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• Ch.4 - Le Gnouf • [✓]

Précédemment:
Après s'être faite menacée par Gally dans la forêt, elle l'a affronté lors de « la fête des nouveaux ». Elle l'a battu puis a fait un malaise.

Je marchai dans de longs couloirs déserts. Les murs étaient blancs. Je progressai, déterminée, vers une porte située au fond du corridor. J'entendis des pas arriver derrière moi. On m'agripa par le bras avant de me plaquer contre le mur.

Emilie, qu'est-ce que tu fais ?! On n'a pas le droit d'être ici ! Qu'est-ce que tu voulais ?

Euh, je...

Je me réveillai dans un lit ; j'étais sûrement à l'infirmerie. Je me relevai et remarquai que quelqu'un était dans la chambre, dos à moi. Ce dernier se retourna, c'était un des infirmiers. Jeff, je crois.

– Ah, tu es réveillée ! Je suis Clint.

Bah, j'avais une chance sur deux...

– Ça fait combien de temps que je suis là ?

– Une journée.

– Où est Newt ?

À peine avais-je prononcé cette phrase qu'une autre personne entra. Je reconnus le blondinet.

– Alors, je te manque déjà, la bleue ?

– M'appelle pas la bleue ! Mon nom c'est Emilie ! répliquai-je.

– Chouette comme nom. Sinon, ça va mieux ?

– Hum, à peu près j'imagine. (je tournai la tête vers Clint) Je peux me lever ?

Il acquiesça et je retirai la couverture qui recouvrait mes jambes. Je me rechaussai et me dirigeai vers la sortie, Newt me suivant. Dès que je fus sortie, je m'arrêtai. Qu'est-ce que je fais maintenant, moi ?

– Tu peux venir m'aider avec les sarcleurs, si tu veux.

Je me tournai vers lui, étonnée. Il lit dans mes pensées ou quoi ?

– Bah oui, tu savais pas ? Je lis dans les pensées. Bon, je sais c'est bizarre mais...

Je pris un air horrifié, sans le vouloir. Newt fut pris d'un fou rire.

– Tu verrais ta tête ! C'était une blague. Lire dans les pensées, moi ? C'est juste que ton expression reflète tellement ce à quoi tu penses.

Je lui donnai un coup de coude mais celui-ci dérapa pour l'envoyer frapper ses côtes. Il gémit. En voyant mon regard progressivement inquiet, il m'apprit qu'il n'avait pas eu mal et qu'il avait fait semblant, bien que je n'en croyais pas un mot.

– C'est où que tu travailles ? le questionnai-je, encore chamboulée.

– Suis-moi.

Je le suivai et regardai autour de moi. Tout était tellement bien organisé ! Je sentis des regards sur moi ; certains blocards me regardaient ou plutôt nous regardaient, Newt et moi, avec des sourires en coin. Bizarre ces... tocards.

Ne regardant plus où je marchai, je rencontrai dans un arbre en pleine tête.

– Fichu arbre... marmonnai-je.

– Hum, je savais pas que j'étais un arbre.

Je levai les yeux et découvris Minho qui me regardait, hilare. Je soufflai bruyamment, ce qui le fit définitivement rire. Je le contournai mais il m'en empêcha. Je le poussai mais il était trop lourd pour moi. Il m'attrapa en sac à patates et m'emmena jusqu'à Newt.

– Tiens, Newt. Je te ramène ta copi... coéquipière ! se rattrapa-t-il.

Je lui lançai un regard interrogateur mais il s'enfuyait déjà. Qu'est-ce qu'ils ont tous ? Newt fronçait les sourcils lui aussi, ne semblant pas comprendre. Je me tournai vers lui mais il haussa les épaules. Après quelques explications, le blond me donna une hachette et je me mis à l'œuvre.

Une heure plus tard, je prenais déjà la direction du self. Le cuisinier, Siggy, me tendit un sandwich. Je partis m'installer à une table et fus vite rejointe par Minho, Newt et Alby. Ce dernier m'aborda  sur un ton calme :

– Alors, la nouvelle...

– Emilie, le coupai-je.

– Ouai, Emilie. Cette après-midi tu vas aller travailler avec les trancheurs.

– Pourquoi ?

La simple idée d'avoir à dépecer un animal ou juste de le blesser me répugnait.

– Pour trouver ton futur boulot au bloc.

– Oh d'accord, acquiesçai-je.

Je savais pourtant très bien que s'il y a avait bien un métier que je ne ferai pas, c'était celui de trancheuse.

Je finis de manger rapidement et me levai de table. Je sortis en même temps que Newt, qui, par le plus grand des hasards, avait terminé son repas en même temps que moi.

– Après toi, très chère !

– Merci, articulai-je, sarcastiquement.

– Mais de rien ! continua-t-il, avec autant de sarcasme.

– Des fois, je me demande si t'es pas mon frère ou un truc comme ça.

– De un, je suis pas un truc et de deux, j'espère pas tocarde !

Je grommelai et lui sautai dessus. Il para le coup et s'enfuit en courant, mais je courus à sa suite. Après avoir estimé être assez proche, je fis un saut en avant et atterrit sur lui. Il s'écrasa sur le sol, telle une crêpe.

Je me relevai et le secouai légèrement; il ne réagit pas. Je le secouai encore sauf qu'il ne bougeait toujours pas. Mon pouls s'accéléra. Je m'approchai un peu plus et le mis sur le dos. J'allai poser ma tête sur son torse, pour écouter sa respiration, quand il se réveilla subitement. Je hurlai, alors que lui, il n'arrêtait pas de rire. Je rougis quand je remarquai que tous ceux qui étaient dehors ainsi que certains sortant du self, nous regardaient en rigolant.

Énervée de m'être fait avoir et que tout le monde fut témoin de mon cri, je poussai Newt. Il me repoussa. Je le poussai une seconde fois et nous continuâmes ainsi jusqu'à ce que je décide de me relever sauf qu'il me fit un croche-pied, et je basculai en avant. Il m'énerve...

Je commençais à être furieuse. Je criai des injures sans queue ni tête et commençai à frapper dans l'air, aveuglée par la colère et la honte. J'entendis des cris venant de la personne qui recevait les coups. Je fus soudainement soulevée en l'air et prise en sac à patates. J'arrêtai alors tout mouvement.

– Newt, ça va ? s'enquit le garçon qui me portait – sûrement Minho.

– Je me suis jamais senti aussi bien.

– T'es sûr de toi ?

– C'était de l'ironie. Tu es pitoyable Minho.

– Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda Alby, qui venait d'arriver sur les lieux.

– La nouvelle, répondit simplement Minho.

Minho me retira de ses épaules pour me déposer sur le sol. Tous deux étaient plus que contrariés – et un brin inquiets – mais aussi intrigués. Je tournai la tête vers Newt, il grimaçait de douleur en se tenant le ventre d'une main tandis que les medjacks arrivaient.

– Mets-la au gnouf Minho, décida Alby en me désignant. Viens à la ferme enduite, on a à parler.

L'adolescent aux yeux bridés hocha la tête et me reprit en sac à patates. Il commença à marcher tout en me parlant :

– Qu'est-ce qui t'as pris Emilie ?

Je ne lui répondis pas, ne sachant, en réalité, pas expliquer le pourquoi du comment de ce qui était advenu. Il soupira et finit par s'arrêter dans sa marche. Il me déposa dans le gnouf, une prison creusée dans la terre et fermée d'une clôture de bois. Après avoir refermé la porte, il partit vers le grand bâtiment que je conclus être la ferme.

Quant à moi, je m'installai le plus au fond possible pour avoir le moins de contact possible avec quiconque. Je finis par m'endormir mais je fus réveillé par une voix plusieurs dizaines de minutes plus tard :

– Réveille-toi la bleue !

Pourquoi Gally ?

– Quoi ?

– Tu resteras au gnouf une journée et une nuit sans manger.

– Et en quel honneur ?

– T'as perdu la mémoire ou quoi ? T'as frappé Newt je te signale.

Ce qu'il m'avait dit me donna un coup au cœur. Il avait raison. Car en me disant ça, je venais de me rappeler de la scène. Mais je n'étais pas réellement maître de mes mouvements pendant cette scène... C'est étrange... Les larmes ne purent s'empêcher de couler sur mes joues. Je me sentais faible, honteuse; et je l'étais. J'enfouissai ma tête dans mes bras tandis que Gally continua à me parler :

– Estime-toi heureuse, tu aurais dû y rester deux jours mais Newt s'est ramené d'un coup et a protesté.

– Mais pourquoi il a fait ça ? Je l'ai blessé... m'indignai-je, confuse.

– Tu lui demanderas, à ce tocard. J'ai pas que ça à faire.

Après m'avoir ces mots, il se releva et s'éloigna. Je ramenai mes jambes contre moi et mis mes bras autour de mes genoux. La nuit va être longue...

J'entendis alors un énorme bruit a en faire trembler le sol. Le labyrinthe... Le bruit se répéta et  le sol continua de frissonner. Je me rapprochai de la porte du gnouf et regardai entre les barreaux. Les portes du labyrinthe étaient en train de se refermer. Je demeurai ainsi jusqu'à ce qu'elles se soient refermées complètement. Je repartis ensuite me réfugier dans le fond de ma « prison ». Je me mis en boule sur le sol et fermai les yeux.

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Vous en avez pensé quoi du chapitre ? Merci à ceux qui votent et suivent mon histoire !

Bisou mes griffeurs

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