Assise sur le lit défait, clope entre les lèvres, larmes qui coulent.
- Lyrésia, Lyrésia, ma douce Lyrésia, les ecchymoses du cœur sont temporaires.
Je sursautai par ces chuchotements du démon qui troublaient soudainement mon silence amère.
- Pas celles que tu as dessinés sur moi et mon cœur.
- Oh Lyrésia, ma belle Lyrésia, que c'est adorable lorsque tes yeux pleuvent mais j'aime bien mieux lorsque tu étires tes jolies lèvres sucrées en un beau sourire.
- Je ne plus te sourire Clay. A plus personne d'ailleurs. Plus jamais.
- Pourquoi cela ? questionna le blond d'une voix doucereuse.
- Parce que, chaque jour, à chaque instant de cette foutue vie, tu me tues un peu plus, tu me tues lentement si lentement, je ne puis partir, déployer les ailes de l'ange et m'envoler loin de toi. Tu me retiens, démons malsain, de tes chaînes de flammes, celles de l'enfer. mon corps n'est plus qu'un triste amas de blessures éternelles et mon cœur la mort douloureuse. Oui dans à l'intérieur, je sens, j'entends, je vois, cet organe désespéré qui me supplie ardemment de m'échapper chaque fois que tu le tortures de ton délicieux venin.
- Oh ! sur ses lèvres se dessinèrent un sourire tordu de satisfaction, un sourire malsain d'un prédateur qui s'apprêtait à tuer sa proie.
Prisonnière à l'intérieure d'une obscurité absolue, seuls les faibles néons de la nuit éclairaient son regard que j'aurais tout offert pour ne plus m'y noyer dedans.
C'est toujours la même histoire, je plonge dans son regard profond sans savoir nager, je m'y noie, il me sauve pour me tuer encore.
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