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- 38 - T.II

— STRANGER FAMILY —

Minho avait marché, longtemps, comme s'il connaissait le chemin par coeur depuis tout ce temps.

Gangnam était un quartier riche, aux buildings grands et brillants. A ses yeux, un seul se démarquait. Il n'était pas plus grand, mais tout aussi majestueux. C'était l'entreprise de son père, celle qu'il avait passer sa vie à construire, aux détriments de l'amour de sa femme, de l'amour de ses fils. Minho la détestait autant qu'il l'admirait. Il avait passer son enfance à courir dans ces locaux à la suite de son père, imitant chacun de ses faits et gestes, retenant chacune de ses actions.

Quand il était petit, son père était un héro. Un héro au coeur de glace. Coeur de glace que la mort avait fait fondre. Ses cheveux bruns tombant sur son front, son long manteau bleu marine, et armé de son regard noir, il passa par les portes en verre automatique du building.

Il était le portrait craché de son père, plus jeune. Et ça, les employés le savaient. Beauté froide, nez droit et fin, peau d'une blancheur angélique, lèvres pleines et rose, il était la perfection de la famille Lee, sans même le savoir un seul instant.

Ignorant les regards curieux sur lui, il traversa le grand hall, la tête haute, les mains dans les poches de sa veste. La colère avait prit le dessus sur la tristesse.

Il était noir de frustration.

Il plaqua ses mains sur le comptoir de l'accueil où une jeune femme leva les yeux vers lui, surprise. Mais Minho n'était pas à l'heure des excuses et elle avait l'aire de l'avoir comprit en apportant son téléphone fixe à son oreille

- Dîtes à Madame Lee que son fils veut la voir dans le bureau de Monsieur Lee dans cinq minutes.

Elle obtempéra et Minho tourna les dos pour s'engouffrer dans un ascenseur, appuyant sur le bouton du dernier étage. Personne n'y allait jamais, alors quand les employés qui l'accompagnaient virent l'étage demandé, ils toussotèrent, gênés. Voyant l'aire crispé et peu commode de Minho, ils ne dirent rien, et descendirent de l'habitacle un à un. Quelques minutes plus tard, un bruit strident retendit et le numéro fut annoncé.

Minho inspira et les portes s'ouvrirent. Une grande pièce se découvrit à l'une et il dû ravaler le noeud dans sa gorge pour ne pas tomber sous la pression. Dans l'aire flottait le parfum que son père mettait quand il était petit. Il ignora ses yeux embués et marcha dans l'immense bureau, laissant le seul ascenseur montant ici redescendre sans un bruit.

Il parcouru des yeux les tableaux sur les murs. Rien n'avait changé. Le bureau était toujours dos à l'immense baie vitrée donnant sur la ville de Séoul que Minho avait apprit à aimer ici même. Une pile de papier était toujours posée avec soin sur le coin de la table, et l'ordinateur de son père était mis en veille. Le siège en cuir tournant était toujours aussi lisse. C'était le bureau de l'homme qu'il avait admiré, puis détesté.

Dans une nostalgie envahissante, il tira le siège et s'y installa lentement. C'était différent qu'avant. Maintenant adulte, Minho pouvait poser sa tête sur le haut du siège. Il caressa la surface du bureau du bout des doigts, fronssant les sourcils en sentant une larme rouler sur sa joue.

Seulement, il se leva brusquement en entendant la sonnerie de l'ascenseur retentirent.

- Alors Mingyu, tu es allé voir le juge pour le testament ? retentie la voix de sa mère qui fouillait dans son sac noir en entrant, suivit de deux hommes en costume noir.

Minho se crispa en relevant la tête devant cette femme qu'il ne connaissait même plus. Ses cheveux noirs était serrés en chignon, elle portait une robe noire, et toute l'attirail de l'épouse en deuil.

- Tu abuses toujours, Maman, dit il d'une voix dure, faisant relever la tête de la femme d'un coup.

Elle avait vieillit, et cela se voyait. Quelques fines rides parcouraient son visage harmonieux, et c'était comme voir un songe parmi tous ceux que Minho avait étant enfant. Sa mère, il l'avait tellement peu vu dans sa courte vie, pour une femme qui lui avait donner la vie.

- Minho.. Mon fils, murmura t'elle en laissant tomber son sac.
- Ne me joue pas ton numéro, je ne suis pas là pour ça.

La femme s'approcha de lui à grand pas, les yeux écarquillés. Elle était bien plus petite que Minho, malgré ses talons, et quand elle essaya de prendre sa main dans la sienne, le brun recula.

- Comme tu as grandis..
- Je veux voir les avocats qui s'occupent du testament, maintenant.
- Minho, s'il te plaît, supplia la femme en le forçant à lui donner sa main. Laisse moi te regarder.

Le brun se laissa faire et sa mère prit ses joues entre ses fines mains. Le visage de Minho se déforma de douleur, et deux larmes s'échappèrent des yeux, sous le regard aimant et désolé de sa mère.

La femme lui caressa la peau tendrement, sentant que son fils enfin retrouvé souffrait d'un poids bien trop lourd.

- Mon chéri, mon fils, dit elle à la suite, comme si elle même n'y croyait pas.

Elle n'était pas la meilleure des mères, mais elle était sincère et aimante. Les peu de fois où Minho l'avait vu, elle était tendre. Elle n'avait jamais été dure, seulement, quand il eut quitté la maison, il lui en voulait à elle, à son père, de l'avoir toujours rendu au deuxième rang. Sa mère faisait des déplacement toute les semaines, mais elle les aimait, ses enfants. Minho ne voulait pas le comprendre.

Elle le prit dans ses bras quelques secondes, qui parurent interminables pour Minho, qui se retenait de prendre sa mère dans une étreinte. La présence rassurante d'un parent lui manquait.

La femme s'écarta, observant le visage dur de son fils, caressant sa pommette du bout du pouce. Minho souffla et prit ses fins poignets entre ses doigts et les écarta de son visage. Ils auront tout le temps plus tard. Toute la vie que le brun avait sué à se construire était en péril. Tout son travail allait être ruiné.

- S'il te plaît, c'est très important, murmura t'il à sa mère.

La femme se recula, les yeux tristes et indiqua aux hommes de s'approcher. Ils se mirent devant le bureau et sortirent des dossiers. Ignorant la prèsence de sa mère dans son dos, Minho s'assit sur le siège de son père, sentant ses jambes trembler.

- Vous êtes bien Lee Minho, le deuxième fils de Lee Minhwan ?
- C'est ça.
- Bien ! Nous attendions de pouvoir vous rencontrer. Je suis Monsieur Jung, et voici mon collègue, Monsieur Jeon. Nous pouvons voir que vous avez dix-neuf ans, vous vivez bien à Hongdae ?
- Oui.
- Etiez vous proche de votre père ?
- Plus depuis plusieurs années, mais mon frère, Lee Mingyu, est venu me voir ce matin pour me parler des conditions du testament. Alors voilà, je voulais le voir, pour être sûr de ce que l'on m'offrait ou pas de refuser.
- Bien sûr.

Sous les yeux attentifs de Minho, Monsieur Jung sortit de son dossier une feuille imprimée noir sur blanc. Il la fit glisser sur le bureau et le brun pencha la tête dessus. Ligne par ligne, il découvrit une à une des milliards de Wons légué à des fondations, et enfin, l'entreprise au nom de son père était léguée à ses deux fils, Lee Mingyu et lui-même.

Ce fut la première fois que Minho lu son prénom au même rang que celui de son frère aîné. Pour la première fois de sa vie, il se sentait important, il se sentait puissant. Il était un Lee.

- Si j'accepte, il adviendra quoi de ma vie aujourd'hui ?

Monsieur Jeon se racla la gorge. Minho leva les yeux vers lui.

- Et bien, vous serez connu par la plupart de la population coréenne. Votre père était très reconnu, vous êtes une famille aimée ici, surtout à Séoul. Si vous ne vous sentez pas de reprendre le poste que votre père vous offre, il est possible de revendre vos parts. Seulement, elles seront vendu à votre frère, où aux acheteurs qui se proposeront, et vous n'aurez pas votre mots à dire sur le choix. Ils prendront sans doute le plus stratégique, celui qui proposera le plus. Cependant, si vous acceptez, votre salaire sera celui d'un jeune patron d'avenir. Si votre père vous lègue cela c'est qu'il croit en vous. Où est-ce que vous avez appris le métier ?
- Je l'ai jamais appris à proprement parlé. Il me l'a enseigné jusqu'à mes quinze ans.. puis j'ai vécu seul.
- Le choix est à vous.

Minho ne pensait plus qu'à lui. Il pensait à Jisung, le prix de ses études. Il pensait à Hyunjin, Seungmin et Changbin qui avaient besoin de bosser le soir. À Jeongin surtout, si jeune et pourtant bien trop mature. Sa vie pourrait être tellement plus facile. Il n'aurait plus à penser à l'argent, il pourrait emmener Jisung loin, il pourrait le rendre heureux avec tellement plus de facilité.

Il pensait à sa famille, et Minho y voyait une magnifique opportunité. Il ne savait pas comment gérer une entreprise, mais son père lui disait lui même : il était fait pour ça. Diriger. Mingyu pourrait bien lui apprendre ?

Se posait aussi la question des études. Minho était encore à l'université. Bien sûr, il n'avait pas encore payer l'année suivante, mais il voulait réellement continué le journalisme. Ça l'intéressait.

Soudainement, le coupant dans ses pensées, la sonnerie de l'ascenseur retentit, le faisant tourner la tête vivement. Son frère entra dans le bureau, suivit de près par un petit noiraud au visage inquiet. Minho souffla de soulagement en le voyant. Il se leva soudainement du siège de cuir et quand Jisung posa les yeux sur lui, le brunet ouvrit ses bras, les larmes aux yeux. Le plus jeune se précipita vers lui, faisant reculer Minho de quelques pas.

- J'ai eu peur idiot ! Pourquoi tu répondais pas ?
- Pardon Jisungie, excuse moi, j'ai éteins mon téléphone, murmura t'il en entourant son corp, soulagé de le voir.
- Mais Hyung.. supplia t'il d'une voix tremblante, ressentant sa prise autours de lui. Je me suis inquiété pour toi, pars plus sans rien dire comme ça..

Minho le serra contre lui, glissant sa deuxième main dans sa nuque. Avoir Jisung près de lui changeait soudainement tout. Quand son copain était là, tout était en ordre dans sa tête. Son but dans la vie n'était pas de devenir journaliste, ce n'était pas de reprendre l'entreprise de son père avec son frère, bien que les deux opportunités qui s'offre à lui soit séduisantes. Son réel but était de rendre Han Jisung heureux. Et pour cela, il devait accepter les dons de son père, pour lui. Il devait offrir à Jisung ses études, il devait lui offrir des voyages, de la liberté et de l'amour. Il l'aimait tant.

Il embrassa tendrement son front, et s'écarta de lui. S'il aimait les marques d'amour de son copain, il n'était pas friand du publique. Il se tourna ensuite vers sa mère, qui le regardait, les yeux ronds.

- Jisung, je te présente Lee Jieun, ma mère, dit Minho, gardant tout de même une main dans le dos de son amoureux. Maman, Jisung est mon copain, mais j'avais pas vraiment prévu de te le présenter.

Jisung lui jeta un regard surprit, alternant entre la célèbre mannequin dont était fan la mère de Hyunjin, et son copain. Ils allaient avoir une conversation ce soir. Si Minho croyait qu'il allait laissé passer ça, il se fourrait le doigts dans l'oeil.

- Bon-Bonjour Madame Lee, salua t'il en s'abaissant rapidement.
- Enchanté, Jisung, finit par sourire la femme.

Minho savait pertinemment que sa mère n'allait pas s'opposer. Elle était mannequin, mais aussi une femme qui profitait de sa popularité pour exposer des idées engagées, des idées libres. Elle encourageait la jeunesse, la différence. Minho l'avait toujours vu comme une grande femme. Il lui montrait sa colère aujourd'hui, parce qu'à quinze ans, il aurait rêvé qu'elle soit là pour le retenir de partir, pour le garder à la maison.

- Bien, commença Minho en se tournant vers les deux hommes et son frère. J'accepte.

Un silence se fit, les avocats avaient hochés la tête, sortant un stylo pour le tendre à Minho. Mingyu posa sa main sur le bureau, attirant le regard de son frère sur lui.

- T'as pas réfléchis Minho, t'y vas tête baissée.
- Non, c'est pas mon genre voyons, sourit le brunet, ironiquement. Mingyu, je crois pas que t'ai ton mot à dire. Sincèrement, j'en ai marre d'être modeste. T'as toujours vécu avec une cuillère en or dans la bouche. J'ai travaillé, parfois jusqu'à tard dans la nuit pour payer le loyer, j'ai eu les mentions spéciales à toutes mes options, j'ai été prit dans quatre université de Séoul et deux à Busan, j'ai été adulte à quinze ans. Chez moi, on manque d'argent pour les études de Jisung, on manque d'argent pour faire manger huit garçons, on manque d'argent tout le temps et j'ai dû bosser trois fois plus pour pouvoir offrir à Jisung un cadeau d'anniversaire qu'il méritait, et ce, juste parce que je suis né le deuxième. Ce poste, ce salaire, et tout ce qu'il va avec, je le mérite. Toi, t'as fait quoi de ta vie ces six dernières années ?

Sous le visage surprit de son grand frère, Minho posa sa signature sur le bas de la feuille, aux côtés de celle de sa mère, et celle de Mingyu. Il déposa le stylo, et il sentit la petit main de Jisung s'agripper à son bras. En lui jetant un regard en coin, le brun vit que son amour pleurait. Il savait que ça le touchait, de savoir que Minho avait longtemps souffert. Il était fier de lui. Reconnaître qu'il méritait cette vie était un grand pas en avant.

- Je veux finir mes deux dernières années d'études avant de prendre le poste de mon père, c'est possible ? demanda Minho aux avocats.
- Bien sûr, répondit tout de suite Madame Lee. Monsieur Kim, le bras droit de votre père, se fera un plaisir de vous seconder, toi et ton frère, pendant ces deux prochaines années, assura t'elle.

Minho se tourna vers elle et sourit faiblement.

- D'ailleurs.. tu fais quoi de tes études ? demanda t'elle en s'approchant un peu de son fils.

Minho pinça ses lèvres entre elles, serrant les poings.

- Maman, on discute plus tard s'il te plaît.. Je reviendrais te voir.

Le femme perdit son sourire et hocha la tête, laissant son fils prendre la main de Jisung et tourner le dos, à elle et aux trois hommes.

- Au moindre problème, je veux être prévenu, ordonna t'il sous les yeux écarquillés de Jisung. Mingyu, tu m'envois un message, j'ai déjà pas été prévenu de son enterrement, je pense que j'ai le droit d'aller le voir. Bonne journée à tous.

Il appuya sur le bouton de l'ascenseur et monta à l'intérieur, attirant Jisung à sa suite. Le noiraud n'avait jamais vu son copain comme ça. Il dégageait une aura puissante. Quelque chose qu'il ne lui connaissait pas. En voyant Minho ainsi parler à son frère, appuyer sur ce bureau brillant, les yeux noirs et la vérité dans la tête, il l'avait su. Non, Minho ne deviendra pas journaliste, il reprendra cette entreprise, il s'érigera au rang d'une société froide et méchante, et il deviendra l'homme qu'il avait toujours été.

Il avait raison, il n'en pouvait plus d'être modeste, il avait vécu des choses dures et longues.

Les portes de l'ascenseur se refermèrent sur eux, et dès qu'ils furent seuls, Jisung vit les lèvres de son copain trembler, la force de sa poigne se relâcher. Et quand une lente larme déborda de son oeil, Jisung l'attira contre lui.

Minho fondit en larme, soudainement. Il enfouit son visage dans le cou de son amoureux, laissant ses larmes entacher son magnifique visage. Jisung caressait sa nuque, en silence, le laissant pleurer son père, ses retrouvailles, évacué la pression, le soulagement peut-être.

- Je suis tellement fier de toi Minho, murmura Jisung.

Le brunet souffla longuement. Il s'était accroché à lui comme s'il allait le perdre, comme si, après toutes ces révélations, Jisung allait lui en vouloir, partir, le laisser seul face à un nouveau chapitre de sa vie.

- Mais putain t'aurais pu me dire que ta mère c'était Lee Jieun.

Minho pouffa à travers ses larmes. Il continua à pleurer quelques secondes contre son amour, qui le laissait s'exprimer. Quand les portes de l'ascenseur se rouvrirent, Minho se redressa et essuya ses joues et ses yeux. Il ne voulait pas paraître si désespéré devant les employés. Il serait sans aucun doute un de plus jeune de l'entreprise. Seulement, il ne savait pas encore si c'était ce qu'il voulait.

Il avait signé pour Jisung et les autres, mais il renonçait à tellement de chose.

Il prit la main de Jisung et ensemble, ils sortirent de l'immense immeuble. L'hiver faisait froid au dos, Minho se sentait frigorifié. La main de Jisung dans la sienne était sa seule source de chaleur.  C'était en silence qu'ils marchaient côte à côte. Le silence n'était pas pesant tant leurs cerveaux étaient en ébullition. Jisung voulait aider son amour, et il voulait comprendre pourquoi il ne lui avait jamais rien dit sur sa famille. Minho, lui, réfléchissait tout simplement à sa vie. Évidemment il ne voulait pas déménager, ni changer de vie. Il pensait à la lettre dans sa poche, à Jisung à côté de lui, à tous ses amis qui étaient à la maison. Il avait toujours rêvé d'être comme son père : droit, juste, connu pour ses dons et ses talents. Il l'admirait tant. Seulement, il avait ses études et il ne se sentait absolument pas capable de reprendre les activités de son père maintenant, même accompagné de son père. Il avait encore deux ans devant lui, et il ne savait même pas s'il allait supporter la célébrité. Lui qui haïssait cela.

Ils marchèrent peut-être une demie heure avant d'arriver devant leur immeuble en silence. Jisung sortit la badge de sa poche et poussa la porte, laissant Minho entrer.

- Ça te dit un chocolat chaud sous le plaid chauffant et une après-midi film ? proposa Jisung en le suivant dans les escaliers.

Minho ne répondit pas, ils montèrent au quatrième étage, où ils entrèrent chez eux, le poids de révélation sur les épaules.

- Les autres sont rentrés.. ils se sont dit que vous n'alliez pas au studio.

Minho hocha la tête et retira son manteau. En le voyant le poser sur le crochet de l'entrée, Jisung fronça les sourcils. Ses mains tremblaient. À la va vite, il retira ses chaussures et sa veste et rattrapa Minho dans le salon.

- Hyung, allonge toi, repose toi, supplia t'il en le voyant commencer à faire les cent pas.
- Jisung, je ne peux pas tenir en place là, je.. je flippe, j'ai mal au ventre, je sais pas.. je sais pas ce que j'ai !

Le brun s'essoufflait. Le plus jeune écarquilla les yeux, prenant les mains de son amoureux dans les siennes, l'arrêtant dans tous ses gestes.

- Minho, t'es en train de faire une crise d'angoisse, expliqua t'il d'une voix des plus douces. Tu sais comment ça se termine à chaque fois.
- Il.. Il m'a dit que je n'étais plus son fils.. et c'est la dernière chose.. mon dernier souvenir et.. et il veut que je reprenne une entreprise que je me suis démener à haïr ! Il est mort et il me laisse la chose qui m'a gâché la vie en héritage ! J'ai pas les capacités, Mingyu est tellement parfait par rapport à moi, ma mère se fout de ma gueule.. ils ne m'ont jamais aimé, ils m'ont toujours caché.. Jisung, je me sens pas bien du tout..

Minho se laissa glisser au sol, les genoux ramenés sur son torse, la respiration hachée. Jisung s'accroupit devant lui et prit son visage entre ses doigts, les yeux embués.

- Il faut que tu te calme, regarde moi, murmura Jisung en posant son front sur le sien.

Il passa sa main dans la nuque de son copain. Minho était quelqu'un d'anxieux. C'était quelque chose qui lui bouffait la vie, et Jisung en avait pleinement conscience : son copain avait constamment peur de tout. Aujourd'hui, les évènements c'étaient enchaînés rapidement les un après les autres, et sans doute que revoir sa famille l'avait chamboulé plus que prévu. Minho avait toujours été là pour lui, et c'était à son tour.

- T'es quelqu'un d'incroyable Minho. Peu importe ce que penseront les autres, nous on le sait. Tu es magnifique, et ta manière de l'être est tellement belle à mes yeux. Tu m'es précieux, comme tu l'es pour Lix, Jinnie, Chan, et tout les autres. On t'aime tellement fort Hyung, et on sera là, peu importe ta décision.

Les sanglots coincés dans sa gorge, Minho propulsa ses lèvres sur celle de son cadet. Il avait besoin de ce contact, ses mots lui avait fait tant de bien. Il était rassuré de savoir que quoi qu'il arrivait, Jisung sera à ses côtés. Il ne doutait pas, plus jamais, c'était ainsi.

Le noiraud lui rendit son baiser, avec autant de douceur qu'il ne lui en avait jamais donné. Dans le salon, assis l'un contre l'autre, ils s'embrassaient avec amour, et Minho voulait tout oublié pour profiter de l'amour de Jisung.

Quelques heures plus tard, Minho s'était endormit sur le canapé, la tête sur les genoux de son amoureux. Jisung le regardait, les yeux brillants d'inquiétude, caressant doucement ses mèches brunes. Son cerveau marchait à cent à l'heure. Quand Minho se laissait envahir ainsi, il n'avait besoin que d'un seul électrochoc. Le cadet le savait pertinemment. Seulement, ça, il était incapable de le faire. Brusquer son copain alors qu'il le regardait avec ces yeux suppliant, il en était incapable. Minho était son trésor, il était incapable d'être dur avec lui.

La vérité, c'était qu'il n'y avait qu'une seule personne qui poussait Minho au meilleur de lui-même rien qu'avec quelque mots et deux trois réflexions bien placé. Et bien que ce soit difficile à accepté, Jisung prit son téléphone sur la table basse, et défila dans ses contacts pour cliquer sur un nom qui lui avait apporté bien des malheurs.

Il apporta le cellulaire à son oreille, le coeur battant de peur, mais sûr de lui.

- Pourquoi tu m'appelles sale trou ?
- Heureux de te parler aussi, Yeonjun.

Comme quoi, même les pires ennemis s'aiment en secret.


Dîtes bienvenue à Madame Lee ;)
Et surtout, comeback de Yeonjun, qui s'y attendait ? Même pas moi.
Bonne soirée :3

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