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• Ch.7 - Le Griffeur • [✓]

Précédemment:
Tous les blocards ont découvert le corps du blocard avec Emilie à côté. Elle a été jugée dans la ferme et elle est condamnée à être bannie.

Minho marchait à mes côtés dans les bois. L'heure de mon bannissement était arrivée et mon ami avait été chargé de m'escorter.

- Je suis désolé que tu sois bannie, ça ne fait même pas une semaine que tu es là...

- Je le sais... Mais j'ai une chance de réussir selon Newt, lui confiai-je.

- Je l'espère Emilie.

Il se tut car nous venions de sortir de la forêt et tout le monde nous regardait. Je progressais la tête haute, refusant de laisser couler mes larmes et de donner raison à Gally.

On acheva d'arriver et Minho m'amena au centre du demi-cercle que formaient les blocards en face des portes du labyrinthe. Je remarquai que personne n'avait de perches ; ils se doutaient que je ne lutterai pas.

Je pris une dernière fois Minho, Newt et Ben dans mes bras, le coeur lourd. Le bruit annonciateur de la fermeture des portes résonna et me fit frissonner.

Avant de m'enfoncer dans les ténèbres, je me tournai et regardai une dernière chaque garçon. Plusieurs avaient le visage neutre, d'autres étaient tristes comme Newt et certains souriaient, dont Gally. Le sarcleur me regardait fixement, je ne pus m'empêcher de diriger mon regard vers le sien, insistant. Il leva son pied droit pour me rappeler le poignard dissimulé dans ma propre chaussure. Je lui fis un imperceptible hochement de tête afin que les autres ne le remarquent pas.

Les portes s'étaient déjà refermées à moitié alors que j'entrais dans le labyrinthe sans un regard en arrière. Je continuais à progresser dans le couloir principal quand j'entendis les portes se refermer, m'emprisonnant dans ce qui semblerait être mon tombeau.

J'étais maintenant livrée à moi-même. Je pouvais survivre comme je pouvais mourir, mais le risque que je ne revienne pas était nettement plus important. Je ne pouvais pourtant pas perdre espoir. Je lutterai, pour Newt. Je soulevai mon pied et récupérai l'arme dans ma chaussure, avec difficulté cependant. Je le pris fermement dans ma main droite et partis en courant.

J'empruntai des chemins au hasard lorsque j'entendis un cri de griffeur. Il se tut au bout de quelques secondes. Je commençai à courir plus vite, le coeur battant quand, d'un coup, j'entendis des bruits métalliques se rapprochant inexorablement de moi.

Ce fut à ce moment-là que la créature apparut devant moi. Elle était énorme et effrayante, son corps était un mélange de chair et de métal dont le résultat était à glacer le sang. Le griffeur avait de multiples pattes, telle une insecte d'une taille monumentale.

Je ne réagis pas tout de suite alors que la créature s'approchait de moi, liquéfiée de peur. Heureusement, je réussis à sortir de ma léthargie, me détournai de la vision d'horreur que m'offrait le griffeur et partis dans le sens opposé en courant comme si ma vie en dépendait. Car c'est le cas.

Elle me pris en chasse, ses pattes débordant parfois sur les murs garnis de lierre mais sans jamais se désister de son objectif: m'anéantir. Le sort s'acharna sur ma personne car j'arrivai en face d'un mur haut de plus de trois mètres. J'étais déboussolée, mon cerveau ne parvenait pas à fonctionner correctement et je me voyais déjà dans la gueule de la créature. Sans plus de réflexion, je pris l'initiative d'escalader le mur en m'aidant du lierre.

J'arrivai en haut du mur qui était d'une largeur d'un mètre. En contrebas, j'aperçus le griffeur commençant déjà à gravir la cloison. Je repris ma course en me concentrant du mieux que je pus pour ne pas regarder en bas et manquai de chuter quand je parvins au bord du mur. Je reculai de quelques pas pour prendre de l'élan, expirai lentement et me lançai. J'atteris avec dureté sur le mur d'en face, me cognant lourdement les côtes sur la pierre.

J'étais entrain de redescendre en glissant le long du lierre lorsque le griffeur sauta à son tour.

Bien que mes forces commençaient à s'amenuiser, je recommençai à courir puis m'arrêtai dans ma lancée. Dans tous les cas, le griffeur finira par m'attraper, c'était inextricable. Alors pourquoi ne pas le combattre maintenant, alors que j'avais encore un semblant de force ?

Résolue mais pas franchement rassurée, je fis face à la créature qui s'extirpait du lierre. Au moment où elle se libéra complément de la végétation, je m'époumonai:

- Allez, amène-toi sale bête ! Viens te battre !

À peine avais-je cessé de parler qu'elle courut vers moi, n'ayant sûrement strictement rien compris à ce que je venais de dire.

Je tentai de maîtriser ma respiration et de me concentrer pour que ma part dangereuse se manifeste. Je reserrai ma prise sur le poignard et, à l'instant où le griffeur parvint jusqu'à moi, je glissai en-dessous de lui et plantait la lame dans sa chair. Il poussa un hurlement bestial tandis que sa plaie sanguinolente répandait du sang d'une étrange couleur noir ébène.

Je sortis d'en-dessous du griffeur alors que ce dernier répliqua en bondissant sur moi. Il me propulsa contre un mur et je rugis de douleur alors qu'une douleur lancinante dans mes côtes et ma tête rendit ma respiration fastidieuse. Je me relevai malgré tout aussi vite car je ne devais pas lui laisser plus de temps de répit pour prendre le dessus. Je sautai sur son dos en l'escaladant à une vitesse si phénoménale que j'en fus moi-même étonnée. Je lui plantai profondément le poignard dans la chair avec violence, en le remuant pour aggraver la blessure.

Je redescendis en glissant le long du corps affaibli du griffeur. Il n'était pas encore mort. Je me remis à courir en espérant le semer, même si mes douleurs provoquées par le choc contre le mur me ralentissaient. J'entendis un bruit de frottement à ma droite; je me tournai et constatai qu'un mur se déplaçait pour refermer l'ouverture. Je me dirigeai aussi vite que je pus vers celle-ci, le griffeur sur ma trace. Je ne pensais qu'à lui échapper, à lui et ses pattes monstrueuses.

Je venais de traverser la porte quand le griffeur arriva à son tour face à l'ouverture. Je pris mon couteau et le lançai avec précision sur la créature. Il pénétra dans sa chair ce qui l'arrêta dans sa lancée. Il chuta et le mur obstrua l'ouverture, le bloquant de l'autre côté.

Je me laissai glisser le long du mur, des visions cauchemardesques dans la tête et le coeur battant à cent à l'heure. J'avais mal partout et particulièrement dans mon dos, mes côtes et ma tête qui semblait vouloir exploser. J'étais également écorchée à plusieurs endroits de mon corps.

Je pris ma tête entre mes mains et me mis à pleurer de joie et de stress. J'étais soulagée d'avoir survécu mais j'ai été bannie. Accepteront-ils que je revienne grâce à ma réussite étonnante ?

En ce moment-même, je m'imaginais Gally, un sourire sadique scotché sur le visage. Je ne comprenais pas comment on pouvait avoir un tel cœur de pierre. J'étais également sûre que Newt dormait devant les portes closes du labyrinthe. J'avais hâte que l'aube pointe le bout de son nez et que celles-ci se rouvrent, annonçant une nouvelle journée débutant. Je voulais prendre Newt dans mes bras et le voir sourire. À bout de nerfs, j'hurlai :

- Pourquoi vous avez fait ça !? Pourquoi vous nous avez envoyés dans ce putain de labyrinthe ? Vous n'avez pas le droit de faire ça, c'est insensé ! Je me vengerai pour ce que vous nous avez fait subir, à moi et aux autres blocards ! C'est monstrueux !

Emilie, calme-toi.

Je me levai subitement, confuse.

- Qu'est-ce que... Je viens folle ou quoi ? Il y a quelqu'un ?

Non, je ne suis pas dans le labyrinthe. Écoute-moi, je suis à WICKED.

- Le WICKED ? Tu fais partie des saletés qui m'ont envoyée ici et tu voudrais que je t'écoute...?

Mhm, oui. Tu peux me faire confiance, je te le promets. Je suis venue te dire que tu dois te contrôler. Tu as été entraînée pour tuer, tu es dangereuse. Tu as tué un blocard et ça pourrait empirer. Apprends à te maîtriser.

- Qui es-tu ? Et une seconde... Comment ça se fait que je t'entends dans ma tête ?

Je m'appelle Elsa, je surveille les blocards depuis le début de ce projet. Je peux parler par télépathie avec toi et réciproquement. Emilie, jure-moi que tu vas essayer de te contrôler. Le WICKED n'est pas bon, il est imprévisible et sans pitié.

- D'accord... Mais comment parler avec toi par télépathie ?

Je te reparlerai et je te l'apprendrai ne te soucie pas de ça. C'est le cadet de tes soucis pour l'instant. Je dois aussi te faire part du fait que Newt est ton frère.

- J'étais sûre d'avoir un lien avec lui ! Et toi, as-tu aussi un lien particulier avec moi ?

Comme je te l'ai dis, je m'appelle Elsa. Nous étions meilleures amies avant qu'ils ne t'envoient au bloc. Je suis navrée mais je dois te laisser à présent.

- Je comprends.

À la prochaine. Tu ferai bien de dormir un peu d'ailleurs. Et fais attention, WICKED est plein de ressources.

- Merci à toi. À la prochaine.

Tout se chamboulait dans ma tête. Je ne savais quoi penser. Je venais de battre un griffeur, assurant ainsi ma survie. Plus incroyable encore, je venais d'apprendre que je pouvais communiquer par télépathie avec Elsa, une fille faisant partie des Créateurs. Selon elle, nous avions été meilleures amies et Newt était mon frère. Enfin une bonne nouvelle...

Je devais apprendre à me contrôler. C'était assez dérangeant de savoir qu'elle m'avait vue tuer ce blocard et qu'elle était la seule, en plus de cela. Elle m'avait également prévenue que WICKED était imprévisible et que je devais rester sur mes gardes. J'étais surmenée, c'était beaucoup à supporter. Je décidais de suivre son conseil, et je m'abandonnai aux bras de Morphée.

Je fus réveillée par ma tête qui me donnait l'impression d'être frappée intérieurement par un marteau. Je me relevai difficilement, manquant de chuter à plusieurs reprises. Je rassemblai le peu de forces qui me restait et commençai à progresser vers l'entrée du labyrinthe.

Le soleil se levait au loin et je devinais aisément que les portes étaient en train de s'ouvrir car j'entendis le bruit significatif et familier de leur ouverture. Je n'accélérai pas pour autant ma marche, je finirai par y parvenir, quoi qu'il arrive.

Je me tenais le ventre et ma tête bourdonnait atrocement. Sur le chemin, je découvris mon poignard, abandonné sur le côté. Étrange, qu'il soit là... J'aurais cru qu'il était assez enfoncé dans le griffeur pour y rester. Je ne m'attardai pas sur l'étrangeté de ce fait et le ramassai en gémissant légèrement à cause de mes blessures. Je le remis avec précaution dans ma botte.

Les portes venaient d'arrêter leur ouverture car je n'entendais plus A un bruit. À mon grand étonnement, je trouvai facilement le trajet du retour. Je venais de prendre une bifurcation à droite lorsque j'aperçus le bloc et son herbe tendre au loin. J'étais enfin arrivée.

Il n'y avait personne devant les portes. Ils avaient dû se dire que je n'avais pas réussi et que c'était vain de patienter. Il fallait dire qu'après que les portes se soient ouvertes, j'avais dû marcher encore dix minutes avant d'arriver au bout.

Je continuai ma traversée quand j'émergeai finalement hors du labyrinthe. Une forte douleur explosa soudain dans ma tête, ce qui me fit tomber par terre à genoux. Au loin, j'entendis un blocard crier :

- Emilie a réussi ! Elle est revenue !

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Vous en avez pensé quoi ? Merci pour les votes et les vues sur ma fanfic !

- Bisou mes griffeurs

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