Bonjour bonjour ! Je m'appelle Diana Garcia et je suis la sœur jumelle de Nadia Garcia. Oui je sais, il faut croire que nos parents ne nous aimaient pas à la naissance. En plus de ma sœur , j'ai deux meilleures amies qui s'appellent Andrea et Margot. D'ailleurs Margot vient de se marier, je suis trop heureuse pour elle. Bref. J'ai 24 ans et je suis mycophobe.

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C'était un mercredi d'automne. Il faisait assez chaud mais il avait plu peu de temps avant donc c'était humide. Il y avait un petit vent frais qui faisait voleter mes mèches de cheveux.

Je portais un pantalon noir avec un haut gris et une veste en jean. J'étais partie faire un pique-nique dans la forêt avec ma sœur. Et je décris tous les petits détails insignifiants parce que je suis peut-être un peu perfectionniste.

Nous marchions donc dans la forêt, sur un petit sentier recouvert de feuilles. Nous avions toutes les deux notre sac à dos rempli de nourriture, ce qui me donnait légèrement faim.

Arrivées dans une clairière, nous nous sommes arrêtées et avons posé une couverture sur le sol afin de ne pas se retrouver complètement trempées.

Une fois cela fait, nous avons sorti les sandwichs de nos sacs tout en parlant du futur petit copain de Nadia. Enfin futur petit copain... Elle l'a croisé dans un supermarché, s'est évanouie dans ses bras et ne l'a pas revu depuis. Peut-être que je me faisais des films.

Je dégustais mon sandwich au poulet crudités en l'écoutant me dire que je disais n'importe quoi. Elle n'avait pas tort. Je disais n'importe quoi.

J'ai fouillé dans mon sac à la recherche d'un dessert ou d'un truc sucré avant de me rendre compte que je n'en avais pas. J'aurais donné n'importe quoi pour une pomme mais Nadia s'arrangeait toujours pour qu'il n'y en ait jamais à la maison. J'ai donc lâcher un soupir en comprenant que je finirai mon repas avec un goût de poulet dans la bouche.

Comme j'en avais marre de l'entendre se plaindre du fait que j'étais teeeeellement immature même si j'avoue que c'était vrai, j'ai décidé de partir faire une petite balade alors qu'elle se reposait, allongée par terre.

J'ai donc repris le sentier en sens inverse mais ai finalement décidé de le quitter et de m'aventurer entre les arbres.

Les branches filtraient la lumière et donnaient à la forêt un aspect assez sombre, souligné par la couleur brune orangée des feuilles.

La balade en elle-même était agréable, jusqu'à ce que je tombe sur eux.

Bon, en même temps, c'était prévisible. Je ne sais pas pourquoi je n'y avais pas pensé avant. C'était tellement évident...

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C'est évident aussi que vous vous demandez qui ils sont. Mais vous avez compris le principe et vous savez même sans doute de quoi je parle parce que le nom n'est pas très compliqué.

Bref.

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Je me baladais entre les arbres en m'arrêtant parfois pour prendre des photos. Oui, je fais partie des gens qui prennent des photos de la forêt. Ça s'appelle habiter en ville.

Au bout d'un long moment, j'ai commencé à fatiguer alors je me suis arrêtée et je me suis assise sur un tronc. L'arbre devait être tombé pour une raison ou une autre. C'est triste.

Une fois assise, j'ai observé plus attentivement l'endroit où je me trouvais. Je scrutais les feuilles quand je les ai vus.

Prise de panique, je me suis subitement relevée avant de me mettre à courir dans la direction opposée.

Malheureusement, il y en avait d'autres sur mon chemin. J'ai pilé net et tenté de prendre une autre direction.

J'ai à peine le temps de faire une dizaine de mètres avant que d'autres d'entre eux se sont dressés devant moi.

J'ai ravalé mes cris qui sonnaient du coup comme des gémissements et tenté de retenir mes larmes, en vain. Elles dévalaient mes joues et trempaient mon visage.

Je voyais flou alors je n'ai pas aperçu la branche juste devant moi. Je me suis prise les pieds dedans et suis tombée à plat ventre par terre. Je me suis relevée doucement, les bras tremblants et ai remarqué que j'étais tombée juste devant quatre d'entre eux.

Cette fois, je n'ai pas réussis à me retenir et j'ai hurlé de terreur. Je me suis redressée précipitamment et me suis plaquée contre l'arbre, derrière.

Je soufflais bruyamment en tentant de retrouver une respiration normale. Mes sanglots résonnaient dans la forêt. Les larmes coulaient sur mes joues.

Fébrilement, je me suis relevée en m'appuyant sur l'arbre. J'ai titubé sur plusieurs mètres en voulant m'échapper mais de toute façon, je savais pertinemment que je ne le pouvais pas.

Ils m'avaient encerclée.

J'ai alors décidé de fuir en fermant les yeux. Je courais sans rien voir (je ne vais pas vous cacher que je suis rentrée dans plusieurs arbres) en m'éloignant cet endroit de malheur.

Ma respiration était saccadée et je tremblais comme pas possible. Je voyais flou et je n'entendais rien. J'avais l'impression d'être dans du coton. Ou d'être du coton.

J'avais l'impression que j'allais m'écrouler sur place et tomber dans les pommes mais je ne pouvais pas. Pas ici. Pas près d'eux.

Après un certain temps, j'ai de nouveau ouvert les yeux. Je ne savais pas du tout où j'étais. Oui, je me suis perdue dans une forêt.

Mais quand j'ai ouvert les yeux, je l'ai vu. Là, par terre, énorme.

Alors j'ai crié et tout est devenu noir.

Je ne me souviens pas de la suite.

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Je m'appelle Diana Garcia, sœur jumelle de Nadia Garcia. J'ai 24 ans et je suis mycophobe. J'ai peur des champignons.

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By elsago30