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[Chapitre 5]

« Son autre personnalité a refait surface... »

Cette phrase résonnait encore dans l'esprit de Kagami alors qu'il suivait Furihata, tout comme les autres basketteurs. Ils avaient fait le tour du manoir, rentrant par la porte arrière. Le châtain semblait savoir exactement où aller, alors personne ne faisait de commentaire. Mais l'inquiétude, tout comme l'appréhension, s'était emparés d'eux. Que se passait-il avec la Génération Miracle exactement ?

Furihata s'arrêta devant une porte. Il lança ensuite un regard aux autres lycéens, semblant inquiet et hésitant. Il prit une inspiration, toqua trois fois, et entra timidement. Les autres le suivirent en fronçant les sourcils, sentant de plus en plus mal cette histoire.

« Vous êtes enfin là. » annonça une voix bien familière.

L'ambiance devint glaciale. Les regards tombèrent sur Akashi, assit à l'autre bout de la pièce. Il avait les jambes croisées, les mains sur un genou, un sourire hautain aux lèvres. Derrière lui, une dizaine d'écran de contrôle semblant montrer le reste du manoir... ainsi que les autres membres de la Génération Miracle.

« Qu'est-ce que ça veut dire ? » grogna Kasamatsu.

Furihata partit rejoindre, sans un mot, le capitaine de Rakuzan.

« D... Désolé... bagaya-t-il. Mais Seijuro m'avait demandé de vous faire venir...
- Qu.. Pourquoi ?! » s'écria Kagami.

Pourquoi ? Pourquoi les membres de la GM étaient-ils filmés ? Pourquoi lui et les autres avait-il été appelé ? Pourquoi Furihata obéissait-il à l'empereur ?

« Beaucoup de question, n'est-ce pas Taiga ? ricana Akashi.
- Mais qu'est-ce que tu veux ?! » intervint Wakamatsu en serrant les poings, perdant clairement patience.

Un regard glacial lui répondit et il perdit toute son assurance.

« Furihata... » lâcha Kagami en regardant son coéquipier, attendant une explication.

Le châtain baissa la tête, la culpabilité se lisant sur son visage.

« Je... Je ne comprends rien... avoua subitement Takao, de plus en plus perdu.
- Pour faire bref, j'ai décidé de me venger, expliqua simplement Akashi.
- Te venger ? A cause de ta défaite ? demanda Himuro.
- Oui. »

Kamatsu prit à son tour la parole :

« C'est stupide et puéril ! De plus, pourquoi impliquer Kise et les autres, au lieu de Seirin ?! »

Son cœur rata un battement lorsqu'un ciseau le frôla. Muet de stupeur, les yeux écarquillés, il n'osa plus rien ajouter.

« Je me venge sur qui je le souhaite, répondit le schizophrène. Et vous... Vous êtes là pour assister au spectacle. »

Un sourire sadique étira ses lèvres tandis qu'il sortait une autre paire de ciseau, commençant à jouer avec sans lâcher des yeux les lycéens. Ceux-ci avalèrent leur salive avant de reporter leur attention sur les écrans de surveillance, désormais réellement inquiet.

*** ***

Kuroko et Midorima n'avaient pas bougé. Assit dans le couloir, contre un mur, ils restaient muets, le regard dans le vide. Inquiétude, peur, appréhension... Tant de sentiments qui se mélangeaient en eux...
Que faire... ? Que faire... ?

« Nous... Devons trouver la sortie... » murmura le joueur fantôme.

Le vert lui lança un coup d'œil. Il avait raison... Leurs amis comptaient sur eux. Ils ne pouvaient donc pas rester ici, à se morfondre sur leur sort !

« Bien. » déclara le joueur de Shutoku en se levant.

Kuroko se leva à son tour, reprenant contenance. Il regarda son camarade et proposa :

« Nous devrions retourner à l'entrée. Peut-être avons-nous raté quelque chose. »

Le plus grand hocha la tête et ils avancèrent dans le couloir.
Le silence était maitre. Chacun tentait de masquer ses sentiments négatifs. Mais Kuroko avait le regard plus sombre qu'à son habitude tandis que Midorima était tendu.

Ils arrivèrent au Hall sans encombre. Le premier réflexe du vert fut de tenter d'ouvrir la porte. Mais, bien entendu, c'était fermé. Il remonta ses lunettes, nerveux. Et maintenant ? Que faisaient-ils ?
Kuroko, quant à lui, observait les environs. A bien y penser, c'était étrange... Pourquoi leurs trois amis étaient-ils enfermés et pas eux ?

« Il devrait y avoir d'autre pièce... commenta le bleuté.
- Nous avons exploré tout le rez-de-chaussée : Il n'y avait rien d'autre. »

Tetsuya fronça les sourcils. C'était tout de même bizarre...
Subitement, il tilta :

« Ne devrait-il pas y avoir un étage ? »

Le joueur fantôme se souvenait en avoir aperçu un, ainsi qu'un grenier, lorsqu'il était arrivé.

« Mais si... ! réalisa le plus grand. Cependant... nous n'avons vu aucun escalier. »

De plus en plus étrange... A moins que...

« ... Il n'y a pas d'escaliers... » souffla Kuroko.

Son camarade le regarda en haussant un sourcil.

« Midorima-kun... Je te rappelle que nous parlons d'Akashi-kun. »

Et le joueur de Shutoku compris. Il écarquilla les yeux tout en regardant le plus petit. Celui-ci s'approcha d'un mur et glissa sa main dessus, concentré. Shintarou fit de même avec le mur opposé. Plusieurs dizaines de minutes passèrent sans que rien ne se produise... Quand la main du vert s'enfonça soudainement dans une brique.
Il recula instinctivement. Un bruit sourd résonna dans tout le couloir... et le mur trembla avant de s'effacer sur le côté, laissant un passage apparaître.

« Tu l'as trouvé. » commenta le bleutée en rejoignant son camarade.

Midorima fit un simple hochement de tête, ne quittant pas des yeux le passage. C'était un couloir étroit et plutôt court... Au bout duquel on pouvait apercevoir un ascenseur.

*** ***

Cela faisait maintenant une demi-heure qu'Aomine était enfermé. Une demi-heure que Kuroko était partie. Une demi-heure qu'il se faisait chier. Une demi-heure qu'il fouillait la pièce, cherchant une distraction.
Il avait ouvert tiroirs, armoires, placards, avait fouillé sous et derrière les meuble.. Rien, rien, et toujours rien ! ... Du moins... jusqu'à ce que sa curiosité se tourne vers une étagère pleine de livre.

Très franchement ? Il détestait la lecture. Et même enfermé ici, il n'avait aucune envie de lire. Alors, pourquoi ce subite retournement de situation ? Tout simplement parce qu'il avait aperçu quelque chose derrière les livres.
Il s'approcha et atteignit sans mal l'étagère. Il était grand, après tout. Il vira les livres sans aucun états d'âme et haussa un sourcil. Il y avait une poignée dans le mur, comme si un placard était encastré dedans.
Il tenta de l'ouvrir... Sans aucun succès. Il força, mais toujours rien. La poignée restait figé. Il grogna, se mit sur la pointe des pieds pour mieux regarder... et s'aperçut qu'une serrure se trouvait sous la poignée. Soupir...

Il se retourna, jetant un regard circulaire à la pièce. Plus qu'à tout refouiller pour trouver une foutue clé...

*** ***

Murasakibara était toujours assit en haut de l'escalier, se tenant la main, la tête basse. La douleur avait diminué... à moins qu'il s'y soit seulement habitué ? Le violet ne savait pas. Il se sentait juste fatigué et affamé. Et inquiet. Depuis combien de temps Midorima était-il parti ? Est-ce qu'il allait bien ? Et Kise ? Etait-il toujours enfermé, lui aussi ? Sans parler de Kuroko et Aomine...
Ne pas avoir de nouvelle de ses amis le perturbait, tout comme l'attitude de Akashi. Pourquoi leur ancien capitaine leur faisait-il ça ? Il était mauvais joueur, oui... Mais pas au point de les torturer ! Alors, pourquoi ?

Une odeur. Il releva doucement la tête. Il avait senti une odeur. Mais quoi ? Ça lui semblait familier... et pas du tout rassurant. Il se frotta les yeux, qui le piquaient depuis déjà quelques minutes...
Bon sang... Quelle était cette odeur ? Il ne parvenait pas à se rappeler. Mais vraiment... vraiment, ça l'inquiétait. Il frissonna, sentant la peur s'immiscer en lui. Cependant, il était aussi curieux. En temps normal, il reconnaissait n'importe quelle odeur... alors pourquoi pas celle-ci ?

Il se leva, regarda au bas des escaliers... Et se décida à descendre les marches.

*** ***

Midorima et Kuroko étaient montés dans l'ascenseur en silence. C'était petit, au point que les deux adolescents se retrouvaient collé l'un à l'autre, malgré le gabarit du joueur fantôme. Le plus grand pressa le bouton près de la porte, puis celle-ci se ferma. Un vrombissement se fit entendre, et la machine bougea.

« Heureusement que Kise-kun n'est pas avec nous. » commenta le bleuté.

Le vert ne répondit pas, se contentant d'hocher la tête.
Tandis qu'ils montaient, Kuroko leva les yeux vers son camarade. Celui-ci ne le regardait pas, jouant nerveusement avec le bandage d'un de ses doigts.

« ... Ça va aller, Midorima-kun ? » demanda le plus petit.

L'interpellé eut un temps d'arrêt, comme sortit de ses pensées. Il regarda ensuite le joueur fantôme.

« .. Oui. » répondit-il fébrilement.

Non. Bien sûr que ça n'allait pas. Rien n'allait en cette foutu journée !
Il avait perdu son objet chanceux, Akashi les enfermait et ses amis se retrouvaient bloqués dans de quelconques pièces ! Son horoscope avait raison : il n'aurait jamais dû sortir de chez lui...
Le joueur de Seirin voulut dire quelque chose, mais fut interrompu par un nouveau vrombissement. L'ascenseur s'arrêta et les portes s'ouvrirent. Les adolescents échangèrent un regard puis sortirent, méfiants.

Le premier étage était semblable au rez-de-chaussée. A moins qu'il ne soit plus lugubre ? Les basketteurs préférèrent ne pas s'attarder. Ils se mirent à avancer tout en scrutant leur environnement. Cependant... il eut subitement un grésillement.
Si Kuroko ni fit pas attention, ce fut l'inverse pour Midorima qui se figea. Le bruit provenait d'un peu plus loin, derrière eux. La gorge sèche, le cœur battant soudainement plus vite, il tourna la tête... et écarquilla les yeux.

« Kuroko... » souffla-t-il.

Sa voix avait tremblé. Le bleuté le regarda, surpris, et l'inquiétude s'empara de lui en voyant le visage terrifié de l'As. Jamais celui-ci n'avait paru aussi terrorisé.
Tournant la tête pour voir ce qui l'effrayait, le bleuté fronça les sourcils en s'apercevant que les lumières s'éteignaient une par une ! Qu'est-ce que ça voulait dire ?

« Midorima-kun... » débuta-il en regardant de nouveau son camarade.

Le vert était pétrifié, incapable de faire quoi-que-ce-soit, et son visage était devenu extrêmement pâle. Il n'en pouvait plus. Il était en train de craquer.
Le couloir plongeait de plus en plus dans l'obscurité. Bientôt, les deux basketteurs seraient entourés par la ténèbres... et en réalisant ceci, le plus grand fut pris d'une vague de panique et lâcha un hurlement avant de s'enfuir à toute jambe.

« Midorima-kun ! » s'écria le joueur fantôme.

Mais c'était trop tard. Le vert venait de disparaitre dans un autre couloir...

*** ***

Sanglot. Kise n'était plus capable de le supporter. Cela faisait maintenant une heure qu'il était là. Qu'il était enfermé. Qu'il attendait que ses amis arrivent. Mais rien. Personne. Personne à part lui, ses pleurs, ses angoisses et ses peurs.


Se mordant la lèvres inférieurs, tremblants de tous ses membres, les larmes dévalaient dorénavant ses joues alors qu'il tentait de sangloter silencieusement.
Le cœur battant à tout rompre, il restait aussi calme qu'il le pouvait. Mais il allait craquer. Dans très peu de temps, il allait craquer.

*** ***

Murasakibara, au centre de la pièce, resta plusieurs minutes à observer le sous-sol. C'était immense, étrangement propre, et vide. Contre le mur de droite, il y avait ce qui ressemblait à des gradins. Contre le mur de gauche, deux-trois étagères où étaient disposés des affaires de piscine, comme des bouées, des palmes... ou encore une bouteille de chlore.
Le violet plissa le nez. Au moins, maintenant, il savait quelle était l'odeur désagréable qu'il avait sentie, et pourquoi ses yeux piquaient. Mais c'était étrange... La bouteille était fermée. Et aucune trace de piscine. De plus, ce manoir était vieux et délabré. Alors qui aurait pu utiliser le produit ? Akashi ? Mais... comme dis plus tôt... il n'y avait pas de piscine !

Le géant fronça les sourcils. Il avait un mauvais pressentiment...

*** ***

« Trouvé ! » s'écria fièrement Aomine en brandissant une clé.

Enfin ! Après trois-quart d'heures de recherche, il avait enfin trouvé cette foutu clé ! Il allait enfin pouvoir ouvrir ce foutu placard !
Elle était quand même bien planquée, la garce ! Dans une petite trappe cachée sous une armoire ! L'As l'avait découverte après avoir bougé plusieurs des meubles. Il était crevé, en sueur, ayant l'impression d'avoir fait un déménagement... mais maintenant, il était maitre de cette clé !

S'avançant vers le placard, il laissa ses pensées vagabonder. Que pouvait-il y avoir à l'intérieur ? Pour que la clé soit aussi bien cachée, il devait y avoir quelque chose de valeur ! De l'argent ? Des diamants ? ... Des revues d'idoles jamais parut ?


Il se pressa vers sa destination, de plus en plus curieux.

*** ***

Le sourire malsain d'Akashi s'accentua, faisant frissonner les autres lycéens.

« Ça commence. »

Il reçut des regards d'incompréhensions. Un rire lui échappa, ne glaçant qu'un peu plus l'ambiance. Il joignit les mains et posa sa tête dessus, le regard malicieux et sadique. Puis il lâcha :

« Faisons un cours sur les phobies. »

Jamais les adolescents ne se sentir aussi mal.

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