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Chapitre 7

« Qui est le prochain ?

- Le prof d'SVT. »

Une boule de stress se forma au fond de sa gorge, compliquant sa correcte déglutition. Ce soir, se tenait au sein de l'établissement scolaire la tant redoutée réunion parents-professeurs. Si au regard de ses notes générales Jungkook n'avait pas à s'en inquiéter, l'entrevue imminente avec Monsieur Kim lui donnait bien du fil à retordre. Il était assurément dans la mouscaille.

Ses parents étaient loin d'être des anges lorsqu'il était question de critiques négatives à son égard ; il en avait déjà payé les frais à maintes reprises par diverses sanctions parentales assez basiques. Cependant, l'événement des casiers surpassait toutes ses précédentes bourdes. La simple idée que le professeur puisse l'évoquer lui provoquait des gargouillements inaudibles mais douloureux au niveau des intestins. C'était souvent sa réaction face à une source de stress incontrôlable : une bonne chiasse des familles comme disait si bien Jimin.

Au fur et à mesure que la famille Jeon approchait de la salle, Jungkook sentait ses pieds se dérober. Il inspira un bon coup, s'intimant silencieusement de dompter ses peurs.

Que risquait-il après tout ? Une semaine de sermons en tout genre, la confiscation à durée indéterminée de quelques appareils de communication, une humiliation d'échelle familiale lorsque son cher père contera ses derniers méfaits à qui voudra bien l'entendre. Car même s'il n'avait pas pu se libérer pour la réunion de ce soir, il pouvait assurément compter sur sa tendre épouse pour lui narrer ses mésaventures.

Jungkook avait beau rappeler à ses parents qu'il était majeur, ses derniers continuaient de le traiter comme un enfant lorsqu'ils le jugeaient nécessaire. C'est-à-dire : souvent. Las de cet environnement parfois anxiogène, il rêvait d'espace, de trêve, d'indépendance.

La voix sobre de Monsieur Kim les invita à entrer, tandis que la précédente famille s'en allait. Vêtu d'une chemise blanche aux manches retroussées et d'un pantalon noir, le séduisant tableau aurait pu le faire baver sur place si une mort imminente ne planait pas actuellement au-dessus de sa tête, telle la légendaire épée de Damoclès.

L'homme adressa un sourire cordial -presque chaleureux, à l'adresse de sa mère, chose qui éveilla sa curiosité. Dans le feu de l'action, il n'eut toutefois pas le temps de se poser plus de questions. Les trois s'installèrent convenablement de part et d'autre du bureau.

À vrai dire, Jungkook bataillait pour conserver sa nonchalance de surface. La guerre civile faisait rage dans sa tête. Son cœur manquait même de lâcher, il espérait sincèrement que cette entrevue s'achève au plus vite.

« Donc, parlons de Monsieur Jeon. Non, pitié. Un élève discret quand il ne faut pas l'être et inversement. Quant à son investissement, j'ai relevé un effort dernièrement mais c'est loin d'être suffisant.

Son regard impassible confronta celui de l'élève, qui n'en menait déjà pas large.

- Je vous l'accorde sans mal, elle concéda d'un air exaspéré avant de se tourner vers son fils. Ce n'est pas parce que tu es en spécialité mathématiques qu'il faut délaisser les autres matières scientifiques ! Elles comptent énormément dans ta moyenne, tu le sais.

La honte.

- Oui, je suis au courant, souffla-t-il à peine. S'il opinait à la chaîne, la fin arriverait peut-être plus tôt...

- Il est grand temps de s'y mettre. Mon conseil devient un avertissement : si vous tardez, vous risquez de le regretter amèrement. C'est tout à votre honneur que d'exceller en mathématiques, mais n'oubliez pas qu'à l'examen, la note de SVT peut aisément ruiner le fruit de votre travail.

Cette chanson, on la lui rabâchait en boucle. Après tout ils avaient raison. Aussi formidable puisse être sa copie le jour J, une mauvaise note en SVT s'avèrerait fatale. Précisons que Jungkook ne visait pas seulement le bac, il ambitionnait la mention très bien au sein de ce lycée de renom.

On ne lui laissa même pas le temps de répondre. À croire qu'il n'avait pas son mot à dire. Invraisemblable !

- Je lui répète assez mais mon fils est une vraie tête de mule. Elle renchérit, sans chercher à amoindrir son caractère mère-poule. Il n'y a que par l'expérience qu'il apprend, les préventions ne lui servent à rien.

Quelle infâme démesure. Il oscillait entre la deuxième et troisième place en physique-chimie ! Et il eut la légitime impression d'être donné en spectacle, d'être infantilisé à la guise des deux autres présents dans la pièce. Une bête de foire dont on se délectait de l'incommodité.

- Mais Maman tu exagères un peu, son cœur battait à tout rompre. Je n'aurais pas cette moyenne générale si je ne travaillais pas les autres matières...

- Tu dis ça, mais à chaque fois que je te vois à ton bureau, tu as ta calculatrice en mains.

La pression scolaire que ses géniteurs lui ont jadis mis sur le dos se répercutait directement sur le peu de temps libre qu'il s'accordait. Ce stress tantôt irrationnel faisait dorénavant partie de sa personnalité et cette éducation dictait son rythme de vie. Par le passé, on lui avait assez bassiné les oreilles concernant une certaine primauté des mathématiques. Bien qu'il les aime, il souhaitait désormais se surpasser.

Et voilà maintenant que sa mère fiscaliste lui reprochait d'appliquer -bien que de façon excessive- ses anciennes recommandations ! Le nombre de cahiers de vacances presque exclusivement mathématiques qu'il avait dû traiter, sous les directives parentales...

Et encore, plus le temps passait, plus il faisait preuve d'ouverture, se détachant progressivement de tout ce qu'il avait pu entendre.

- Elle me sert pour les autres matières scientifiques.

- Le chapitre actuel n'exige aucun calcul. Le suivant, oui. Auriez-vous pris de l'avance sur le programme ? » répliqua Monsieur Kim d'un ton sarcastique, ne cachant en rien son amusement.

Le regard dur de sa mère en dit long et le lycéen de dernière année se tut. La situation était à présent claire comme de l'eau de roche : ils s'étaient ligués contre lui ! Une alliance avait été conclue pour le terrasser, il n'y avait pas d'autres explications possibles. S'il se carapatait furtivement, remarquerait-on son absence ?

Ennuyé, il baissa la tête et se lança dans l'analyse du bois laqué composant le bureau. L'échange oral se poursuivait, qu'il n'écoutait que d'une oreille pour s'assurer que l'histoire des casiers ne s'y glisse pas.

Et alors que le moment semblait s'éterniser, un pied, qu'il devina être celui du professeur compte-tenu de leurs emplacements respectifs, entra en contact avec le sien.

Cet acte suffit à le reconnecter pleinement à la scène. Confus, Jungkook releva la tête et l'autre en profita pour intercepter son regard, sans pour autant décaler son pied.

Sa mère continuait de parler, mais il n'en avait que faire... Une goutte de sueur dévala son aisselle et il pria sincèrement pour avoir mis un peu de déodorant ce matin. Impossible de s'en souvenir, ce genre d'événements anodins ne marquaient pas la mémoire. Ses narines ne détectèrent aucune odeur débectante.

« Vous êtes capable du meilleur, Monsieur Jeon. Donnez-vous les moyens. »

Ses paroles mirent du temps à faire écho en lui. Peinant à y croire, ses yeux jonglaient inlassablement dans ceux de l'homme.

Il bougonna un faible merci, ne sachant quoi répondre.

Une facette jusqu'à présent inconnue du professeur, lui fut dévoilée. Une sorte de bienveillance qu'il n'aurait pu imaginer auparavant. Avait-il tenté d'attirer son attention à l'aide de son pied, ayant saisi que l'élève ne suivait plus la conversation ? C'était l'explication la plus logique. Son cœur manqua de chavirer.

Et en même temps, c'était trop beau pour être vrai... Devait-il l'interpréter comme une énième pression ?

Monsieur Kim se leva, annonçant implicitement la fin de l'entrevue, puis il les raccompagna jusqu'au pas de la porte. La famille suivante attendait son tour et visiblement il avait pris un peu de retard. Et lorsque Jungkook s'apprêtait à quitter définitivement les lieux, un échange lui parvint :

« Madame, notre rendez-vous téléphonique tient-il toujours ?

- Comme convenu, oui. »

Déconcerté, il fit volte-face dans leur direction dans l'espoir d'en apprendre plus, en vain. D'emblée, les questions fusèrent. Quel était l'objet de cet appel ? Comptait-il lui parler des casiers, en privé ? Ou était-il question de cours particuliers, dont l'organisation future se concoctait dans son dos sans même qu'il ne soit mis au courant ? Sa mère trompait-elle son père avec Monsieur Kim ? Non, impossible... Son sourire équivoque lui revint en mémoire et il pâlit instantanément. C'était la possibilité la moins probable mais également la plus effrayante.

Et alors qu'ils avançaient dans le couloir principal de l'établissement, Jungkook craqua :

« Pourquoi vous allez vous appeler ?

Elle émit un petit rire attendri sans même se douter de l'angoisse qui l'habitait.

- Ne t'en fais pas mon chéri, rien de grave.

Sa réponse l'agaça.

- Mais pourquoi tu ne me dis pas ? il insista, prenant délibérément le risque de paraître louche. C'est à ce point confidentiel ?

- Que vas-tu donc chercher- Oh, ton père vient aux nouvelles ! » elle s'enjoua en portant aussitôt le cellulaire à son oreille.

Le week-end fut un calvaire. À l'affût, sans arrêt. Mais rien ne vint.

Il paierait cher pour connaître l'objet de cette liaison.

Pour se changer les idées, il s'était surtout adonné à ses révisions intensives de dernière minute, les bacs blancs étant imminents.

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