Je me promenais tranquillement en ville, je marchais, sans but précis. Je disais bonjour à certaines personnes que je croisais et déambulais dans les rues.

Je m'appelle Ophélie, mais tout le monde me surnomme Ophé, j'ai 25 ans, bientôt 26, et pas de talent en particulier, a part le combat, je travaille dans une boutique où l'on vend des épées, des armures, des dagues, des fouets, et plein d'autre truc en report avec la guerre. Ce n'est pas rare de rencontrer des boutiques de ce genre en ville. Nous sommes en guerre après tous et les citoyens ont l'obligation d'avoir au moins une arme pour se défendre. Cela a entraîné plusieurs accidents, mais la loi ne change rien. Notre boutique se débrouille plutôt bien, portant, on a beaucoup de concurrence. Le patron a choisi les bons artisans au bon moment donc les affaires marchent bien. Même si j'aimerais quitter se travail, mon patron trouve toujours un moyen ou une excuse pour essayer de me toucher sans mon autorisation

Aujourd'hui, je travaille, car la boutique va être inspectée, il paraît que c'est un soldat de la garde n°3 de l'empereur qui va venir comme nous sommes influents.

J'ai une passion pour tout ce qui a un rapport avec la guerre. J'aime bien me battre, il faut dire que je me bats tous les jours. Je l'avoue, je suis plutôt jolie et les garçons me courent littéralement après.

J'arrive à la boutique et me dirige vers les vestiaires pour me changer. Je sens une présence dernière moi, je me retourne et vois mon patron.

- Salut ma chérie, comment te sens tu aujourd'hui ? Tu viens me voir ce soir ?

- Bonjour Patron, oui, je vais bien. Non.

- Pourquoi refuses-tu ma chère ? Tu vas le regretter si tu ne viens pas !

- Patron ! Il me semble vous avoir dit que je ne vous aime pas et que vous ne deviez pas me forcer !

- Alors pourquoi tu travailles à la boutique ?

- Parce que c'est pour ça que je suis là en 1er lieu ! Maintenant laisser moi passer !

Il me colle contre le mur.

- Tu es à moi ⁓⁓ à moi seul ⁓⁓

- Lâchez-moi !!

Je lui donne un coup dans les parties et me dirige vers la porte. Je l'ouvre et me retrouve nez à nez avec un jeune homme, je n'y prête pas attention et me dirige vers la caisse.

- JE NE T'AI PAS AUTORISÉ À ME QUITTER !

Le patron sort de l'encadrement de porte, je lui ai fait un regard noir.

- JE NE SUIS PAS AVEC TOI ! Comment je dois te le dire pour que tu comprennes !? Allez au diable patron !

- Patron ? Je comprends, cet énergumène est le patron.

- Oui ? Vous me cherchez ?

- Pas vous spécialement, mais je pense que vous ne seriez plus patron très longtemps.

- Que veux-tu dire vaurien ?

Je compris directe, je me mis à rire.

- Patron, regarder son uniforme et vous comprendrez.

- Euh... Qu'est-ce que je dois comprendre ?

- Ce vaurien comme vous dîtes est le garde envoyer par l'empereur !

À ces mots, le patron devint livide.

- Vous comprenez maintenant ? Vous êtes viré !

- Mais... Mais ... Non, vous vous trompez ! Je ne suis qu'une victime ! C'est Ophélie la coupable !

- Moi ? Tu as du culot ! Tu essayes de me vi0ler et tu dis que c'est de ma faute !

- Vi0ler ?! Monsieur, vous êtes en état d'arrestation !

Le jeune garde emmena l'ancien patron. Je me sens libéré d'un poids. Le garde revint vers moi et m'adresse la parole.

- Je vous ai déjà vu quelque part.

- Si vous essayez de me draguer, c'est mort, je ne suis pas intéressé.

Il se mit à rire.

- Ce n'était pas mon objectif. Je voulais vous proposer de rejoindre l'armée. Je crois vous avoir déjà vu dans une ruelle il y a quelques jours et j'ai été impressionné par votre force au combat.

- Moi ? Dans l'armée ?

Le garde me donna une carte d'inscription et il ajouta :

- Oh et... ce magasin est réquisitionné, vous ne pouvez plus y travailler !

QUOI ?! Je regarde le garde avec étonnement, mais il partit sans se retourner. Comment je vais faire si je peux plus travailler ici. Sur le chemin du retour, je faisais que contempler la carte que m'avait donné le garde. Et si je devenais garde... Allez ! Ça se tente !