4 II La symphonie de la vie
La symphonie de la vie de jesuislogique et Mixieblue
Alex était attablé dans un bar et attendait un ami. Celui-ci l'avait appelé quelques minutes plus tôt pour lui annoncer qu'il venait d'avoir une idée. Il n'était pas serein car jusqu'à présent chaque idée de Maxime s'était soldée par un échec.
– Alex ! Tu es venu ! J'ai eu peur que mon idée ne t'effraye !
– Bonjour Max.
Maxime commanda une bière et alla s'asseoir aux côtés de son ami qui sirotait déjà la sienne.
– Alors cette idée ?
– A oui ! Nous sommes d'accord que tu es en difficulté financière ?
– Euh oui, mais où est le rapport ?
Maxime tira une affiche pliée en plusieurs fois de sa poche et la planta sous le nez d'Alex qui n'eut même pas le temps de la lire avant que son ami ne la range dans sa poche.
– Tu as compris ?
– Je ne suis pas sûr de te suivre...
– En gros, je te propose de participer à un concours musical en duo !
– En duo ? Et avec qui ? Je n'ai personne tu sais bien que ce ne sera pas possible !
– Pas trop vite ! Laisse-moi t'expliquer ! Je veux que tu participes à ce concours. Si tu gagnes, en plus des 1000 euros qui sont le premier prix, tu en gagneras 2000 de ma part ! Génial non ?
– Non.
Le sourire qui était apparu sur les lèvres de Maxime quelques minutes plus tôt disparut immédiatement.
– Pourquoi ?
– De un je n'ai jamais fait ça et de deux, comment veux-tu que je participe à un concours en binôme sans binôme ?
– J'y ai pensé aussi ! Demain matin, en te levant, la première personne que tu verras sera ton binôme.
– Idiot ! C'est complètement idiot ! Je refuse !
– Impossible !
– Pourquoi ?
– Tu es déjà inscrit !
Le lendemain matin, Alex se réveilla tôt, vers 4 heures du matin. A en croire le silence, les rues étaient encore désertes. Il se doucha et s'habilla avant de sortir. Craignant de poser le regard sur un homme encore soûl rentrant de soirée, il choisit de s'aventurer jusqu'au parc les yeux fermés. De toute façon, il connaissait le chemin par cœur.
Un choc violent suivi d'une chute le sorti de sa torpeur. Il s'excusa brièvement mais inquiet de ne pas entendre de réponse de la victime, il ouvrit les yeux et se retrouva nez à nez avec une jeune femme qui le regardait curieusement.
– Excusez-moi, bredouilla-t-il avant de s'enfuir.
Mais quelques mètres plus loin, la vérité le rattrapa. Elle était la première personne qu'il voyait. Elle devait donc participer à ses côtés à ce fichu concours. Il fit demi-tour et reparti en courant vers le carrefour où c'était déroulée la collision avec cette femme mais elle était hors de vue. Il se fixa oralement un objectif :
– Bon, je cherche quelques minutes et sinon j'abandonne et je passe à quelqu'un d'autre.
– Que dites-vous ?
Surpris, Alex fit volte face.
Elle était là, derrière lui.
Il la regarda, et se dit qu'il jouait de malchance. Elle avait l'air d'être une fille paumée et avait des cernes plus grosses que le camion de livraison de la supérette du coin. La convaincre ne serait pas de la tarte !
Jeanne ne disait rien. Appuyée contre le poteau, elle regardait l'enveloppe qu'elle tenait dans ses mains. La seule chose que son oncle lui avait léguée à sa mort. Elle releva la tête au bout d'un bon quart d'heure d'absence et se leva. Elle dirigea son regard vers le ciel matinal et laissa les rayons du soleil lui caresser le visage.
Elle poursuivit sa marche comme ça. De toute façon, les rues étaient encore vides à cette heure, elle ne risquait rien, en théorie. C'est à ce moment qu'un homme, les yeux fermés et semblant être dans la folie la plus totale, lui rentra dedans. À peine s'était il excusé qu'il partait en courant pour ensuite revenir ; il semblait chercher quelque chose, ou quelqu'un.
S'en suivit un échange pour le moins étrange dans lequel l'énergumène dit s'appeler Alex -sûrement un diminutif- et voulu lui offrir un café puis prendre son numéro. Mouvement de panique dans la tête de Jeanne et flot de mauvais souvenirs. Quelques mois auparavant elle s'était laissé piéger par un homme de cette trempe et l'avait regretté amèrement par la suite. Aujourd'hui elle ne contait pas retomber dans ce piège et commença à s'éloigner d'un pas pressé mais l'imbécile ne semblait pas vouloir lui lâcher les baskets !
Effrayée par l'homme qui se tenait devant elle, Jeanne s'enfuit en courant mais la fatigue accumulée ces derniers jours joua en sa défaveur, elle trébucha sur un des pavés qui composaient la chaussé et se retrouva face contre terre, ce qui permit à l'homme qui la suivait de la rattraper en quelques foulées.
Jeanne se releva prestement et se dressa face au presque inconnu en ayant désormais choisi de le défier.
La jeune femme n'eut même pas le temps de prononcer un mot que l'homme la saisit par le bras et plaqua sa mains libre contre sa bouche et commença à courir en l'entraînant dans sa course. Elle avait du mal à le suivre tellement elle se débattait.
Au bout de quelques minutes de courses, Jeanne n'était pas parvenue à se détacher de l'emprise de cet étrange homme et ils étaient désormais devant un immeuble où ils s'engouffrèrent. L'homme gravit les escaliers. Jeanne compta quatre étages, ça pourrait toujours lui servir dans un futur proche. Ils entraient dans un minuscule appartement. Il posa sa proie sur le canapé qui occupait la majorité de la pièce. Dès qu'elle ne fut plus à proximité d'Alex, Jeanne se leva prestement du canapé pour s'enfuir mais il avait pris la précaution de verrouiller la porte, Jeanne le maudit intérieurement.
Souhaitant rester en vie le plus longtemps possible, Jeanne choisis de se montrer docile et retourna s'asseoir sur le canapé où l'attendait son ravisseur, un verre d'eau à la main. Elle le saisi et, avant de le boire, l'inspecta sous toutes les coutures pour s'assurer qu'aucun produit n'avait été ajouté à sa boisson. Alex rigola doucement.
– N'ai pas peur, je ne compte pas t'empoisonner, j'ai juste besoin de ton aide.
A l'écoute de cette phrase, Jeanne, surprise, faillit recracher l'eau qu'elle avait en bouche.
– Vous avez besoin de mon aide ?
– Oui ! Sinon, pourquoi vous aurai-je fait venir ici ?
– Je connais des façons beaucoup plus agréables pour demander l'aide de quelqu'un !
– Mais vous ne vouliez rien entendre !
– Pourquoi avez-vous besoin de mon aide ?
– C'est un peu long à expliquer...
– Maintenant que je suis là, allez-y !
– En fait, je suis depuis des années en difficulté financière et hier, un ami m'a propose un marché. Je devais prendre la première personne que je voyais ce matin en me réveillant, donc vous, et le former pour à la fin participer à un concours.
– Si je peux me permettre, j'ai quelques questions à vous poser...
– Mais allez-y !
– Tous d'abord, de quel genre de concours s'agit-il ?
– Nous avons 10 jours pour écrire une symphonie...
– UNE SYMPHONIE ENTIÈRE ?! MAIS C'EST DE LA PURE FOLIE !
– Oui.
– Une symphonie c'est une sorte de musique réalisée par un orchestre composé de beaucoup d'instruments et d'environ trois parties !
– Absolument. Puis-je me permettre de vous demander comment ce fait-il que vous soyez aussi renseignée sur ce sujet ?
– Là n'est pas le problème, vous rendez-vous compte de l'enjeu ?
– Maintenant oui, mais avant tout, j'aimerais que nous nous tutoyions et que nous apprenions à mieux nous connaître.
Les deux heures suivantes furent consacrées à un jeu de questions-réponses durant lequel Jeanne appris qu'Alex avait un chat nommé nuage, qu'il habitait ici depuis plusieurs années, qu'il galérait pour trouver un travail. Alex de son côté appris que Jeanne vivait dans un appartement d'un immeuble qui se trouvait quelques rues plus loin, qu'elle travaillait dans une librairie. Elle avait d'ailleurs semblé assez sèche dans sa réponse.
Lorsque Jeanne quitta l'appartement d'Alex, ce fut en bon termes avec lui avec un rendez-vous le lendemain pour commencer à travailler et avec une bonne journée de recherches devant elle. Lorsqu'elle se coucha, elle tomba sur l'enveloppe de son oncle, elle lui était sortie de la tête. Jeanne s'assit sur son lit et l'ouvrit, non sans émotions. Elle contenait une feuille de papier recouverte d'une écriture inclinée et rapide ainsi qu'un collier de perles. Jeanne déplia la feuille et la lut.
Ma chère Jeanne,
Je t'écris ces mots qui sont sans doutes les derniers que tu verras de moi pour te dire ce que je meurs d'envie de te dire depuis des années.
Tu dépéris, ton métier t'épuise simplement parce qu'il ne t'intéresse pas mais pourtant tu poursuis. Pourquoi ? Simplement parce qu'il te permet de vivre aisément.
Abandonne. Il y a sûrement plus belles manières de vivre que l'argent !
Et tu sais autant que moi où l'une d'entre elles se trouve : dans le coffret sous ton lit. Il renferme le seul objet capable de me faire pleurer.
Je joins à cette lettre un collier de perle, il appartenait à ma mère qui a vécu avec la même passion que toi, cette flamme ardente la faisait vivre.
Courage et sache que quoi que tu fasses je serai toujours fière de toi.
Adieu.
Jeanne se leva lentement de son lit, les lames aux yeux, et sorti ledit coffret qui se cachait sous son lit depuis tant de temps et l'ouvrit. Il était toujours dedans, cet objet qui la faisait vibrer. Son violon.
Les mains tremblantes, elle le sorti, le positionna et laissa ses doigts la guider. La mélodie qui en sorti fut l'une des favorites de son oncle. Un sentiment revint à la surface, celui que l'on ressent lorsque l'on pratique sa passion, ce sentiment qui avait fait qu'elle jouerait du violon, comme sa grand-mère.
Quand elle arrêta de jouer, elle se coucha et s'endormit avec une rapidité surprenante.
Le lendemain, elle se présenta chez Alex, son collier en perle au cou. Les quarte prochains jours furent consacrés à un travail acharné, à une étude approfondie du règlement et du déroulement du concours et à des bavardages inutiles. Le soir du quatrième jour, Jeanne pris une décision importante. Ils avaient appris qu'ils ne seraient que cinq concurrents et que tous auraient par miracle chacun un orchestre de taille moyenne à petite qu'ils pourront mettre à contribution à partir le neuvième jour. Jeanne choisi d'emmener son violon et de donner des explications à Alex car ses questions sur sa connaissance de la musique se faisaient de plus en plus insistantes.
Alex regarda tous d'abord étrangement le coffret et son regard s'illumina quand il vit le violon avant de poser l'inévitable question à Jeanne : pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?
Obligée et soumise à un violent besoin de se confier à quelqu'un, Jeanne lui expliqua tout. De la mort de son oncle et sa lettre, en passant par sa passion pour le violon, son collier, son boulot qui l'a déprimait et la détruisait jusqu'à la lettre de démission envoyée à son employeur la veille. A la fin de son récit Qu'Alex n'aurait interrompu pour rien au monde, il ne dit qu'une chose :
– Joue.
Jeanne saisit timidement son violon et commença à jouer, et pas n'importe quelle partition, celle de leur symphonie qui commençait à prendre forme, résultat d'un grand nombre d'heures de travail acharné. Alex fut tous simplement subjugué par cette prestation et lui annonça :
– J'ai appris ce matin que notre premier violon était malade. Je devais lui trouver un remplaçant et je crois que c'est chose faite !
Jeanne était folle de joie ! Rien n'interdisait dans le règlement de jouer sa propre œuvre ! Et heureusement !
Durant les derniers jours de préparation, le violon de Jeanne leur fut de grande utilité car il leur permit de dénicher des erreurs qu'ils n'auraient pas pu démasquer sans.
Le huitième jour au soir, leur symphonie était prête. Après des nuits blanches et des journées passées à travailler, à se renseigner et à créer, ils avaient réussi l'exploit de créer une symphonie en moins de dix jours ! Et une symphonie qui ne représentait pas n'importe quoi, elle symbolisait la vie. C'est un sujet qu'ils connaissent plutôt bien.
Elle était composée de trois parties. Une lente qui symbolisait la douceur de l'enfance, une rapide et vive qui symbolisait l'âge adulte et les obstacles à franchir puis une autres lente qui symbolisait le ralentissement de la vie qui menait à la vieillesse. Le début étant la naissance avec quelques notes stridentes au violon pour matérialiser les cris du nouveau né et la fin étant la mort, avec les flûtes basses en Ut qui jouent un mouvement doux et lent comme la respiration d'une vieille dame sur son lit, veillée par ses petits enfants les violons qui accompagnent les flûtes dans ce dernier mouvement.
Le neuvième jour, ils découvrirent leur orchestre, tous les membres étaient très gentils et accueillirent avec joie leur premier violon. La journée se passa à merveille, en rentrant chez eux, tous étaient épuisés, heureux et impatiens d'être le lendemain.
Jeanne avait revêtu sa plus belle robe et se tenait prête, violon en main.
Enfin, ils furent annoncés, eux et leur symphonie. Elle entra et se plaça avec les violons tandis qu'Alex rejoint seul à la place attribuée aux créateurs. Dans le public se tenait son ami qui l'observait. Les premières notes résonnèrent et il fut immédiatement happé comme dans un tourbillon, Jeanne jouait divinement bien. Quand la musique se termina, la salle entière sembla revenir à la réalité après une longue nuit de sommeil.
Ils retournèrent dans les coulisses où Alex sauta littéralement dans les bras de Jeanne. Ils passèrent l'heure suivante dans le silence le plus complet. Quand enfin les concurrents furent appelés sur scène pour l'annonce des résultats, une vague d'adrénaline parcouru les veines des deux jeunes gens.
Tous étaient là, et presque tous étaient des musiciens de longue expérience.
– Suite à une longue délibération du jury, le premier prix est attribué au duo composé Mademoiselle Jeanne Silestine et de Monsieur Alex Martin pour leur performance envoûtante et pleine de sens.
Cette fois, ce fut Jeanne qui sauta dans les bras d'Alex.
S'en suivit ensuite la rencontre avec Maxime qui ne croyais pas le moins du monde en leur victoire et qui promit dans un grognement qu'il ferrait un virement à Alex le plus tôt possible.
Les deux gagnants choisirent de renter chacun de leur côté chez eux et de fêter leur victoire le lendemain soir de peur que la fatigue ne gâche leur soirée.
Le lendemain matin, très tôt. Alex dormait encore quand son téléphone se mit à sonner. Il décrocha sans regarder le nom du contact.
– Allô ?
– Allô monsieur, êtes vous un dénommé Axel ?
– Oui pourquoi ?
– Votre numéro est le premier de la liste de contact de Mademoiselle Jeanne Silestine. Vous la connaissez ?
– Oui, très bien pourquoi ?
– Préparez vous à un choc. Ce matin vers une heure mademoiselle Silestine a eu un accident, une voiture l'a percutée et elle est morte sur le coup.
– ...
– Monsieur, tout vas bien ?
– Je... Je peux la voir ?
– Si vous êtes de la famille je pense que ce sera possible.
– Oui... Je suis ou plutôt était... son petit ami.
Après tout, dans ces circonstances un petit mensonge ne faisait pas de mal...
- Pouvez vous aussi prévenir le reste de la famille ?
- Je ne préfère pas, je ne les connais pas assez, vous pouvez le faire ?
- Bien sur monsieur !
Ainsi se termina l'appel de l'hôpital. Alex était anéanti. Maintenant tout ce qui lui restait était leur symphonie. La symphonie de la vie. Écourtée pour Jeanne. La symphonie Atlas...
MERCI DE VOTRE LECTURE,
Pour voter, commentez simplement "je vote" sur la partie de votre choix. Vous ne pouvez voter qu'une fois, et les auteurs sont autorisés à voter.
3) Parle nous un peu de vitre texte. Quel a été votre cheminement de pensée depuis le thème jusqu'au résultat final? Maintenant, je vais laisser place aux interviews des deux auteurs:
INTERVIEW DE jesuislogique
1) Pourquoi as tu décidé de participer à ce concours ? J'ai choisis de participer à ce concours pour faire une rencontre et parce que j'ai trouvé le concept plutôt original et attirant !2) Est ce que cette collaboration t'a apporté quelque chose ? Si oui, quoi ? En fait c'est la première fois que j'écris un texte avec quelqu'un d'autre donc ça m'a permis d'apprendre à collaborer et si c'était à recommancer je le ferais sans problème !:)3) Parle nous un peu de vitre texte. Quel a été votre cheminement de pensée depuis le thème jusqu'au résultat final? En fait, nous avions chacunes nos idées donc nous les avons "mixées" ensemble pour obtenir notre thème que nous avons ensuite développé chacunes notre tour en faisant les modifications qu'on souhaitait jusqu'à avoir le texte que nous voulions !
On va maintenant passer aux questions plus personnelles.
1) Pourquoi écris - tu ? J'écris pour créé des mondes et des personnages, pour changer de ma vie pendant quelques heures et j'écris parce que je suis libre dans mes récits !2) Quel est ton mot préféré ? Pérégrination !3) Quel est le genre que tu aimes le plus écrire ? Je suis touche à tout !Je lis de tout, c'est vraiment varié !4) As tu pour projet d'éditer une de tes œuvres ? J'aimerais beaucoup éditer " Apocalypse Graal " mais vu le boulot qu'il y a à faire ça sera dans très longtemps ! :)5) Projettes tu de faire un métier dans le domaine littéraire/ exerces tu un métier dans le domaine littéraire ? Ma grande passion réside dans le domaine médical donc dans le futur, je ne pense pas exercer de métier littéraire.Et je ne suis pas sûre de pouvoir éditer un jour mais j'adorerais vraiment !6) Quel est le projet littéraire ou artistique dont tu es le plus fière ? Euhh...je sais pas ! :) Peut-être ma rédaction au brevet blanc ou mes progrès en dessin ! En fait je suis contente de tous ce que je fais mais aucun projet n'a attiré ma fierté !7) Un petit mot pour clore cette interview ? J'ai trouvé ce concours très original et c'est dommage qu'on ne puisse pas en trouver plus de ce genre dur wattpad !A quand la prochaine édition ? :)
(très bientôt, en juin normalement, avec une meilleure organisation haha)
INTERVIEW DE MixieBlue
1) Pourquoi as tu décidé de participer à ce concours ? Parce que ça faisait un moment que j'avais pas vraiment écrit et que le fait d'écrire avec quelqu'un de tiré au sort peu donner quelque chose de vraiment bien!2) Est ce que cette collaboration t'a apporté quelque chose ? Si oui, quoi ? Oui, déjà l'expérience en elle même. L'envie de recommencer à écrire et des bons moments!Je dois dire que maintenant j'ai envie de recommencer une écriture à deux mais sur quelque chose de plus long!3) Parle nous de votre texte Quel a été votre cheminement de pensée depuis le thème jusqu'au résultat final? Euuuh, on a commencé à réfléchir, à échanger des idées, à écrire, corriger, ajouter des choses et en enlever d'autres. Pas vraiment de cheminement particulier donc, j'ai trouvé ^^
On va maintenant passer aux questions plus personnelles.
1) Pourquoi écris tu ? J'ai baigné dans les livres depuis l'enfance et j'ai toujours lu beaucoup. Alors parfois j'invente des histoires (ou plutôt j'essaye parce que la majorité du temps ça échoue). J'écris pour de multiples raisons, quand je me sens mal, quand je m'ennuie, pour rigoler ou pour faire un cadeau.2) Quel est ton mot préféré ? Oulaaa, question difficile!Je saurais pas dire mais si il faut absolument donner une réponse je dirais "Radagast" parce que (outre le personnage) j'aime les sonorités de ce mot.Après y'en a plein d'autres donc je vais pas m'étendre ^^3)Quel est le genre que tu préfères écrire ? C'est difficile aussi ça...J'aime écrire beaucoup de styles: fantastique, conte, réaliste...J'aime bien faire des essais aussi, tester des styles ou des méthodes un peu style XVII° siècle avec toutes les images et les métaphores...4) As tu pour projet d'éditer une de tes œuvres ? Ben j'ai déjà pas d'œuvre complète à proprement parler alors dans l'immédiat non.Mais si un jour je termine un roman ou une œuvre d'un autre type, pourquoi pas (mais je doute que ça arrive un jour)5) Projettes tu de faire un métier dans le domaine littéraire/exerces tu un métier dans le domaine littéraire ? J'ai longtemps voulu être bibliothécaire, je suis passé par le case libraire mais finalement je pense plus travailler dans l'édition ou la pub, donc ça reste plus ou moins dans le domaine littéraire!(et comme ça fait longtemps que je sais que ma vocation est dans ce domaine j'ai toujours voulu faire et je fais L au lycée!)6) Quel est le projet littéraire ou artistique dont tu es la plus fière ? J'en ai pas vraiment vu que j'ai pas vraiment de projet.J'aime bien mes nouvelles mais mes dessins sont franchement nuls.Du coup je dirais que la participation à ce concours l'est!7) Un petit mot pour clore cette interview ? J'espère que vous avez apprécié lire notre nouvelle, n'hésitez pas à nous dire ce qui vous a plus ou déplus!
Merci de vos votes et de vos lectures.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro