Chapitre 45 Je te veux
Merci QueenKimshy, le defi est relevé 😁
Deekha15 fo toleu gnou dem?
😘😘😘😘😘
************ khadim ***************
Mon fils m'avait manqué et je crois que c'était réciproque.
Il dormait quand je suis rentré.
Quant à Cathy, je savais exactement où elle était et avec qui.
Quand je suis rentré et que la nounou m'a dit que ma femme était sortie, mon premier reflexe a été de prendre mon téléphone et de l'appeler.
Elle n'a pas daigné décrocher.
Je passais alors un autre coup de fil.
A peine a- t- il décroché que je ne le laissais pas placer un mot
- Où est ma femme?
- bonjour mr kébé, ne vous inquietez pas
- où est- elle?
- dans un restaurant avec ses amies et vos soeurs
- Bien. Assurez vous qu'elle rentre en toute sécurité et.... désolé
- ne vous en faites pas.
Quand je suis là, il n'a pas besoin de surveiller ma famille nuit et jour mais en mon absence, il connaissait le mot d'ordre.
Ce sera comme ça jusqu'à ce que je sois rassuré.
Mansour dormait quand je suis allé le voir mais à peine j'ai caressé sa tête qu'il s'est retourné et a ouvert les yeux, doucement d'abord avant de se relever pour s'asseoir en plein milieu de son lit.
Je ne me fis pas prier pour le prendre dans mes bras.
Je l'emmenais alors avec moi dans notre chambre et c'est avec lui dans mes bras que j'ai vidé mon sac.
- alors mon grand, je t'ai manqué? Parce que t'as beaucoup manqué à papa tu sais.
Il babillait joyeusement et se frottait les yeux, signe qu'il avait quand même sommeil. J'arrêtais tout pour le bercer contre moi et il ne tarda pas à se rendormir.
Je le couchais et continuais ce que je faisais avant de prendre une douche, prier et me poser au salon.
Je me mis à lire et répondre aux différents courriels importants sur mon téléphone, en jetant un oeil à ma montre de temps en temps.
23h.
00h.
On est bien jeudi? Et on bosse demain.
Je ne suis pas là et elle sort le soir jusqu'à pareille heure, laissant notre fils de quelques mois seul.
J'étais censé rentrer demain mais j'ai tout plié pour revenir car il fallait qu'on règle cette histoire.
La porte s'ouvrit à exactement minuit et 17 minutes.
J'entendis ses talons qui faisaient du bruit avant de s'arrêter et venir dans ma direction.
Je finissais toujours de taper un mail quand je l'entendis s'arrêter devant la porte.
Je clique sur "envoyer" avant de lever les yeux vers elle.
Mon regard se plongea directement dans le sien où je lisais de la surprise.
Je la parcourais alors, regardant la robe qu'elle portait et qu'en passant, je trouvais trop décolletée.
Mon regard continuait son parcours, jusqu'à ses talons vertigineux avant de revenir se planter dans le sien.
- bonsoir
Elle ne bougea que quand elle entendit ma voix mais restait impassible.
- bonsoir
- c'est à cette heure ci que tu rentres?
Elle fit un sourire ironique
- t'as quelque chose à me dire? Laisse moi un mot, je le lirai demain matin.
Elle tourna les talons et monta les escaliers.
Là, en cet instant, vu son attitude, je savais qu'elle avait décidé d'être Catherine Diaw et pas simplement Cathy, ma femme.
OK.
Je me levais tranquillement et éteignis la lumiere laissant la pièce seulement éclairée par la lumière du couloir.
Je la rejoignais dans la chambre et me glissais dans le lit, extenué par ces derniers jours et ce trajet embouteillé comme pas possible.
Cathy était dans la salle de bain et y resta longtemps.
Je commençais à m'inquieter quand elle sortit de là avec une mine qui, malgré tout, me serra le coeur.
Elle se coucha et éteignis immédiatement la lumière avant de me tourner le dos.
J'étais couché sur le dos et regardais un plafond que je voyais à peine dans le noir.
Las de cette situation, je rallumais la lumière, jetais la couverture et me tournais vers elle, vraiment énervé!
- je ne t'ai même pas manqué un petit peu? Tu es devenue... si dure et si insensible?
Je finissais à peine ce que je disais que je me rendais compte qu'elle avait le visage entre ses mains et pleurait.
C'est donc ce qu'elle faisait dans la salle de bain?
Je me levais et contournais le lit pour la relever mais elle me repoussa violemment en sanglotant
- ne me touche pas Khadim! Comment as- tu pu me faire vivre ça? Un mot? Tu t'en vas en me laissant un mot? En me laissant penser que t'étais parti avec cette femme!
- je suis désolé pour le mot, je n'aurai pas dû mais tu m'as poussé à bout Cathy! C'est ce que tu fais toujours! Et tu sais déjà que je ne suis pas parti avec elle! D'ailleurs, je n'étais même pas au Togo!
- quoi?
- je suis parti en urgence pour le dossier du Professeur Diène!
- tu veux dire que tu étais ici, à Mbour? Donc pendant que je me faisais 10000 films dans la tête, t'étais juste ....ici? non khadim Kébé, tu te fous vraiment de moi!
- parles moi bien! Je t'ai juste écrit que je partais en déplacement mais peu importe!
Pourquoi on en est arrivé là, c'est de ça qu'on doit parler!
- on en est arrivé là parce que tu as défendu une autre femme qui s'en prenait à notre couple! Oui, j'ai eu l'audace d'être jalouse, ce que tu ne supportes visiblement pas alors que je subis tes crises de jalousie depuis des années!
- t'as tout faux! Cette femme dont tu parles, je l'ai virée moi- même! Peut être qu'au début, je n'ai pas compris ce qu'elle voulait car je ne la voyais même pas mais ensuite j'ai vu clair dans son jeu et elle en a eu pour son grade. Ce qui me met hors de moi, c'est ton comportement envers moi. Cathy je suis ton mari, ton kilifeu. Quand on s'est remarié, j'étais tellement heureux, je n'y croyais tellement pas que je t'ai passé tous tes caprices. A Chaque fois qu'on est en désaccord sur quelque chose, je te ménage et c'est toujours moi qui me rabaisse et viens vers toi. Tu ne baisses jamais les armes sauf si je t'y pousse. Tu deviens insolente et à la limite irrespectueuse! Je t'aime, tu le sais, seulement tu en abuses.
- tout ce que tu viens de dire ne te donnait pas le droit de me traiter comme tu l'as fait!Sais- tu ce que j'ai ressenti quand j'ai lu ta note? On a dormi dans le même lit Khadim et tu oses me dire que tu n'as pas trouvé le temps de me prevenir? Tu voulais me punir! Sais- tu ce que j'ai ressenti en arrivant au bureau et que j'ai entendu dire que Sonia etait en mission avec toi? Non! Car tu n'etais pas là pour le voir.
- j'ai eu tort sur ce point mais toi, accepteras- tu que tu as tort dans ta manière de faire? Tu ne sais que menacer et intimider même avec moi et au détriment de ta sécurité. Quand tu passes la porte de cette maison, cathy je veux que tu laisses l'avocate dehors. Celle que je veux, c'est ma femme et je n'ai pas envie de me battre avec elle.
-..................
Elle leva ses yeux vers moi et quand je vis 2 larmes rouler sur ses joues, je m'installais à côté d'elle pour lui prendre le visage et les essuyer
- je ne sais même pas pourquoi je pleure, pfff ça m'enerve
- peut être parce que tu as mal et que t'as pas envie de te disputer avec moi?
- je suis désolée .... soyons clair, pas pour Sonia! Mais de ma réaction envers toi.
- c'est un bon début
- et comment peux- tu dire que je ne te respecte pas khadim, tu es injuste...
- tu sais très bien de quoi je parle et je ne veux plus de ça
- .............
- s'il se passe quoi que ce soit, on le gère à deux, comme on se l'était promis.
Elle hocha la tête
- je t'ai manqué?
- j'étais trop en colère contre toi....
- menteuse
-... au début ! mais ensuite, tu me manquais atrocement et je déprimais.
Je lui caressais les cheveux et regardais chaque trait de son magnifique visage avant de l'embrasser.
Elle s'accrocha à moi et me souffla entre ses lèvres
- pardonne moi....
Je l'embrassais de plus belle et la pris pour la déposer sur moi.
Les bras autour de mon cou, elle recula brusquement
- attends, attends raconte moi d'abord où et quand tu as viré Sonia
Avec un soupir je lui raconte brièvement
******* flashback*********
La veille de mon départ, j'avais décidé de l'appeler pour lui dire qu'on ne la gardait pas, vu qu'elle etait absente mais avec le boulot, j'ai zappé.
En partant du bureau, j'ai alors noté son numéro et l'ai appelé pour lui donner un rdv le lendemain matin très tôt au bureau.
Elle était étonnée de mon coup de fil et de l'heure matinale mais avait l'air ravie de venir.
Dans les locaux, il n'y avait encore personne à cette heure là mais elle était ponctuelle.
- bonjour Khadim, vous vouliez me voir?
Khadim? Je ne relevais pas, ce n'était plus nécessaire.
- oui Sonia, asseyez vous.
- d'accord ... mais je ne comprends pas pourquoi un rdv à cette heure ci.
- je pars en voyage d'affaires et je n'avais pas d'autre créneau mais je ne serai pas long. On ne peut pas vous garder alors je voulais vous signifier de vive voix que vous êtes licenciée.
- pardon? Vous me faites venir jusqu'ici pour me virer?
- vous étiez bien censée venir travailler aujourd'hui?
- non mais.... c'est à cause d'elle, n'est ce pas?
- j'aime travailler avec des gens discrets et qui ne parlent pas de choses confidentielles lors d'une soirée.
- quelle déception, en fait! Je ne pensais pas que vous étiez de ces hommes, qui se laissaient diriger par leurs épouses.
Je souriais légèrement
- Sonia, vous êtes jeune et visiblement vous ne connaissez rien à la vie. Je n'ai aucune explication à vous donner mais sachez que ma femme est ma partenaire et je serai toujours de son côté. Prenez vos affaires, la sécurité va vous raccompagner. Votre solde de tout compte vous parviendra par courrier.
Elle se leva avec grand fracas pour sortir.
Vous me demanderez sûrement ce qui m'a décidé?
2 choses.
Son comportement à la soirée m'avait déjà fait prendre cette décision car elle prenait trop ses aises et devenait trop familière à mon goût.
La 2ème, en sa présence ma femme était sous tension et il était hors de question que je laisse quelqu'un de toxique roder autour d'elle.
Voilà pourquoi j'etais si en colère quand cathy a pris ses décisions toute seule encore une fois sans me consulter alors que moi je venais une fois de plus de privilégier son avis.
Bref, j'espère qu'on se comprend maintenant.
****************
- t'as vraiment fait ça?
- puisque je te le dis
Ses yeux brillaient
- et pourquoi 2 billets?
- quoi?
- l'agence de voyage a dit que tu avais réservé 2 billets pour le togo...
- tu as vraiment mené l'enquête jusqu'au bout? T'es incroyable....
- ça va, c'est bon....
- tu leur as demandé à quelle date? Et à quels noms étaient les billets?
- non
- j'y vais la semaine prochaine et c'est avec toi que j'y vais.
- quoi? Donc les 2 billets...
- sont pour toi et moi, depuis le début
Elle souriait et puis commençait à rire
- je t'aime mon coeur
- alors montre le moi.... laisse tomber cette armure à jamais. Dehors, devant le monde entier, je te soutiendrai quoiqu'il arrive mais dans cette maison, cette chambre, sois la femme que j'aime, qui a le droit de baisser les armes, d'être vulnérable et de craquer. Ça ne te rendra jamais faible à mes yeux.
Elle hocha la tête vigourement
- j'ai compris.... maintenant fais moi l'amour. Je veux te sentir. Oublier toute cette tension, stp bébé
- à vos ordres Mme kébé. Tu es prête à encaisser tous ces jours de frustration et crier toute la nuit ou ....ce qu'il en reste?
- rien que te l'entendre dire m'excite. Def ma loula nekh
( fais de moi ce que tu veux)
- sa wakhou tiaga yi la namone
( tes paroles crues m'avaient manqué)
************ Aisha **************
Cette soirée était exactement ce qu'il me fallait.
Je pensais vraiment que sortir n'était pas dans mes cordes vu que j'avais la tête pleine en ce moment mais je remercie Cathy d'avoir insisté.
Aida est un phénomène, sérieusement je n'en revenais pas de tout ce qu'elle nous a sorti!
Je pénétrais dans l'appartement sur la pointe des pieds en repensant à certaines choses et me mettais à pouffer de rire toute seule quand la voix de Salif me fit sursauter.
- y en a une qui a passé une bonne soirée on dirait
- ahhhh tu m'as fait peur ohhh
J'avais la main sur la poitrine et il ne trouvait rien de mieux à faire que d'éclater de rires
- excuse moi mais en fait t'es une trouillarde toi!
- pfff je ne sais même pas ce que tu fais là? Tu ne devrai pas dormir à cette heure ci? Je te jure que mon coeur a failli lâcher!
Il se posta dans l'embrasure de la porte en croisant les bras et me regardait, sourire aux lèvres, enlever mes chaussures que je tenais à la main et avancer lentement vers lui.
- je t'attendais pour m'assurer que tu es bien rentrée
- je n'ai pas 2 ans tu sais?
- mais tu es sous ma responsabilité. Tu t'es amusée?
- oui... vraiment! C'était super sympa. J'ai passé un bon moment
- ça se voit. C'est quoi ce sachet?
- euh ça? Rien...
non, non putain! J'étais en train de rougir, c'est pas vrai!
Aida!!!!!!!
- Aisha Sow? Y a quoi dans ce sac qui te fasse rougir?
- rien qui ne te regarde! Laisse tomber!
Il me regardait soupçonneux et alors que je ne m' y attendais pas, comme un gamin il me prit le sachet des mains à une vitesse hallucinante
- Salifff Ndao! Donne moi ça! Je t'en supplie ne l'ouvre pas
Oh mon dieu! Oh mon dieu!
- calme toi d'abord.
- je suis calme. Rends le moi et ne l'ouvre pas. Putain Salif, il est minuit et t'es là à jouer comme un gosse
- pourquoi j' ai l'impression que tu paniques? Relax
Je sautillais pour essayer d'attraper le sachet mais il était plus grand que moi et j'avais enlevé mes chaussures qui gisaient maintenant par terre a côté de mon sac.
Et oui, je paniquais graaaave!!!!
- laisse moi jeter un coup d'oeil et je te le rends promis
Il se moquait de moi alors que j'avais juste envie de pleurer.
- salif....
- oui?
- rends le moi stp....
- t'es mignonne quand tu supplies. Embrasse moi
- quoi?
- tu as bien entendu, embrasse moi et je te le rends
- t'es pas sérieux? Tanor a vraiment déteint sur toi! Non mais je rêve!
Il se tenait là, en souriant malicieusement avec un air charmeur
- chutt... tu vas reveiller Haby
Je soupirais, voyant qu'il ne comptait pas me le rendre.
Ohh god!
Je m'avançais vers lui, en levant les yeux au ciel, me mis sur la pointe des pieds et lui fis un bisou sur la bouche
- c'est tout? Tu peux faire mieux que ça chérie
Je le fusillais du regard en bouillant interieurement
- je te garantis que tu me le paieras!
- ton prix sera le mien. Allez j'attends
En plus il se foutait de ma gueule!
Je me remis sur la pointe des pieds et posais ma bouche sur la sienne.
Il me retint de sa main libre la taille en me collant à lui mais ne faisait aucun geste.
Je commençais à l'embrasser et voyant qu'il ne faisait toujours aucun effort, je lui suçais la lèvre inférieure et le sentis sourire légèrement.
J'introduisis alors ma langue dans sa bouche et à ce moment là seulement, il commença à repondre à mon baiser.
À partir de là, je ne maitrisais plus rien.
Salif prit les choses en main et me caressait les fesses, oui oui, c'est bien ce qu'il faisait.
Ses lèvres prenaient possession de ma bouche, ne me laissant aucun répit.
J'avais chaud, tellement chaud que j'avais l'impression de le bruler quand je touchais ses bras.
Il descendit dans mon cou, et me chuchota.
- je rêve de faire ça depuis que je t'ai vue dans cette robe.
Un bruit nous stoppa net et on s'arrêta pour baisser la tête et regarder d'où provenait ce vacarme.
Le sachet était tombé et tout son contenu deversé sur le sol.
Croyez moi, quand le regard de Salif est passé du carrelage à moi, j'aurai juste voulu disparaitre.
Il y avait des menottes roses avec de la fourrure, des préservatifs roses svp???? Des petites boites avec des dessins très suggestifs dessus avec comme légende
" la nuit est chaude" ou l'autre allez comprendre " james bande"??? un truc en perle que je ne saurai décrire mais je ne pouvais en regarder plus.
Je me baissais juste pour tout fourrer dans le sachet et avouons le, j'essayais juste d'éviter son regard.
- Aisha fo dieulé li? Et à quel genre de soirée t'es allée au juste?
( où as- tu eu ça?)
Parena bou yague mounouma dioukk.
( j'avais fini depuis longtemps mais ne pouvait me relever)
Contre toute attente, il commença à rire.
Je le regardais choquée mais il n'arrivait visiblement plus à s'arrêter, m'entrainant ainsi dans son fou rire.
- li key motakh sachet bi sa bakene nga si tekk!
( je comprends maintenant pourquoi tu ne pouvais pas lâcher ce sachet!)
Je rigolais comme une tarée assise a mème le sol, au risque de reveiller toute la maison.
- chut.. viens...
Il me donna la main pour me relever et je la pris en reprenant mon souffle.
On se retrouva dans sa chambre à étouffer nos rires.
Adossée contre le mur, je secouais la tête
- explique moi me dit- il en posant son bras sur le mur
- il n'y a rien à expliquer, c'est juste un cadeau et si tu me l'avais donné depuis le début, on n'en serait pas là
- en tout cas, celle qui te l'a offert a des goûts très intéressants. On teste les menottes?
Je lui fis une tape sur la poitrine en me cachant le visage
Il enleva mes mains en souriant et me regardait redevenant soudain sérieux
- j'adore ton sourire.....
Son regard qui était amusé et rieur tantôt, changea d'expression et sa proximité anodine depuis qu'on était dans la chambre, me parut soudain etouffante mais en même temps rassurante.
- vaut mieux que j'aille me coucher
- non. Je ne te laisserai pas me fuir cette fois ci....
- Salif...
Il écrasa sa bouche sur la mienne, coupant court à mes protestations et me pressa contre ce mur qui empêchait toute fuite.
Ses deux mains libres ne me donnèrent pas non plus la possibilité de m'échapper.
Elles étaient partout sur moi alors que sa langue explorait ma bouche.
Je n'arrivais plus à penser correctement et sentais juste ma robe tomber à mes pieds.
Quand je croisais son regard de braise, et voulus parler, il se baissa et saisit un de mes seins dans sa bouche m'otant toute volonté.
Je subissais ses caresses et ses baisers et quand je le sentis rouler mon string jusqu'à mes pieds, j'eus un sursaut pour me ressaisir mais avant que je ne reagisse, il se glissait entre mes cuisses et collait sa bouche contre mon....oh mon dieu
Je me retenais à la commode d'une main et l'autre était sur sa tête.
Je me mordais la lèvre pour retenir mes gemissements et ça en devenait douloureux.
C'était trop dur.
Comme s'il sentait le combat intérieur que je menais, il se releva et plongea son regard dans le mien.
- ne te retiens pas, laisse toi aller
- salif... je t'en prie
Sa bouche étouffa mes protestations et il me souleva de terre pour me déposer sur le lit en enlevant son t- shirt au passage.
Son torse dur écrasait alors mes seins qu'il se remit à caresser allègrement et à sucer goulument.
Ses doigts caressaient ma féminité et je les sentis plonger doucement en moi, me faisant chavirer.
Sa bouche commença ensuite à tracer un sillon de feu sur mon ventre puis remplaça ses doigts.
Je serrais instinctivement les jambes tellement c'etait intense, à la limite insupportable mais il les écarta doucement pour continuer son exploration.
Les draps subissaient tout ce que je ne pouvais lui faire subir.
L'oreiller me servait à étouffer mes gémissements car je n'arrivais plus à les retenir.
Son doigt faisait un va et vient en moi alors que sa bouche continuait sa douce torture.
- salif.....
Je criais son prénom alors qu'une vague déferlante me secouait tout le corps.
Oh mon dieu.
Je tentais de reprendre mes esprits quand je le sentis glisser sur moi et venir coller son visage contre le mien.
- t'as aimé?
Je fermais les yeux ne pouvant soutenir son regard
- regarde moi
J'obéissais comme s'il m'intimait un ordre
Il pesa de tout son poids sur moi me faisant sentir son excitation que je ressentis jusque dans mes reins.
Il commença à glisser lentement en moi mais j'étais un peu serrée, ce qui lui fit faire une pause avant qu'il ne s'enfonce profondément d'un coup, me faisant refermer les yeux.
Ne bougeant plus, il me souleva le menton et prit mes lèvres dans un baiser fiévreux.
Dès que je commençais à lui répondre, il se mit à bouger et à me donner des coups de reins calculés mais d'une puissance inouie.
Un cri, puis un autre s'echappèrent de mes lèvres.
Douleur ou plaisir?
Je ne savais plus.
Il se relevait pour me regarder et m'embrasser mais j'étais à l'ouest, complètement hors du temps.
La jouissance me prit de plein fouet et il me suivit quelques secondes plus tard dans un râle rauque.
Je tremblais entre ses bras tandis qu'il me donnait de petits bisous dans le cou et derrière l'oreille en me caressant les cheveux.
Il me tourna la tête et me regarda avant de me donner un baiser tendre puis, se retourna en m'entrainant avec lui.
Je me retrouvais couchée sur son torse et le sommeil nous gagna dans cette position.
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