut-être parce que leurs caractères trop similaires entrent en collision à la moindre tentative de conversation, ils demeurent incapables de se parler sans se crier dessus.
Il n'irait peut être pas jusqu'à dire qu'il en souffre, mais il admet que cette mésentente rend inévitablement son quotidien plus lourd et pénible.
D'ailleurs, il en avait vaguement parlé, de cet inconfort dans sa vie, avec Izuku le soir où ils se sont rencontrés.

Izuku l'avait écouté sans lui couper la parole, et contre toute attente, se confier lui avait fait un peu de bien.
Juste un peu, rien de transcendant, mais un peu de bien quand même ..

En parlant d'Izuku, l'image de cette soirée le ramène à leur rendez vous de samedi dans le café, quand ils se sont revus et que rien ne s'est passé comme prévu.

_ Fait chier ! peste Katsuki en réalisant que son esprit a encore divagué jusqu'à lui.

C'est terrible à quel point, en dépit de tous ses efforts, il finit toujours par revenir à lui d'une manière ou d'une autre.
Ses réflexions sont pourtant parties d'une simple toile d'araignée !
Alors il secoue la tête et cligne des yeux pour se recentrer sur le blanc de son plafond, mais il semble que sa cervelle ait déjà décidé de ne plus lâcher le morceau ..

Plissant le front pour se battre contre lui-même, il déploie toutes ses forces pour ne plus penser à rien, s'insultant intérieurement à chaque fois qu'il faillit, reprenant ses efforts de zéro encore et encore.
Rien n'y fait.
Il est foutu, maintenant que son esprit s'est agrippé à cette ouverture, impossible d'en faire disparaitre l'image d'Izuku.

Cette image qu'il en garde, son sourire et les traits gracieux de son visage le soir de leur rencontre.
Projetée dans ses pensées comme au travers d'une série de diapositives, sa silhouette se dessine à l'infini, ondule à chaque battement de cils, et se précise à chaque nouveau battement de cœur.
Izuku s'étale contre ses paupières, apparaissant encore et encore, illuminé de son sourire si singulier.
Tout se recrée instinctivement, les tâches de rousseur par dizaines sur la peau de ses joues que Katsuki devine douce, les nuances précieuses éclairant ses iris, les mimiques bienveillantes de ses lèvres quand elles s'agitent ..

Pour la énième fois, le ventre de Katsuki se noue.

Cette attirance à la limite de l'interdit qu'il ressent pour lui continue de le rendre malade, et il ne peut que revivre encore et encore la douloureuse déception qui s'est emparé de lui quand ils se sont parlé samedi.
Il repense à ses mots qui n'ont pas cessé de le hanter, ceux-là même qui l'ont achevé en étouffant violemment sa gorge et sa poitrine.

"Je ne crois pas être la personne dont tu as besoin"

Qu'est ce qu'il en sait d'abord, hein ?!
Katsuki est encore capable de décider de ce qu'il veut et de ce dont il estime avoir besoin.
En quel honneur Izuku se permet-il de choisir à sa place ?
Si seulement Katsuki avait trouvé l'impulsion pour lui répondre ça, ce jour là, au lieu de fuir bêtement et lâchement comme un débile ...
A défaut d'être certain que ça aurait changé la donne, il aurait au moins pu dire à Izuku ce qu'il pensait de son raisonnement ...

Enfin ..

Après avoir passé le reste du week end et son début de semaine à essayer de ne plus y penser, se répétant et se persuadant qu'il n'y aurait plus jamais la moindre suite à cette histoire, Katsuki avait presque réussi à s'en convaincre.
Toujours blessé dans son égo, mais surtout dans son cœur, il commençait tout doucement à se trouver une raison.
Après tout, si Izuku ne voulait pas de lui, il fallait bien qu'il l'accepte d'une manière ou d'une autre.

Au final, son début de victoire ne fut que de courte durée.
Pour être tout à fait exact, il s'est écroulé comme un vulgaire château de cartes hier soir, aux alentours de vingt heure dix quand, soudain dans sa messagerie, un message d'Izuku est apparu sans prévenir.
Un message qu'il a dû relire plusieurs fois avant de croire en son existence.
Cinq lignes à peine, mais cinq lignes qui ont suffi à lui faire perdre l'équilibre à nouveau.

Quelque chose comme :

"Bonsoir Katsuki.
Je suis désolé de te déranger à nouveau, et j'espère que tu ne m'en voudras pas trop. J'étais juste inquiet après ton départ un peu rapide de samedi, et je voulais m'assurer que tu vas bien."

Cinq lignes auxquelles il n'a pas su répondre, laissant ainsi le message en lu depuis tout ce temps.

C'est à dire qu'il ne sait pas ce qu'il est censé répondre.
Remercier son altruisme ? Sans façon.
Le saluer joyeusement comme si tout était normal ? Et puis quoi encore ?
Lui dire de ne pas s'inquiéter ? Qu'il s'inquiète va, ça lui fera la peau après avoir décidé à sa place de ce dont Katsuki a besoin.

Seulement voilà, tout ça ne l'empêche pas de crever d'envie de lui répondre, ne serait-ce que pour avoir la sensation de lui parler ..

Alors, englué de tout son désarroi, il cède à la pulsion d'attraper son téléphone dans sa poche pour le ramener à hauteur de son visage.
Puis, déverrouillant l'appareil qui affiche déjà bientôt onze heures, il rouvre sa messagerie qui, entre-temps, a reçu deux nouveaux messages, respectivement de Mina et de Denki s'inquiétant de son absence à Yuei.
Ignorant les deux notifications, il retourne sans hésitation cette fois-ci sur la conversation avec Izuku, relisant une énième fois encore son texto d'hier soir.

Il soupire.

Ses doigts tremblent d'incertitude, ses idées se brouillent, ses cordes vocales s'emmêlent pour obstruer sa gorge, et finalement il ne tape que toi petits mots qu'il envoie sans respirer.

"Je vais bien"

Juste après, son cœur s'accélère en même temps qu'il fixe son écran pour surveiller la réception et l'ouverture de son court message.
Anxieux comme s'il attendait le verdict d'un procès, il sent tout son corps s'emballer d'appréhension et de doute.
Izuku va-t-il lui répondre à nouveau ou le laisser en vu comme lui depuis hier ?
Et s'il répond, comment Katsuki devra poursuivre la conversation ?
Et s'il ne répond pas, comment doit-il le prendre ?

Et à mesure qu'il s'emporte de panique, il en oublie de surveiller son écran, sursautant presque dans son lit en voyant déjà apparaître une nouvelle réponse.
Son cœur s'arrête le temps de le lire.

"Merci de m'avoir répondu, ça me fait plaisir ! Tu n'es pas en cours à cette heure-ci ?"

Finalement, étrangement, inconsciemment, la suite de la discussion s'emboîte toute seule, presque machinalement.

K- "Pas aujourd'hui"

I- "Oh ? Tu n'as pas cours ou tu n'as pas pu y aller ?"

K- "Aucun des deux. J'avais pas envie"

I- "Je vois. Tu as prévu autre chose ?"

K- "Nan"

I- "Hmm.. dis-moi.. j'aimerais me faire pardonner pour samedi, j'ai sûrement manqué de tact avec toi."

Perplexe une seconde, Katsuki peine un peu à répondre cette fois-ci, figeant ses pouces au-dessus du clavier pendant plusieurs secondes avant de trouver quelque chose à dire.

K- "C'est toi qui le dis"

I- "J'ai une longue pause aujourd'hui entre midi et deux. Laisse moi t'inviter à manger quelque part"

Les yeux écarquillés, Katsuki reste pantois un long moment devant son message, incapable de savoir ce que lui-même en pense.
Se retrouver ? Là, ce midi, dans à peine une heure ? Après le fiasco de samedi et tout le ressentiment qui lui brise le cœur depuis des jours ?
Pourquoi ?
Ne prendrait-il pas trop de risques en acceptant pareille invitation ?
Il pourrait se refaire de faux espoirs, se perdre davantage dans ses émotions et ses sentiments, et tout ça sans savoir où ça le mènera ...

K- "Pourquoi faire ?"

I- "Manger ?"

Katsuki a beau se répéter en boucle qu'il ne peut s'agir là que d'une mauvaise idée qu'il devrait se contenter de décliner, il perd le contrôle du flux de sensations grisantes qui envahit brutalement ses veines.
Accablé par ses émotions qui étouffent totalement sa raison, il ferme les yeux en serrant les dents tandis que son cœur s'emballe encore.
Il devrait résister et refuser, il sait bien qu'il devrait pour se faciliter la vie.
Mais sa poitrine, elle, n'en a rien à cirer de lui faciliter la vie, et persiste à lui envoyer des impulsions presque douloureuses jusqu'à le faire céder.

Et il cède.

K- "Ok. Donne l'adresse"

Et le voilà de nouveau lancé, presque malgré lui, dans une quête d'espoir sans certitude aucune, debout dans sa chambre pour se préparer à rejoindre le premier arrêt de bus.
Ses jambes en flegeolent, même ses bras demandent à trembler quand il quitte la pièce en fourrant son portable dans sa poche une fois l'itinéraire en tête.
Qu'est il en train en faire ? Sérieusement ?
Il n'en sait foutrement rien, mais il le fait pour sûr.

Confus des pieds à la tête, avançant sans réfléchir alors que toutes ses pensées fusionnées se transforment en un abominable capharnaüm indéchirable, il se laisse uniquement guider par son instinct et ses espoirs stupides hors de la maison, puis dans l'habitacle d'un bus.
Jamais de sa vie il n'a eu si peu de contrôle sur ses propres agissements.
Et bizarrement, il trouve ça bien plus grisant que désagréable..

Il va là où sa poitrine l'entraîne.

Il va vers Izuku.

D'embouteillage en arrêts fréquents, il ne rejoint le restaurant indiqué qu'un peu après midi et quart, mais il y entre sans s'affoler de son retard, déjà trop occupé à chercher son rendez vous du regard à travers la salle.
Puis, en le repérant, installé quelques tables plus loin, sa silhouette et sa présence frappent de nouveau sa gorge, créant une boule de stress qu'il n'avait pas vu venir dans cette dernière.
La situation prend enfin sa dimension reelle, et tout à coup, Katsuki n'en même plus large du tout.

Marchant désormais sans assurance, il s'avance plus discrètement de lui tout en promenant son regard sur son visage et sa posture.
Les avants bras sur la table, Izuku semble affairé à ouvrir ses notifications, les yeux plongés dans les reflets de son écran de téléphone, et les lèvres à peine pincées.
Ses cheveux rassemblés en chignon, et ses habituelles mèches effleurant les abords de son visage, il lui apparaît encore une fois plus beau que jamais.
La lumière du soleil à travers les grandes fenêtres de la salle se heurte aux tâches de rousseur d'Izuku pour mieux illuminer sa peau et ses traits gracieux.
Presqu'aveuglé par le spectacle, Katsuki en oublie de fermer la bouche quand il atteint sa hauteur.

_ Oh, Katsuki. Pardon je lisais mes mails ! s'excuse Izuku en se levant pour le saluer plus poliment. Je suis content de te voir.

Empoté comme s'il avait enfilé deux chaussures gauches ce matin, Katsuki balbutie trois syllabes inintelligibles avant de hocher bêtement la tête.
Puis, en s'asseyant maladroitement, il réalise la soudaine moiteur de ses mains.

_ Ça va ? renchérit Izuku, certainement à cause de son attitude coincée au possible.

_ Ouais. Ouais ça va. parvient il à articuler.

_ Tant mieux. Je suis content que tu aies accepté de venir, j'avais peur que tu sois en colère contre moi.

_ Hm ..

Soudain inquiet, Izuku incline la tête sur le côté en fixant son regard dans le sien, déstabilisant davantage Katsuki qui en frissonne immédiatement de tout son être.

_ Tu es un peu fâché, c'est ça ? demande Izuku en accompagnant ses mots d'une moue bien trop adorable pour le pauvre cœur de Katsuki.

_ J'sais pas ..

_ Je comprends ..

Puis, tandis qu'un silence particulièrement gênant s'installe entre eux, l'apparition divine d'un serveur près de leur table dissipe le malaise quand ce dernier vient leur proposer un apéritif tout en leur transmettant la carte des menus.

Se réfugiant dans les pages plastifiées, Katsuki se concentre exagérément sur les plats proposés par l'enseigne, masquant son désarroi derrière le papier.

_ Katsuki ? l'interpelle néanmoins Izuku quelques secondes après.

_ Hm ?

_ Je te demande pardon pour la dernière fois. Tu sais, j'ai pris la décision qui me semblait la plus raisonnable. Mais je suis soulagé que tu sois venu aujourd'hui, même si je suis désolé de n'avoir qu'un repas à t'offrir avant de retourner au travail. Alors .. Je me demandais si tu accepterais qu'on continue de se voir .. de temps en temps ...Si tu le veux bien.

Papillonnant des cils sur son menu, Katsuki ne sait tout à coup plus lire, voyant les lettres se mélanger et se retourner librement.
Le souffle coupé, l'estomac au bord de l'implosion, il lève lentement la tête vers Izuku, dont le regard s'est chargé de doute et d'une soudaine timidité.
Devant son visage aux mille reflets de beauté, ses côtes tremblent, ses bras se décontractent et ses mains reposent la carte sur la table en silence.
Vient-il de lui proposer de continuer à se fréquenter ?

Son pauvre palpitant n'en finit pas de se dérégler aujourd'hui, et une nouvelle fois, il cogne tellement vite et tellement fort qu'il manque de place dans sa poitrine pour exprimer pleinement son agitation.

_ Je .. Oui. Je suis d'accord.

Sans prévenir, Izuku rougit en détournant le regard, et Katsuki s'effondre un peu plus devant le spectacle.
Est-il en train de rêver ?
Ou est-ce bien la réalité qui défile dans son paysage ?

_ Super. sourit Izuku en essayant de se ressaisir. Hum .. est-ce que tu as quelque chose de prévu demain soir ?

_ Dem- euh, non. Non. répète Katsuki en secouant la tête. J'ai rien de prévu.

_ Il y a .. un grand marché nocturne demain, il est un peu loin mais c'est le meilleur que je connaisse et j'adore y aller. Ça fait pas mal de route mais ..  si ça te fait envie, on pourrait y aller ensemble.

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Hello 😁

Je suis désolée d'être moins régulière et de poster moins souvent qu'avant, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop, et surtout que ça ne vous empêche pas d'apprécier cette fiction malgré tout 🥺

En tout cas, le prochain chapitre permettra un vrai rapprochement entre eux, et il devrait vous plaire 🥰

En attendant, des bisous 😘

Prenez soin de vous ❤️🦩

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