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Chapitre 18 L'étau se resserre

L'ennemi.

Ce terme désigne une personne cherchant à nous nuire.......

......mais Rien n'est plus dangereux qu'un ennemi avec un coup d'avance.

C'est quand on croit que la menace est presque écartée, que l'ennemi frappe!

Cette main invisible qui se rapproche, silencieusement et sournoisement et qui n'a de cesse de vouloir faire du mal.

Aisha ne se doutait pas en quittant l'entreprise de la scène qui était en train de se dérouler chez elle.

En, effet, ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'après sa sieste, sa fille était de très mauvaise humeur dûe à son nez bouché et le désir de voir sa mère.

Elle ne faisait donc que pleurer, pleurer, encore, sans vouloir s'arrêter.

Quand bintou avait enfin réussi tant bien que mal à lui faire un lavage de nez, elle voulut lui donner son sirop mais les gestes de la petite étaient si désordonnés, qu'elle renversa ce qui restait de la bouteille, qui s'écoula sur le carrelage jusqu'à la dernière goutte.

Bintou, dépitée, essaya de joindre Aisha qui avait oublié son téléphone sur son bureau et était, au même moment, en conférence téléphonique avec salif et un de leur client, dans le bureau de celui ci.

Elle dût alors mettre la petite sur son dos et se résoudre à prendre de l'argent dans la réserve laissée par sa patronne pour se rendre à la pharmacie.

Elle fit aussi vite que possible car cette dernière, lui interdisait formellement d'ouvrir la porte à qui que ce soit, à plus forte raison, de sortir avec sa fille sans qu'elle ne soit avec elles.

Seulement, là, dehors, elles étaient observées et cette sortie qui semblait banale à vue d'oeil, était une aubaine inespérée pour cet ennemi qui guéttait, tapis dans l'ombre.

L'homme, chargé de surveiller les entrées et sorties de cet immeuble depuis plusieurs jours, reconnut immédiatement bintou pour l'avoir suivi et approcher sans qu'elle ne se doute de rien.

Il se chargea sans tarder d'avertir son boss.

La pauvre bintou qui sortait de la pharmacie, soulagée, ne pouvait imaginer ce qui allait suivre dans les minutes qui suivraient.

Ouvrant la porte de l'immeuble, elle sentit la présence de quelqu'un qui lui fit un sourire rassurant et entra à sa suite, naturellement, tel un habitant des lieux.

Elle avait l'impression de l'avoir déjà croisé et ne se mefia donc pas quand il lui emboita le pas dans l'escalier, pas plus que quand il arriva avec elle sur le pallier du 3ème étage.

Quand elle sentit encore sa présence à quelques mètres de la porte de l'appartement, le coeur battant, elle commença à s'inquiéter et hâta le pas, sans regarder en arrière, ayant peur de se retourner.

Elle se précipita alors pour ouvrir la porte croyant être seule mais dès qu'elle mit la clé dans la serrure et qu'elle abaissa la poignée, elle se sentit propulsée à l'interieur et dût se rattraper au meuble d'entrée pour ne pas tomber.

Ce vacarme et la porte qui claqua violemment eurent raison du calme éphèmère de bébé Haby qui se remit à hurler à pleins poumons alors que Bintou essayait de comprendre ce qui se passait.

Le jeune homme la fit taire avant qu'elle n'ait pu pousser un seul cri et sortit un couteau en lui intimant l'ordre de se taire et de s'asseoir.

Il passa alors un coup de fil à son Patron qui n'en revenait pas de la nouvelle annoncée et prit ses dispositions immediatement.

C'est ainsi que moins d'une heure plus tard, l'appartement fut envahi par Mère Koumba accompagné de son " Imam" et d'Elimane.

Aisha était maintenant assise face à ces gens qu'elle détestait au plus haut point, reflechissant à toute vitesse à la manière de se tirer de cette situation.

Son coeur de mère, déchiré par la douleur que lui infligeaient les pleurs de sa fille, tambourinait dans sa poitrine.

- pourquoi vous acharnez vous sur moi ainsi? Hein? Et vous, vous dites que vous êtes Imam? Quel genre d'imam célèbrerait un mariage de force?

- Ah sokhna Koumba khalé bi mom yara dikou na dé!

( sokhna Koumba, cette fille est impolie hein)

- Imam wakhone nala tey dina fi wakh lounek ndakh dafa méré Elimane rek mais negne lene mey gnou wakhtane

( je vous avais prévenu qu'aujourd'hui elle allait raconter du n'importe quoi mais elle est juste fâchée. Il faut les laisser s'expliquer)

- Wakhtane nou lane ????

( quelle explication???)

- Aisha!!!!! Tonna Elimane

- sokhna si té gno khar bamou dal gnou deloussi.

( je crois qu'il vaut mieux attendre qu'elle se calme, nous ferons ça une autre fois)

- Kharal touti, Wakh na la dafa meer rek! Ki maye yayam té khalé teye yi dagnou beuri djiko motakh il faut que gnou diapalé lene

( Patientons un peu, je vous ai dit qu'elle est juste fâchée contre son fiancé. Je suis sa mère et les enfants d'aujourd'hui sont trop capricieux)

- quel genre de mère es- tu? Tu laisserais faire ça à Polèle ou Dieyna? Hein? Daccorou ma teye daccorou ma euleuk

Sans l'écouter, mère Koumba se leva de sa chaise en tirant son pseudo " imam" et ils allèrent s'installer confortablement sur le divan de l'entrée, nous laissant au salon.

- bon ça suffit, lèves toi!

Élimane se leva mais Aisha savait qu'elle devait gagner du temps, et vite. Que faire? Mon dieu!

Alors que les deux autres discutaient hors de portée et qu'Elimane parlait à son homme de main, tenant toujours Haby dans ses bras, donnant envie a Aisha de vomir toutes ses tripes, elle en profita pour chuchoter à Bintou qui était assise à côté d'elle.

- où est ton téléphone?

- hum.... ? Madame pardonnez moi, je suis....

- bintou, ton téléphone, tu l'as? vite...

Elle tira son téléphone caché sur sa taille dans les plis de son pagne et le remit discrètement à Aisha.

Elimane se dirigeait vers elle à ce moment là.

- lèves toi! Et toi, fais taire cette enfant!!! Dit- il en donnant haby à bintou au grand soulagement d'Aisha

- laisse moi la prendre je t'en supplie

- plus tard... on doit parler

- attends Elimane, avant il faut que j'aille aux toilettes, stp, .....

Aisha se saisit de son sac et plongea rapidement la main dedans mais son cousin fut aussi rapide et le retint

Il tira sur la main d'Aisha pour la sortir du sac et vit qu'elle ce qu'elle serrait dans sa paume.

- tu me crois idiot à ce point?

Aisha prit un air désolé

- ok. Tu m'as eue mais laisse moi aller aux toilettes, j'ai.... j'ai mes règles lui dit-elle tout doucement en baissant le regard et en sortant un tampon de son sac. Et tu as mon téléphone alors tu peux être tranquille

Son cousin la regarda longuement avant de la devancer dans le couloir menant vers la partie nuit.

Elle pénétra dans les toilettes et ferma la porte.

- si tu ne sors pas dans 10 mn je défonce la porte.

Elle se jeta au sol et renversa le contenu de son sac pour en extraire son véritable téléphone.

Oh mon dieu! Je ne peux pas appeller sinon il va m'entendre.

Kadia.

Un sms, vite.

" je t'en supplie, viens vite chez moi. Ton frère est devenu fou!"

Son numéro est où? Ohh bordel!!!!

Le voilà.

La porte tambourina sourdement!

Oh mon dieu!

Un autre sms.

"SOS Besoin de toi. En danger. Chez moi. Au plus vite. Aisha "

Oh faites qu'ils le voient, oh dieu aide moi.

Je mis mon téléphone sous silencieux et le cacha dans le placard et prit le soin avant de sortir de faire couler la chasse d'eau puis le robinet.

Elimane me prit la main dès que la porte s'ouvrit et me tira vers la chambre.

- je sais pourquoi tu fais tout ça, si c'est l'entreprise que tu veux, je te la laisse mais je t'en prie Elimane, cesse cette folie.

Il s'adossa contre le mur et me dévisagea intensément.

- tu crois que je fais ça uniquement pour l'entreprise?

Il s'avança lentement et sourit lentement.

- c'est mon père qui veut l'entreprise, moi, ce que je veux, c'est toi....

-.............

- et tu es encore plus belle qu'avant Aisha, si belle....

Il accompagna ses paroles d'une caresse sur ma joue qui me fit sursauter et tourner la tête

- c'est moi que tu veux? Jusqu'à vouloir m'imposer ce mariage? Il faut te faire soigner. Je ne t'aime pas! Tu peux comprendre ça?

- ça viendra, tu verras. Tu ne peux pas imaginer le mal que tu m'as fait mais, Je te pardonne de t'être donnée à un autre et de lui avoir fait un enfant. Je prendrai soin de toi Aisha, tu sais que je t'ai toujours aimé...

- et tu prendras soin de mon bébé? Vu la manière dont tu l'as traitée, j'en doutes!

- ne me demande pas l' impossible non plus! Tu n'auras qu'à la laisser à son père!

- tu es complètement fou!

- assez parlé! Tu vas venir sagement avec moi et accepter de t'unir à moi pour la vie sinon je te garantis que tu vas le regretter

- fais ce que tu veux mais ne compte pas sur moi! Un mariage sous la contrainte
n'est pas valable

- c'est là que tu te trompes! Les papiers de la mairie sont prêts et n'attendent que notre signature et ceci n'est qu'une formalité. Dans quelques minutes, tu deviendras Mme Kane et crois moi, tu diras oui quand on te le demandera.

Je crus vraiment halluciner face à son assurance et les propos qu'il tenait

Pendant qu'il parlait, il ouvrit une petite sacoche d'où il sortit une seringue.

- qu'est ce que c'est? Elimane, tu n'oses pas.....non lache moi!

Je m'apprêtais à crier de toutes mes forces mais il mit sa main sur ma bouche et me planta une aiguille dans le bras.

En quelques secondes, je me sentis engourdie et complètement dans les vapes, n'ayant plus conscience du monde qui m'entourait.

Aisha était complètement droguée et commençait à debiter des mots incohérents.

- chutt ma belle, ne dis rien. Je vais t'aimer comme personne, je te le jure. Ce soir, tu seras enfin mienne, et je te traiterai comme une reine. Tout ce qu'il te suffit de faire, c'est de dire oui et de signer les papiers, d'accord ma chérie?

- hummmm..... ouiiiiiiiii

- c'est bien, tu es une gentille fille.

- c'est vraaaaiiiiiiiîi?

Elimane l'enlaça et ils entrèrent au salon comme deux amoureux qui venaient de se réconcilier sous le regard ahuri de Bintou et le sourire satisfait de Mère Koumba qui assistait à la scène de là où elle était assise.

- ah enfin! Dit-t-elle en se levant pour se reinstaller au salon. Il était plus que temps que vous vous reconciliez. Asseyez vous mes enfants.

- bismilahi rahmani rahim..... sokhna Aisha, contane nga dé! Sa yaye dé wakhone na deugue!

( Sokhna Aisha, tu es heureuse hein, ta mère avait raison)

Effectivement le sourire de celle ci, accrochée au bras de son" fiancé" pouvait rivaliser avec le pont faidherbe.

- Elimane nena yow la beugue def sokhna, yow d'accord nga? Continua l'imam

Elimane ici présent, dit qu'il veut faire de toi son épouse, es- tu d'accord?)

- chérie c'est le moment de dire oui

- ouiiiiiiiiiiiii

- Alhamdoulilah

- serigne bi, dit- il en se tournant vers
l' homme de main qui s'est présenté comme l'oncle d'Aisha, yaye kilifa waw guinaw yayam mi tokk, ande nga si?

( monsieur, hormis sa mère ici présente,vous êtes son responsable. Etes vous d'accord?)

- and na sii

( je suis d'accord)

L'imam commença alors son Khoutba

********* un peu plus tôt ***********

Sarah Kane vaquait à ses occupations comme à son habitude dans sa grande maison dans laquelle elle se sentait comme une prisonnière.

Elle se trouvait à l'étage et s'adonnait à son activité favorite, la couture et dieu sait qu'elle était douée dans ce qu'elle faisait.

La plupart de ses habits étaient faits de ses propres mains et elle en confectionnait aussi à sa fille qui n'arrêtait pas de lui dire qu'elle n'avait rien à envier aux grandes couturières.

Sarah peinait à y croire, se disant que sa fille voulait seulement lui faire plaisir car les paroles de son mari qui lui martelait en permanence qu'elle devait s'habiller comme une grande dame et arrêter ses vêtements qu'elle faisait elle même lui revenaient toujours à la mémoire.

Ce dernier ne manquait pas de lui rappeller qu'elle n'etait qu'une femme au foyer semblant oublier que sa femme était diplômée d'une université canadienne et promie à un brillant avenir, seulement,....... il est entré dans sa vie.

Sarah était pensive, occupée à faire un travail minutieux de perlage incrusté quand elle entendit un téléphone sonner.

Suivant le bruit de la sonnerie, elle trouva sur le lit de Kadia, son télephone qu'elle avait sûrement oublier à la maison.... encore!

Quelle tête en l'air cette fille!

Elle posa le téléphone à côté d'elle en continuant son activité, au cas où celle ci appelle dessus.

Absorbée, elle entendit une notification et se pencha pour regarder l'écran qui affichait un message qui lui glaça le sang.

Elle se saisit du téléphone pour bien relire en sautant sur ses jambes mais le message était clair!

Ils l'ont retrouvée!

Oh non! Elle appela immédiatement sur la ligne directe professionnelle de sa fille qui sonnait dans le vide jusqu'à basculer sur le répondeur.

Il n'y avait pas de temps à perdre, elle prit une écharpe pour se couvrir la tête et prit son sac à toute vitesse pour se ruer vers le rdc.

Elle passa devant la porte du séjour indifferente à ce qui l'entourait quand une voix la stoppa net

- où comptes- tu aller comme ça?

Non!!! Non, non, non.

Pourquoi est- il ici? A cette heure ci?

Se retournant lentement, Sarah rencontra le regard perçant de son mari.

- bonjour, je ne savais que tu étais là.

- pourquoi tu as l'air si étonnée. Je rentre chez moi quand je veux.

- oui, bien sûr. Excuse moi mais je voulais faire juste un aller retour rapide au marché pour acheter une garniture et ....

- tu le feras demain. Je suis à la maison alors hors de question que tu sortes d'ici. Va me donner de l'eau

- Demba, je te jure que je ne vais même pas m'absenter 30 mn, je.....

- sarah tu es sourde! La bonne peut le faire pour toi! Et arrête de perdre du temps avec tes chiffons!

- je n'ai que ça... du temps... marmonna- t- elle en laissant tomber ses épaules, et la mort dans l'âme, jeta son sac sur la chaise et se dirigea vers la cuisine.

Mon dieu, protège cette petite.

*****************

- allez mec grouille toi!

- ça va! C'est bon, je suis prêt, laisse moi faire mes lacets!

Omar se tenait sur le pas de la porte du bureau en tenue de sport attendant son ami.

Ils avaient décidé de sortir plus tôt et d'aller dans leur salle de sport préférée.

Comme cela leur arrivait de le faire sur un coup de tête, ils gardaient chacun un sac prêt à l'emploi dans leurs bureaux respectifs.

Cette proposition d'Omar arrivait à point nommé car Salif voulait faire descendre la pression de ces dernières semaines.

Ils se saisirent de leurs affaires et sautèrent dans la voiture de celui-ci.

- attends attends, qu'est ce que je vois? Un siège auto?

- et???

- non boy yow c'est fini! Ah ah ah non mounou ma ko gueum ba légui quoi!!!

( non boy c'est fini pour toi! Ah non je ne peux toujours pas le croire!)

- t'es un vrai gamin!

- en plus il faut que je voie cette petite merveille! L'attente a trop duré!

- c'est prévu, t'inquiète pas! Elle est un peu malade, un gros rhume mais on va essayer de faire ça ce week end

- tu sais qu'Arame ne me croit toujours pas? Il faut lui présenter Haby pour qu'elle me croie

- qui peut lui en vouloir?

La voiture roulait à vive allure, musique à fond.

Impossible d'entendre autre chose que les paroles de Saï saï, d'Elso Jamdong et encore moins les notifications d'un téléphone.

Tint tint

Tint tint

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