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Chapitre 59 Erreur de jeunesse

************** Aisha ***************

Le brouhaha dans cette pièce contrastait avec ce que je ressentais à l'interieur.

Mes oreilles bourdonnaient et je n'entendais pas tout ce qui se disait.

Mon corps avait comme fermé mon ouie car je les voyais bien parler, sourire et je sentais même SA main dans mes cheveux mais je n'arrivais pas à comprendre, à réaliser.

- Rachel, attends, je crois qu'on parle trop et ça fait beaucoup d'informations pour elle disait- elle

Je les regardais à tour de rôle et le plus surprenant dans tout ça, c'est que je retrouve Badou, le voisin de Ngaparou dans cette maison et marié avec..... ma soeur?

Rachel.

Elle me ressemblait tellement que j'avais du mal à détacher mes yeux d'elle et je crois que c'était la même chose pour elle.

Autant dire qu'on se dévisageait du regard et elle n'arrêtait pas de dire à quel point on se ressemblait et qu'elle comprenait la réaction de Salif la première fois qu'il l'a vue.

Mon regard se tourna instinctivement vers lui, toujours adossé au meuble, en retrait et me faisant un sourire rassurant dès que nos regards se croisaient.

- chérie, on sait que tout ceci fait beaucoup pour toi. Nous avons eu le temps de nous habituer à cette nouvelle et de nous préparer à cette rencontre mais toi, non. On a tellement de choses à se dire...

- j'essaie de comprendre comment....

- On t'a retrouvée?

- j'essaie de comprendre tellement de choses en même temps! Dans mes rêves les plus fous, je n'aurai jamais imaginé vous retrouver tous les deux, ensemble,....... mariés? Avec ..une famille? Je ..... je suis dépassée

- je te comprends et je te promets que tu sauras tout. Pour l'heure ceux qu'on doit remercier ce sont nos 2 gendres. Merci Badou d'avoir épousé Rachel et de l'avoir amenée à Ngaparou

Les autres éclatèrent de rires sachant les antécédents de ce mariage et tout ce qu'ils ont dû faire pour qu'elle accepte qu'ils se marient

- elle aura au moins servi à quelque chose!

- Racine, lâche ta soeur lança son père

Son père?

Ok. Je vais avoir du mal à m'y faire, c'est certain.

- si tu ne l'avais pas fait, tu n'aurais jamais rencontré Aisha, et Salif n'aurait jamais rencontré Rachel mais merci mon dieu continua- t- elle

- vous vous êtes rencontrés? A ngaparou?
Demandais- je interrogative

Ils hochèrent la tête

- ta ressemblance avec Rachel m'avait frappé et je me disais que je devais divaguer mais la réaction de Salif quand il a vu ta soeur, ne laissait plus aucun doute mais il ne voulait pas t'en parler avant d'être sûr

- chérie, ne lui en veux surtout pas de ne t'avoir rien dit. Il a pris l'avion pour venir s'assurer lui- même que nous étions bien tes parents

- La France? C'était donc ça?

Je vis Salif faire une petite grimace

- désolé, j'ai dû te mentir un tout petit peu dit- il en mimant le geste de ses doigts

Son téléphone sonna à ce moment là et il s'excusa avant de sortir, nous laissant seuls.

Maman Sira, une fois qu'elle s'est assurée de servir à boire à tout le monde, était partie s'occuper du diner disait-elle tandis que Papa Ghana qui se reposait à l'étage ne se doutait pas de ce qu'il se passait dans sa maison.

Haby, assise sur les jambes de..... de son grand père le regardait curieusement alors que lui, semblait juste émerveillé.

On me raconta alors tout ce qui s'était passé et que j'étais loin de soupçonner.

Tout ce qui avait mené à cette rencontre.

Je les écoutais religieusement me raconter leurs moments passés à Barbizon à parler de moi et à remonter le temps avec l'aide de Salif.

Ils ont eu beaucoup de mal à accepter le fait qu'on nous ait séparés dès ma naissance et la perte de toute la famille dans ce malheureux accident mais le bonheur de savoir que j'étais là, quelque part, à portée de main leur permettait de surmonter ça.

- quand je pense à tout ce que tu as vécu, je....

- chérie,...l'arrêta son mari

Il se leva avec Haby dans les bras pour se rapprocher de nous.

Celle-ci en profita pour descendre de là mais fut interceptée par Rachel qui lui faisait plein de bisous qui la faisaient rire.

Il vint s'asseoir à ma gauche puis me prit la main.

Je le regardais aussi curieusement que le faisait Haby tout à l'heure.

Face à lui, je prenais la pleine mesure de mon metissage.

Oui, je suis métisse.

Seulement, toute ma vie, je n'ai été entourée que par ma famille sénégalaise alors je ne me suis jamais posée ce genre de questions.

Mon metissage n'a d'ailleurs été une évidence pour moi qu'à la mort de mon papa Fadel, vous le savez.

Alors voir Eric Durville, en face de moi aussi blanc que pouvait l'être un français de pure souche comme lui, me faisait accepter ma différence et je prenais maintenant pleinement conscience d'où je venais.

- tu ne peux imaginer ce que tu signifies pour nous. Ta mère et moi avons rencontré vents et marées sur notre route mais le destin a toujours su nous réunir.
Ta perte, a été très dure, surtout pour ta mère mais elle a su se relever malgré tant d'épreuves. Te retrouver aujourd'hui, en pleine santé, belle comme un coeur est inespéré.

- tu.... tu dis que le destin vous a réunis mais comment? Où étiez- vous durant toutes ces années?

- 3 ans après que ta mère ait quitté le Sénégal pour les raisons que tu connais, j'étais sur le point de commettre la pire bétise de ma vie quand, au détour d'une rue, ma vie a à nouveau basculé.

- Papa t'a cherchée partout, toute sa vie...dis- je en me tournant vers elle

- je sais dit- elle. Salif m'a raconté tout ce que Fadel a fait pour me retrouver mais il ne m'aurait jamais retrouvé sous le nom de Nancy SOW

- et pourquoi ça? Tu as changé d'identité?

- c'est une longue histoire ma chérie. Les choses vont peut être changer maintenant mais dans l'endroit où je vis et ce, durant ces dernières années, les gens me connaissent mieux sous le nom de SINA.

- SINA?

- il faut que tu saches ce qui s'est passé après ce fameux jour où j'ai claqué la porte de la maison familiale.

Badou se leva, quelque peu gêné, l'interrompant

- excusez moi, je... je vais vous laisser

- non Badou, il n' y aura plus de secrets dans cette famille et tu en fais partie integrante. D'ailleurs je veux bien que tu demandes à Salif de nous rejoindre après son coup de fil.
Je disais donc, que je suis sortie de chez moi avec juste un sac sur le dos alors que je venais tout juste d'avoir 18 ans.
Ce soir là, j'ai passé la nuit pour la première fois sur le banc d'un jardin public. Heuseusement qu'à l'époque, le pays était plus sûr mais je dois avouer que si un agresseur m'avait ôté la vie ce soir là, il m'aurait rendu service.

- Maman! S'écria Rachel

- désolée mais c'était mon état d'esprit à ce moment là. Le lendemain, je ne savais toujours pas où aller. Je me suis alors débarbouillée à l'aide d'un sachet d'eau acheté dans la rue et j'ai pris le bus. Pour aller où? Y faire quoi? Dieu seul le savait. Je n'avais aucun but et ne connaissais pas cette vie là alors j'allais devant un lycée me poser la bas pas trop loin des vendeuses de crème glacée, madd et autres.

Salif et Badou revinrent à ce moment là dans la pièce. Elle leur sourit et continua.

********** 30 ans plus tôt ***********

Ma première journée, je l'ai passée à regarder ces lycéens insouciants qui me rappelaient tant de souvenirs.

Cette vie là me paraissait déjà si loin.

Je profitais que les élèves repartaient en classe après la récréation pour me faufiler à l'intérieur et faire un semblant de toilettes, me brosser les dents, changer de culotte, tout ce que je pouvais faire.

Avec le peu que j'avais, j'achetais un sandwich pour me remplir le ventre et le soir venu, reprenais le bus direction mon jardin public.

Je fis ce trajet les jours qui suivirent et bientôt les gens crurent que j'etais élève dans le lycée.

J'avais remarqué une fille un peu plus âgée qui accompagnait une élève tous les jours et une belle voiture noire venait la récuperer ensuite.

La première fois, je n'ai pas fait vraiment attention mais la deuxième, si.

Leur manège m'intriguait.

Elle arrivait en bus pour déposer celle que je prenais désormais pour sa soeur mais attendait ensuite le passage de la voiture noire.

Je devais m'être faite remarquer car au troisième jour, la voiture s'arrêta devant la grosse pierre sur laquelle j'etais assise et les vitres teintées se baissaient alors.

- tu ne vas pas en cours?

Je la trouvais très jolie avec une moue naturellement boudeuse

- je ne suis pas lycéenne

- alors qu'est ce que tu fais ici?

- je t'en pose moi, des questions?

Elle descendit de voiture

- Nafi !!!! Cria le conducteur

Elle ne l'ecoutait pas et vint se pointer devant moi

- je ne sais pas ce que tu fais ici mais tu as besoin d'une bonne douche!

- ............

- tu ne veux pas parler? Ok. Tu as l'air d'une petite insolente de toute façon.

- alors passe ton chemin.

Elle ne se le fit pas dire 2 fois et retourna vers la voiture dont elle claqua la portière avant que celle-ci ne démarre en trombe.

Le lendemain, de nouveau le même scenario se produisit et je me demandais moi-même ce que je faisais encore là et jusqu'à quand allait durer mes allées et venues dans cet endroit qui ne rimaient à rien.

Sauf que c'était plus facile que de faire face à la réalité et essayer de trouver une réelle solution.

Je ne voulais pas envisager de retourner la bas, pas après ce qu'ils m'avaient fait et je commençais à m'habituer à mon banc.

La première nuit horrible passée, je commençais à m'y faire même si je sursautais encore au moindre bruit et allais me cacher.

- Aujourd'hui tu vas me dire qui tu es et ce que tu fais là tous les jours.

En levant les yeux je tombais sur la fameuse " Nafi".

- tu as quel âge? Tu n'as rien de mieux à faire?

- mais pourquoi tu es aussi agressive? Ça se voit que tu as besoin d'aide. Tes habits sont froissés et regarde ta coiffure, si on peut appeler ça une coiffure!

Elle venait à peine de terminer que la voiture se pointait à nouveau.

- c'est quoi ton prénom?

- Nancy mais je ne vois pas ce que ça peut te faire!

- suis moi.

Elle se dirigeait déjà vers la voiture mais s'arrêta quand elle vit que je n'avais pas bougé d'un iota.

- tu viens ou quoi?

- je ne vais nulle part. Je n'ai pas confiance en toi.

- ecoutes, je ne te veux pas de mal. Si tu veux, tu prends juste une douche, tu manges un vrai repas et je te ramène sur ta pierre.

- qui est- ce?

Elle tourna la tête pour jeter un oeil à la voiture qui attendait

- si c'est pour lui que tu t'inquiètes, il n' y a pas de raison, je m'appele Nafi Touré et je ne veux que t'aider, crois moi. Ma petite soeur est dans ce lycee et si je prends la peine de l'amener tous les matins c'est parce que je ne veux que rien ne lui arrive alors stp viens avec moi.

Je reflechissais rapidement et me disais qu'après tout, ce serait mieux que cette pierre dure et la toilette sommaire au lycée.

Et puis s'ils me font du mal, au moins il
n'y aura personne pour me pleurer!

La nuit sur mon banc, je laissais mon chagrin sortir librement mais au petit matin, je me reprenais toujours et m'animait d'une volonté nouvelle.

Ce jour là, en entrant dans cette voiture, je ne pouvais pas imaginer où tout ceci allait me mener.

Cet homme derrière ces vitres teintées allait donner à ma vie une nouvelle direction.

Il était plus âgé que nous, peut être 25 ou 30 ans et nous a amené dans un appartement qui a suscité encore plus ma méfiance.

Il me détaillait des pieds à la tête sans rien dire et son regard sur moi me mettait mal à l'aise.

Quand je les ai vus s'embrasser allègrement sans aucune pudeur devant moi avant qu'il ne parte et nous laisse seules, j'avais décidé de ne pas rester ici plus longtemps qu'il ne le fallait.

La tournure des évènements fut tout autre car Nafi s'est révélée une vraie amir à qui j'avais fini par raconter tous mes déboires.

Elle venait d'une famille défavorisée et sa petite soeur était toute sa vie.

Tout ce qu'elle voulait était qu'elle reussisse.

Elle n'avait pas eu la chance de finir ses études mais tenait à ce que sa soeur, elle, en fasse.

Sa rencontre avec cet homme allait changer sa vie disait- elle.

Papi, c'etait son surnom, s'occupait de lui trouver le moyen de partir travailler à l'etranger et elle attendait impatiemment son passeport qui devait sortir d'un moment à un autre pour partir en Europe.

Elle voulait donner un meilleur avenir à sa famille et offrir à sa soeur les moyens de réussir.

Y croyant dur comme fer, elle disait qu'il s'etait occupé de tout pour qu'elle soit hébergée durant les premiers mois, le temps qu'elle commence à travailler.

Nafi avait su me convaincre de rester dans l'appartement et son Homme comme elle l'appelait, était d'accord.

Elle promettait qu'elle allait m'aider comme elle le pouvait et allait demander à Papi s'il ne pouvait pas faire quelque chose pour moi.

Je trouvais pour ma part cette histoire trop belle pour être vraie mais bon, j'esperais pour elle que tout ceci était réel et qu'elle ne tomberait pas des nues.

Des semaines durant, ce fut mon quotidien.

Nafi restait avec moi toute la journée et me laissait seule la nuit.

Bizarrement je ne me sentais pas plus en securité ici car j'avais comme un sentiment qui ne me quittait pas et j'imaginais quelqu'un débouler dans l'appartement à tout moment et me faire du mal.

Les vacances scolaires arrivées, elle resta avec moi à l'appartement et Papi revint aussi s'y installer.

Je ne me sentais pas bien en sa présence et ne sortais pas de ma chambre au début mais il faisait tout pour me dérider.

Il m'intimidait et me faisait peur.

Tous les hommes me faisaient peur et je ne voulais pas sentir son regard sur moi.

Presque tous les soirs, il invitait des amis à lui et ils buvaient, parlaient fort et rigolaient jusqu'au petit matin.

J'avais arrêté de fumer mais , seule sur le balcon de la chambre, la porte fermée, je ne pouvais m'empêcher de tirer quelques bouffées de ce paquet offert par Papi, me promettant d'arrêter à nouveau.

Il n'était pas question que je participe à leurs soirées au risque de me faire jeter dehors car je savais que la manière dont je m'isolais ne plaisait pas à notre hôte mais je m'en foutais.

On s'etait liées d'amitié Nafi et moi mais je n'arrivais pas à bien la cerner.

J'essayais encore de comprendre leur mode de fonctionnement et la nature réelle de leur relation mais je n'en eus pas vraiment le temps.

En effet, à ma grande surprise, 2 semaines plus tard, elle entra dans l'appartement affolée, et partait dans tous les sens.

- mais qu'est ce qui t'arrive?

- tout va de travers! Tout! La bonne nouvelle que j'attendais enfin est arrivée! J'ai mon visa.

- mais c'est super ça!

- non. Non c'est une catastrophe. Ma mère vient d'avoir un accident. Elle est à l'hopital et je ne peux pas la laisser... je ne peux partir. Elle doit se faire opérer mais qui va s'occuper d'elle? Qui va payer les medicaments? L'hôpital? Tout! Oh mon dieu!

- calme toi je t'en prie. Il y aura une solution, forcément.

- non non, il n' y en pas. Si je pars maintenant, je.... je ne sais pas si Papi s'occupera d'eux comme il me l'a promis. Depuis quelques jours, je vois qu'il a changé ces temps ci et ne me donne plus d'argent.

- pourquoi tu ne lui en parles pas dis lui que tu es inquiètes et.....

- tu ne comprends pas qu'il ne veut plus que je parte!!!!!

Je ne comprenais plus rien!

- pourquoi ne voudrait- il pas? Et...

- je sais! La solution est toute trouvée. Tu vas y aller à ma place et dès que ma mère ira mieux, je pourrai partir à mon tour

- waouhh. Ecoutes....

- C'est la solution à tous nos problèmes Nancy! Que vas- tu devenir quand je partirai? Tu vas préparer tes bagages et tu vas y aller à ma place.

- tu oublies que c'est toi qui a le visa et pas moi

- et alors? On fait la même taille et on a peu près le même teint. Les europeens n'y verront que du feu, j'en suis sûre! Ne t'inquiètes pas pour ça!

- je ne suis pas sûre que.....

- arrêtes de réfléchir et saisis cette opportunité. Elle ne se représentera pas 2 fois.

-......

Et si.......

Et si elle avait raison?

Si c'etait là ma seule chance d'echapper à tout ça?

Je n'ai que 18 ans et je n'ai aucune ressource ni personne vers qui me tourner.

Et si ce qu'on lui a dit est vrai, un hebergement lui etait reservé pour 3 mois le temps qu'elle se retourne.

- je sens que tu hesites mais c'est ta chance. Tu es seule au monde et je ne pourrai pas t'aider eternellement. Tu es jeune et volontaire alors tu t'en sortiras, j'en suis sûre. Nos amis la bàs vont bien t'accueillir et je te rejoindrai le plus vite possible.

- tu en es sûre?

- certaine.

Les choses sont allées hyper vite à partir de là et la voilà se retrouvant à Londres Heathrow, la peur au ventre d'être refoulée malgré qu'à Dakar, le passeport n'ai posé aucun problème.

En ce temps là, on pouvait aisément voyager avec le passeport de quelqu'un d'autre car toute cette technologie n'existait pas encore donc tout dependait des agents.

L'agent britannique sur lequel elle est tombée et qui la regardait attentivement e lui rendit soudain son passeport, le sourire aux lèvres

- welcome to united kingdom.

Sa forte inspiration devait s'entendre de loin, tellement elle était soulagée.

Quand elle a su qu'elle partait à Londres, elle avait vraiment pris peur.

On ne pouvait pas dire que son anglais était parfait, il était juste académique.

Alors, se retrouver dans un pays anglophone où elle ne connaissait personne?

Nancy commençait reellement à être effrayée, terrorisée mais reculer n'etait plus possible.

Papi semblait, lui, très content de son départ ou était- ce le fait que Nafi reste à ses côtés qui lui faisait cet effet?

Nafi lui avait donné un peu d'argent disant que leurs amis viendraient la chercher et elle n'avait pas tord.

En sortant, elle vit quelqu'un avec une pancarte et son prenom dessus.

Elle lui fit signe de la main

- hello Nancy,

- hello

- i' m Evans, nice to meet you

Il la conduisit dans une voiture garée juste devant la sortie et le vent frais du matin lui souffla dessus.

Il pleuvait par dessus le marché, une pluie fine certes mais qui rendait le temps maussade.

Dans la voiture qui la conduisait dans sa future demeure, Nancy se posait mille questions.

Questions qu'elle avait refoulé jusqu'ici mais le doute s'etait désormais installé dans son esprit.

Avait- elle eu raison de partir?

Elle en voulait à ses parents et à toute sa famille mais était- ce une raison suffisante de partir sans se retourner?

Les dés étaient maintenant jetés mais..... et si......

- she' s beautiful, i swear Nicholas

Cet anglais mêlé à un accent fort la tira de ses interrogations.

Elle disait qu'ils étaient d'où encore Nafi?

Du Ghana! C'est ça. Evans était ghanéen.

Arrivée devant un petit immeuble dans un quartier très animé, il se gara et sortit ses affaires.

L'appartement était petit mais propre.

La chambre où on l'installa était elle aussi plutôt correcte.

Tout allait bien jusqu'ici on dirait.

Un plateau repas lui fut amené par Evans quelques minutes plus tard et il parlait sans arrêt.

Nancy ne comprenait pas tout ce qu'il disait et était trop fatiguée pour reflechir.

Elle n'avait qu'une hâte, qu'il la laisse seule et c'est ce qu'il fit.

- see you tomorrow, bye

- bye, thank you

La porta se referma mais le bruit qu'elle entendit la figea sur place.

Non, elle devait se faire des idées, mais pour en avoir le coeur net, elle se dirigea vers la porte pour l'ouvrir et elle était bien verouillée de l'exterieur.

Nancy avait beau la secouer mais il ne se passait rien et on n'entendait plus aucun bruit hormis sa propre voix.

Que se passait- il?

Elle attendit durant des heures et frappa autant qu'elle le put mais de guerre lasse, finit par prendre une douche et manger ce qu'elle put de ce plateau avant de s'endormir.

Le bruit de la porte qui s'ouvrait la fit sursauter et elle vit Evans pénétrer dans la chambre accompagnée d'un autre homme.

- hello senegalese beauty!

L'autre la jaugeait alors qu'elle se frottait les yeux de fatigue.

-hum... you were right Evans

- i told you Nicholas!

- Ok. She's perfect! Lady, your friend took a lot of money from me, it's time to work!

Quoi?

Quel ami?

Quel argent?

Travailler?

Les habits qu' Evans posaient alors sur le lit faillirent faire tomber Nancy en syncope.

- Be ready at 7 p.m! Don't be late!

- quoi??? De quel genre de travail parlez- vous?

Un autre plateau sur la table et une porte qui claque furent la seule reponse!

Nafi??????

C'était ça le fameux voyage?

Le fameux travail?

Ces habits l'effrayaient au plus haut point et ne laissaient pas beaucoup de doutes sur le genre de travail dont on parlait.

Le savait- elle?

Bien sûr qu'elle le savait!

Tout ceci était un coup monté de toutes pièces!!!!

- quelle idiote!!!! Quelle conne !!!!!

Il fallait trouver une solution et vite!

Oh non non non ce n'est pas possible!

Non non non!!!!

************************************

Hello la team, vous m'avez manqué 😍

Les 15 jours ont été un peu dépassés, désolée mais alhamdoulilah.

On continue demain l'histoire de nancy et on va ensuite aller voir ce qui se passe pour les autres membres de la team.

Faites de beaux rêves 😍😘

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