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4. Le stagiaire

Trois semaines plus tard...

Joséphine s'installa derrière son bureau, sous le regard insistant de ses deux amis.

- Quoi ? Finit-elle par lâcher en levant les yeux vers eux.

Sandra baissa la tête sans rien répondre tandis que Jeff lui ne semblait visiblement pas prêt à lâcher l'affaire.

- Pourquoi tu veux pas nous dire ce qu'il s'est passé ?

- Sérieusement, Jeff ? C'était il y a presque un mois tu veux pas juste laisser tomber ?

Le trentenaire secoua la tête.

- Non, Sandra et moi on veut savoir.

- Puisque je vous dit qu'il n'y a rien ! Répliqua Joséphine en soupirant.

- T'as débarqué le lendemain de cette soirée plus radieuse que jamais ! Il s'est forcément passé quelque chose, Jo'. Insista Jeff.

- Écoutes, je l'ai raccompagné chez lui et ensuite je suis rentrée bien sagement à la maison. Et c'est tout !

Sandra la regarda en grimaçant ; Joséphine n'avait jamais été très douée pour mentir.

- Tu finiras par nous dire la vérité Jo, parce que je suis pas prêt de te lâcher avec ça !

- Pitié ! Grogna la jeune femme en ouvrant sa boîte mail.

Elle fit défiler les différents courriers, des pubs et des candidatures spontanées pour la plus part, jusqu'à ce qu'un mail de son DRH attire son attention.

- Vous aussi vous êtes convoqués par monsieur Swann ?

Jeff et Sandra secouèrent la tête.

- Merde, en plus c'est aujourd'hui ! Pourquoi est-ce que ce mail s'est foutu dans les spams ?!

Joséphine attrapa son téléphone portable, serra un peu plus son chignon et réajusta sa veste de tailleur avant de se diriger vers le bureau de monsieur Swann.

*

Jo' rangea son téléphone dans la poche de son pantalon et toqua à la porte, attendant patiemment qu'on vienne lui ouvrir.

- Mademoiselle Langlois, je vous attendez justement. Entrez, entrez, je vous en pris. Dit monsieur Swann en ouvrant la porte.

Il fit un pas sur le côté et invita Joséphine à entrer.

La jeune femme le remercia d'un discret signe de tête et pénétra dans la pièce avant de retourner vers monsieur Swann.

- J'ai fait quelque chose de mal ? Il y a un problème avec mon travail ?

- Non, bien sûr que non, Mademoiselle Langlois ! Je n'ai rien à dire sur votre travail, ne vous inquiétez pas. Lui répondit l'homme en passant une main dans son dos.

Il la poussa doucement vers l'un des fauteuils qui faisait face à son immense bureau en bois massif.

- Si je vous ai fait venir ici c'est pour vous confier une mission.

- Une mission ?

L'homme acquiesça en s'installant derrière son bureau.

- Vous n'êtes pas sans savoir que cette entreprise accueille régulièrement des stagiaires, n'est-ce pas ?

- En effet.

- L'université de Londres m'a contacté pour le placement d'un de leur étudiant. De ce que j'ai compris c'est un étranger qui vient tout juste d'arriver en Angleterre.

- Un étranger ? Mais est-ce que sont niveau d'anglais est correct ?

- D'après ses bulletins il est même plus que correct : c'est un des meilleurs de sa classe.

- D'accord, c'est une bonne nouvelle dans ce cas.

- J'ai pensé que vous seriez bien placé pour le comprendre et vous occuper de lui, notamment au niveau de l'intégration. Je peux compter sur vous ?

- Oui mais enfin je n'ai jamais fait ça avant, monsieur. Est-ce qu'il a un programme ou des choses à voir en priorité ?

- Je pense que le mieux serait de voir tout ça avec lui : il pourra sans doute vous renseigner mieux que moi là-dessus.

- Je vois. Et quand est-ce qu'il commence ?

- Il sera là demain matin. D'ailleurs je vous ai réservé une salle au deuxième étage, je pense que ça sera plus simple et plus pratique que votre petit bureau pour l'accueillir et lui présenter l'entreprise.

- Très bien. Il y a autre chose ?

- Non, c'est tout pour l'instant. On fera le point sur son travail juste avant son départ.

- D'accord.

- Je vous remercie, Joséphine.

- Avec plaisir, monsieur.

Le DRH lui offrit un sourire avant de se lever pour traverser son bureau. Il ouvrit la porte et s'écarta pour laisser sortir son employée.

- On se voit demain matin, mademoiselle Langlois.

- A demain, monsieur. Bonne journée.

- Vous aussi.

Monsieur Swann referma la porte, laissant Joséphine regagner son bureau pour continuer sa journée.

*

Le lendemain matin...

Joséphine se réveilla en sursaut, trempée de sueur. Elle jeta un coup d'oeil à son radio-réveil qui indiquait déjà six heures. Sachant pertinemment qu'elle ne retrouverait pas le sommeil, elle se leva et se dirigea dans sa salle de bain pour prendre sa douche.

Elle ferma les yeux quelques instants, sentant l'eau chaude couler sur sa peau et détendre ses muscles un à un.

Depuis cette fameuse nuit, des images plus qu'érotique ne cessaient de tournaient en boucle dans sa tête.

Elle sentait encore les caresses de Jisung lui brûler délicieusement la peau et son enivrante odeur ne semblait pas vouloir la quitter.

Cette soirée l'avait complètement chamboulée, bien plus qu'elle ne voulait se l'avouer.

Après plusieurs longues minutes, elle se décida enfin à couper l'eau et à sortir de la douche, chassant au même moment Jisung de ses pensées.

Elle s'habilla rapidement avec son éternel tailleur noir, releva une nouvelle fois ses cheveux blond en un chignon et s'installa devant le miroir de sa coiffeuse bien décidée à camoufler ses horribles cernes qu'elle se trimbalaient depuis ces trois dernières semaines.

Lorsqu'elle fut enfin satisfaite du résultat que lui renvoyait le miroir, elle quitta son appartement pour rejoindre le petit café situé juste en bas de chez elle, s'offrant dix minutes de douceur avant de commencer cette journée qui allait être des plus intenses.

*

Il était déjà huit heures lorsque Joséphine poussa la porte de la salle de réunion. Voyant qu'elle était seule elle poussa un soupir de soulagement et abandonna son sac à main dans un coin de la pièce.

Alors qu'elle s'installait autour de la table, elle aperçut un gobelet en plastique encore fumant juste devant elle.

- Bonjour.

Une voix résonna derrière elle, la faisant sursauter.

- Je ne savez pas à quelle heure vous alliez arriver alors j'ai préféré ne pas vous prendre de café.

Elle entendit la porte se refermer et quelques secondes plus tard une silhouette fit son apparition devant elle. Elle releva la tête et manqua de s'étouffer avec sa propre salive lorsque son regard croisa celui de son interlocuteur.

- Jisung ?! S'écria-t-elle en bondissant de sa chaise.

- Jo' ?

Le jeune homme ouvrit de grands yeux.

- Qu'est-ce que tu fais là ?!

- Je suis en stage ici. Je commence aujourd'hui. Expliqua Jisung en passant une main nerveuse dans ses cheveux bruns.

- Oh non, c'est pas vrai. Soupira Joséphine en se laissant retomber sur sa chaise.

- Je te jure que je savais pas que tu bossais ici, Jo'. Lui dit le jeune homme en s'installant à côté d'elle.

Il posa une main sur son avant-bras avec une petite moue désolée sur le visage.

- C'est bon. On va trouver une solution.

Elle repoussa la main de Jisung et se leva pour faire les cents pas à travers la salle de réunion.

Se retrouver à devoir travailler avec son jeune amant d'une nuit c'était vraiment la dernière chose à laquelle Joséphine s'attendait en se réveillant ce matin.

- Je peux demander à faire mon stage ailleurs si tu veux. Proposa Jisung.

- Non, je vais simplement passer le relais à un de mes collègues.

La jeune femme se racla la gorge pour essayer de reprendre contenance. Elle lissa les plis de sa jupe noire et réajusta sa veste sous l'oeil mesquin de son stagiaire.

- Je te trouvais plus sexy avec les cheveux détachés. Lâcha-t-il en croisant les bras sur son torse.

Il prit appuie sur le bureau derrière lui, ne lâchant pas Joséphine du regard.

- Ok, ça, c'est typiquement le genre de chose que tu ne dois pas dire ici, Jisung.

- Relax, on est seul et personne n'est là pour nous entendre.

- Peut importe !

Le jeune homme soupira. Il attrapa la main de Jo' et l'attira vers lui.

- Que...Qu'est-ce que tu fais ? Bégaya-t-elle en essayant de se dégager.

- Est-ce que je t'ai manqué ? Est-ce que tu penses encore à moi ? Murmura-t-il en descendant ses mains jusque sur ses hanches.

- Jisung, arrêtes.

- D'accord, si c'est vraiment ce que tu veux.

Le noiraud retira ses mains mais Joséphine ne bougea pas d'un centimètre.

Elle sentait son coeur battre à la chamade et une chaleur qu'elle ne connaissait que trop bien commençait à se propageait dans tout son bas-ventre.

- Je croyais que tu voulais que j'arrête ?

- C'est le cas.

- Ah oui ? Pourtant c'est pas l'impression que j'ai.

- A quoi tu joues, Jisung ? Je croyais que tu ne voulais pas de copine.

Le coréen prit son visage en coupe entre ses mains et fit un pas vers elle.

- Je ne veux pas de copine, mais je n'ai jamais dit que je ne voulais pas te revoir.

- Pourtant c'est toi qui es parti comme un voleur au milieu de la nuit.

- Les vieilles habitudes ont la vie dures. Répondit le jeune homme en riant.

Il s'approcha un peu plus d'elle, leurs lèvres se touchant presque.

- T'as qu'un mot à dire et j'arrête tout.

- Je...

Alors qu'elle s'apprêtait à répliquer, trois coups résonnèrent contre la porte, les faisant se séparer dans un sursaut.

- Parfait vous êtes tous les deux là ! Constata monsieur Swann en pénétrant dans la pièce. Nous allons pouvoir faire le tour du bâtiment avant que les autres n'arrivent.

Jisung lui offrit un petit sourire poli en acquiesçant d'un signe de tête.

- Mademoiselle Langlois, vous vous joignez à nous ?

- Oui. Je vous suis, monsieur Swann.

Le DRH quitta la salle, Jisung et Joséphine sur ses talons.

Au fil de la visite, la jeune femme ne cessait de tourner et retourner la situation dans sa tête et elle était sûre d'une chose : tout ça aller forcément mal finir.

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