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«𝐵𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑐𝑒 𝐾𝑎𝑡𝑠𝑢𝑘𝑖 ! »

Les dernières minutes sont toujours les plus longues.
À croire que les aiguilles des horloges, volontairement, ralentissent leur course juste avant les grands moments, dans le but mesquin de rendre fous ceux qui les surveillent.
Et puisqu'elles se jouent de son impatience, Katsuki tente de contrôler sa frustration en tapant le sol sous son talon.
Mâchouillant nerveusement le bouchon de son stylo, le coude sur son bureau et les yeux dans le vide, il entend sans l'écouter le discours formateur de son professeur.

Ce dernier, planté devant un tableau numérique, rappelle pour la énième fois les notions de base de la surveillance et de la sécurité sur le grand outil qu'est internet.
Illustrant ses propos par des lignes de codes volontairement modifiées, il interroge plusieurs de ses élèves pour tester leur vigilance et leur capacité à repérer les failles de programmation.
Katsuki ne le calcule même pas, bien trop préoccupé par la lenteur du temps qui passe, songeant aux minutes qui le séparent encore d'Izuku.

Le cours devrait se terminer d'un instant à l'autre, mais il lui semble que l'enseignant ne se taira jamais, et sa patience arrive doucement à son terme.
Alors, avant de devenir dingue, il soupire toute son âme en ouvrant son cahier sur une page au hasard.
Puis, pour canaliser son esprit, il dessine aléatoirement quelques carrés en suivant les carreaux de sa feuille.
Les carrés deviennent des rectangles, des triangles, et finalement toute sorte de formes plus ou moins réalistes.
Ses doigts se crispent sur son stylo au fil du temps et, à la seconde où il se sent craquer, la leçon prend subitement fin avec le cri strident de la sonnerie de l'école.

Enfin !

En moins d'une seconde, et alors même que son professeur termine sa phrase, la totalité de ses affaires sont déjà remballées et ses jambes en tension s'apprêtent à le propulser hors de cette pièce.
Deux tables plus loin, Mina le regarde du coin de l'oeil, un sourire gentiment moqueur placardé à son visage.
Il pourrait presque l'entendre ricaner d'ici, mais pour éviter tout soupçon, il s'applique soigneusement à ne pas y réagir.
Il ne manquerait plus que quelqu'un remarque le manège de la jeune femme et vienne questionner Katsuki sur la raison de son agitation soudaine.

Alors, quand l'enseignant conclut sa tirade et son cours, annonçant à ses élèves qu'ils peuvent enfin partir, Katsuki ne perd pas une seconde.
Il a déjà bien trop attendu, et il n'en peut plus de cette appréhension qui lui martelle le ventre.
Ses pas le guident aussi vite qu'un missile hors de la pièce, puis à travers le couloir qui le mène finalement à l'extérieur du bâtiment.
L'heure du rendez vous approche, et il tient à arriver au moins pile à l'heure.

_ Pourquoi tu cours comme ça ?

Soudain à son niveau, Shoto le suit comme il peut en le dévisageant curieusement.
Ses yeux de deux couleurs différentes accentuent la transmission de ses émotions, et Katsuki soupire pour se retenir d'éclater de colère.

_ Je cours pas, je suis juste pressé de me tirer.

_ Oui ça je vois bien. Mais d'habitude t'es pas aussi pressé. Y'a un truc spécial ce soir ?

Il sait, depuis le début, que Shoto saisit toujours chaque occasion de questionner et analyser son entourage au moindre comportement inhabituel.
C'est sa manière à lui d'apprendre progressivement à interpréter les autres.
Lui qui n'a trop longtemps connu que les quatre murs de sa maison et le désintérêt total d'une famille sans expression, se nourrit de la vie de ses nouveaux amis pour découvrir le monde.

_ Rien qui te concerne en tout cas. agresse Katsuki en accélérant la cadence.

_ Oh. Donc c'est secret ?

_ Ouais. Voilà, c'est ça. C'est secret.

Et subitement, Shoto ralentit sa marche, se laissant largement distancer par Katsuki, pour réfléchir à sa réponse et tenter d'en tirer des conclusions.
Il est vrai que dans le genre pédagogue, Katsuki n'est absolument pas le meilleur choix ..

Mais qu'à cela ne tienne, Katsuki à mieux à faire ce soir que d'apprendre la vie à son camarade de classe.
Alors il trace encore, fixant de toutes ses forces le portail de l'établissement qui se rapproche de plus en plus au fil de sa course.

_ Eh Katsuki ! Attends !

_ Mais putain mais qu'est ce que vous avez aujourd'hui ? s'énerve t-il en se retournant violemment vers un Denki tout joyeux.

_ Pardon mais je te retourne la question. Et je voulais juste te prop-

_ Plus tard. J'ai pas le temps aujourd'hui !

À croire qu'ils se sont passés le mot expressément pour l'emmerder ce soir !
Alors, un roulement d'yeux plus tard, il abandonne Denki sur place pour reprendre sa route, avant d'entendre la haute voix de Mina crier depuis la porte du bâtiment :

_ Bonne chance Katsuki !

Et il manque de s'entraver sur un caillou de gravier, paniqué et furieux par l'intervention très indiscrète de son amie.
Néanmoins, il ne se retourne pas, se contentant de masquer fermement sa déconvenue pour fuir le plus vite possible.
Quelle conne !

Naturellement dans la foulée, il capte les piaillements de Denki et Shoto, interrogeant la jeune femme qui, de toute évidence, sait quelque chose.
Pour sûr que cette situation va s'envenimer et qu'il va devoir rendre des comptes dès son retour demain matin.
Il pensera à ne pas remercier Mina !
Comment va t-il gérer tout ce bordel maintenant ?
Les garçons ne vont plus jamais le lâcher s'ils savent que Mina est au courant et pas eux.
Et bordel, il n'avait pas prévu de se préoccuper de ça aussi vite.

Pourquoi faut-il toujours que quelque chose cloche dans sa vie ?
Ne peut-il pas simplement avoir la paix ?

_ Fais chier. gronde t-il entre ses dents juste avant de monter dans un bus.

Le véhicule, qui doit le conduire jusqu'à l'adresse d'Izuku, est déjà plein à craquer.
La brouhaha des passagers se mêle aux effluves de sueur et d'haleines douteuses, et Katsuki refuse catégoriquement de s'installer sur un des sièges libres.
Préférant rester debout et se faire secouer par la route plutôt que de prendre place à côté d'un inconnu puant, il s'appuie comme il peut contre une paroi pour ne pas mettre ses mains sur les barres métalliques.

Plutôt crever que de toucher ça.

Et maintenant qu'il se trouve suffisamment loin de ses trois boulets, son esprit se concentre à nouveau sur son rendez vous à venir.
Il va très certainement arriver en avance, et devoir attendre devant la maison d'Izuku, avec les mains moites et le stress au ventre.
Alors, quitte à n'avoir rien de mieux à faire, il tente de s'imaginer un script, un scénario à suivre pour le moment des "retrouvailles"
Il essaie de formuler ses futures phrases, de préparer ses gestes et l'intonation de ses mots, tout en sachant que, le moment venu, il aura probablement tout oublié au profit de la panique.

Mais tant pis.
Il n'a que ça à faire de toute manière.
Alors il s'imagine se tenir droit et confiant, et aborder Izuku sans crainte et sans rougir.
Il s'imagine le regarder droit dans les yeux et, sans lui laisser le temps de parler, l'embrasser furieusement en s'agrippant à son corps.
Il se rêve le moment où Izuku répond à son étreinte à se pendant à son cou, gémissant son plaisir contre des lèvres.
Alors il caressera ses hanches et, dans un élan magnifique, Izuku le soulèvera pour l'asseoir sur la table, un meuble quelconque, ou pourquoi pas la vasque de sa salle de bain.

La chaleur grimpera d'un seul coup, leurs peaux se chercheront de toujours plus près.
Katsuki goûtera à la zone tendue entre son menton et sa clavicule, et s'il s'y prend bien, Izuku soupirera de désir en levant la tête pour en redemander.
Oui, ça c'est un bon scénario.

Soudain, un relief de goudron fait sautiller l'habitacle du véhicule, et une femme accrochée à son téléphone percute Katsuki avant de s'excuser.
S'il ne s'attarde pas sur son visage, son apparition a le mérite de l'arracher à ses rêveries, l'obligeant à remettre les pieds sur terre pour surveiller l'avancement du trajet.
Son arrêt devrait apparaître dans moins de cinq minutes, tout juste le temps de passer une main dans ses cheveux pour y remettre un peu d'ordre, puis de s'assurer que ses vêtements ne sont pas trop froissés.

Et finalement, à la seconde où il met le pied hors du bus, son scénario rêvé s'évapore déjà.
Le trac lui noue les tripes tandis qu'il avance lentement sur le trottoir en direction de la maison d'Izuku.
Et s'il lui refaisait le coup de leur premier rendez-vous, en lui balançant que, tout compte fait, ils ne devraient pas se fréquenter ?

Ses propres idées le rendent malade d'angoisse, crispant ses muscles et contractant sa mâchoire au possible jusqu'à sentir ses dents grincer les unes contre les autres.
À ce rythme, elles ne vont pas tarder à se déchausser !
Qui plus est, il a effectivement plus d'un quart d'heure d'avance, qu'il va devoir passer à ruminer ses inquiétudes et son appréhension comme un débile tout seul devant une maison.

Alors, pour se sauver la vie, il s'évertue à se concentrer sur tout le positif et les bons souvenirs qu'il s'est fait avec Izuku depuis qu'ils se fréquentent.
Il repense à leurs longues conversations bienveillantes, aux sourires enjolleurs de l'homme aux mille tâches de rousseur, à l'éclat de son rire et à tous les cafés qu'ils ont partagés ensemble.
Il se rappelle surtout de leur sortie au marché nocturne, et tout particulièrement du trajet en moto.
Les sensations lui reviennent, celles qui l'ont envahit quand la vitesse secouait son corps sur la deux roues, quand ses bras s'accrochaient à l'abdomen de son pilote, et quand ses cuisses se refermaient sur son bassin pour ne pas perdre l'équilibre.

L'expérience était tellement impressionnante et puissante !

Et puis, alors qu'il songe à cette adrénaline dévorante, le rugissement d'un moteur qu'il connaît bien vient réveiller ses esprits.
D'abord au loin, le cri de la moto l'avertit de son arrivée d'un instant à l'autre, et pour s'y préparer, Katsuki redresse rapidement sa posture et son menton.
Son rythme cardiaque accélère, son ventre se noue et sa gorge s'assèche.
Ça y est, c'est le moment !
Et comme prévu, son scénario s'est envolé loin, très loin de lui.
Qu'est il censé faire au juste ?

Il panique, ses mains se joignent nerveusement, triturant l'une et l'autre les phalanges de ses doigts.
La bouche pâteuse, les yeux rivés sur le coin de la rue, il observe l'arrivée bruyante de la Kawasaki, et ces dernières secondes d'attente lui donnent finalement la nausée.
Tout tremble à l'intérieur de lui, et la sensation se révèle particulièrement désagréable.

Alors, en même temps qu'il appréhende l'arrivée d'Izuku, il le supplie intérieurement de se dépêcher pour mettre un terme à ce stress infernal.

Izuku, dissimulé dans son casque, sa veste coquée et ses gants, se dessine de plus en plus clairement dans le paysage.
Le soleil qui se reflète sur sa visière masque entièrement son visage, et juste après avoir considérablement ralenti, il braque son guidon pour entrer sur sa propriété.
Puis, tout aussi naturellement que la fois précédente, il jette les clés de son garage à Katsuki, attendant patiemment que celui ci lui ouvre la grande porte métallique.

Katsuki s'exécute presque en tremblant, et s'empresse d'aller se poster devant l'entrée de la maison, évitant soigneusement la regard d'Izuku, encore occupé à stationner son véhicule.

Puis, enfin ..

_ Bonjour Katsuki.

Marchant tranquillement, rattachant ses cheveux malmenés par le casque, Izuku s'approche lentement de lui.

_ Salut. lui répond il sobrement.

_ Tu vas bien ?

Pourtant, la voix d'Izuku aussi paraît confuse, un tantinet hésitante comme s'il n'était pas sûr de ses propres mots.

_ Hm.

Et, sans relever la réponse fermée de Katsuki, il déverrouille sa porte d'entrée avant de l'inviter à la passer en premier.
Alors, juste après, un silence aussi pesant que gênant s'invite entre eux.
Bien moins à l'aise qu'à l'habitude, Katsuki n'ose cette fois pas se déplacer librement dans le salon, restant planté près de la cuisine pendant que son hôte dépose ses affaires sur le buffet qui borde le mur.
Le tintement des clés résonne, ses pas sur le carrelage aussi, et leurs respirations se joignent à l'absence de parole pour souligner davantage le malaise et l'inconfort de la scène.

_ Hum .. commence Izuku. Tu veux quelque chose à boire ?

_ Non. Merci.

_ D'accord ..

Et Katsuki est prostré dans son coin, à mille lieux de ses grands scénarios sensuels, incapable de bouger le petit doigt pour lancer la conversation.
Ainsi, après une longue minute de mutisme et de maladresse, Izuku craque le premier en détruisant le silence.

_ J'imagine que tu voulais me voir pour une raison particulière, si je me fie au message que tu m'as envoyé tout à l'heure. Mais je voudrais d'abord m'excuser de ne pas t'avoir écrit hier. Je pense que j'ai un peu paniqué par rapport à .. à l'autre soir.

Gêné, mais soulagé que la discussion soit enfin amorcée, Katsuki hoche la tête tout en avalant nerveusement sa salive.
Izuku lui a ouvert la porte, il ne lui reste plus qu'à prendre son courage à deux mains pour faire le reste.

_ Ouais .. moi aussi je crois que j'ai paniqué. Enfin, j'ai paniqué parce que je paniquais de me dire que t'allais paniquer .. et que du coup .. j'ai besoin de savoir si je peux encore t'embrasser.

Et, comme s'il venait de lancer une autorisation de tir, tout se déclenche d'un coup, en s'enchaîne brutalement.
Jusque là planté près du plan de travail, Izuku s'avance subitement de deux larges pas avant de marquer une courte pause, mordant par ailleurs le côté de sa lèvre inférieure.
Leurs regards se capturent, la bouche d'Izuku nargue les yeux de Katsuki en s'entrouvrant d'un demi centimètre, et leurs gestes cessent d'être hésitants.

Katsuki termine de se rapprocher de l'homme aux lèvres tentantes et, sans s'attarder en quelconque discours, agrippe fermement sa main contre sa nuque.
Izuku conclut enfin en passant ses bras de chaque côté du corps de Katsuki, les paumes contre les creux de ses reins, avant de braquer sa bouche.
Sans attendre, sans préavis et surtout sans fioritures, ses lèvres s'écrasent sur celles de Katsuki, qui vibre de l'intérieur à n'en plus pouvoir.

Enroulant finalement ses deux bras au dessus de ses épaules, il s'accroche à ce baiser salvateur, qui fait rugir sa poitrine à chaque nouveau battement de coeur.
Les lèvres d'Izuku embrasent son désir, elles s'éloignent et reviennent à la charge, et le goût singulier de sa bouche s'imprègne dans le palais de Katsuki.
Il se rapproche encore comme si c'était possible, claque son corps au sien, cherche les relief de son abdomen pour mieux les épouser.

La pièce s'anime désormais de l'écho de leurs baisers furieux et fiévreux, qui s'enchaînent et s'amplifient.
Aussi, Izuku le fait frissonner en passant sa langue sur la longueur de ses lèvres, faisant grimper le mercure et invitant Katsuki à lui ouvrir le passage.
Et il le fait, en ouvrant la bouche et en frémissant, il s'introduit entre ses dents pour lui échanger un peu de sa salive.
La caresse humide et chaude de leurs langues les poussent à vouloir se toucher un peu plus, agitant leurs corps entiers qui ne demandent plus qu'à se rencontrer.

Katsuki est finalement celui qui soupire contre sa bouche, secoué d'un gémissement suppliant quand Izuku glisse sa main sous le tissu de son débardeur.
Effleurant ainsi son bassin et la ligne de sa colonne vertébrale, il excite ses envies en remontant jusqu'à la courbe creuse de sa hanche.
Avec un coeur un peu trop fragile, Katsuki aurait probablement pu en mourir, tandis que toute la chaleur de son corps s'entasse brutalement en bas de son ventre.

Sa respiration devient chaotique, entrecoupé d'apnée à chaque fois que la langue d'Izuku vient chercher la sienne pour lui faire perdre la tête encore un peu plus.
Il cède à toute la frustration accumulée, à toute l'impatience qui le rongeait, et sa poitrine se change en volcan fou.
Alors, profitant de l'emprise qu'il conserve sur la nuque d'Izuku, il l'oblige à se déplacer avec lui, sans pour autant se séparer du moindre centimètre, et l'emmène jusqu'au bord du canapé, qui semble les attendre sagement ici.

Captant pleinement ses intentions, Izuku ne lui laisse pas le temps de mener la danse, lui intimant de s'allonger le premier pour continuer de faire dangereusement trembler sa poitrine.
Ainsi, une fois Katsuki étendu sur le dos et le souffle atrocement court, il prend place entre ses cuisses, calant son bassin juste contre le sien, pour plonger son visage dans le creux de son cou, qu'il entreprend immédiatement de lécher ouvertement.

__________

Hey !

J'avais encore un peu de marge, mais je voulais réserver un chapitre entier à la scène qui va arriver ! 😏😏

J'espère que le chapitre vous a plu autant que j'ai aimé l'écrire, et en attendant le prochain, je vous envoie plein de bisous 😘

Prenez soin de vous ❤️🦩

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