• Ch.22 - Le Papier •
J'ouvris la porte de la ferme, Minho sur les talons et découvris tous les blocards rassemblés. Quand nous entrâmes, ils levèrent leur tête vers nous. Des sourires s'inscrivirent sur leur visage mais ce dernier restait grave. Personne ne venait nous féliciter ou nous prendre dans ses bras. Un truc clochait. Je me tournais vers Minho, il haussa les épaules, n'en sachant pas plus que moi. Je cherchais Newt du regard, il était contre le mur. Je me rapprochai de lui.
- Hey Newt ! Il se passe quoi ici ? Qu'est-ce que vous avez tous ?
Il leva la tête vers moi et me prit dans ses bras. Enfin un qui remarque que nous venons quand même de passer une nuit dans le labyrinthe ! Il finit par se détacher de moi et il fronça les sourcils. Je les fronçais à mon tour et lui reposai la question.
- Pourquoi vous avez tous des têtes d'enterrement ?
- La boîte est remontée.
- Avec de la nourriture en plus ? m'exclamais-je.
- Non avec... Trois filles. Toutes endormies.
Trois filles...? Depuis un an que je suis là, il y en avait pas eu d'autres...
- Mais, pour moi, vous n'avez pas fait de rassemblement...? hésitais-je.
- Si, forcément, tu étais la première fille au bloc. Mais... y a pas que ça.
- Eh ben quoi ? l'encourageais-je.
A la place de me répondre, il me tend un morceau de papier. Je lis l'inscription.
" Elles sont les dernières. La fin approche. "
Je fis les yeux ronds à Newt. Il haussa les épaules, il ne comprenais pas non plus. Ce qui me chiffonnais le plus n'était pas qu'elles sont les dernières mais " la fin approche ". Simplement en relisant la phrase, un frisson parcourut mon dos. Ca n'annonçait rien de bon, j'en étais certaine.
- Ca veut dire quoi, " la fin approche " ? demandais-je à Minho qui avait lu par-dessus mon épaule.
- C'est pourtant clair, la fin approche. On va pouvoir se barrer d'ici.
- Tu... tu crois ? On va pouvoir partir ?
- J'imagine mais il faut pas se réjouir trop vite non plus, on connaît les créateurs, ça sera pas si simple.
- Minho, bravo ! Tu me surprend avec ton intelligence ! félicita Newt.
- Oh ferme-la un peu tocard. On a des problèmes plus importants.
Je pouffais face à la mine que Newt affichait. Je ne pouvais m'empêcher de rire malgré la situation. C'est vrai que ça fait vraiment du bien. D'ailleurs, je commençais à être emporté dans un fou rire sans aucune raison. Newt et Minho me regardaient comme si j'étais une folle, ils ont peut-être pas tord. Le labyrinthe me rend folle... Je finis par me calmer après plusieurs secondes. Je me sentis soudainement gênée. Tous le monde me regardait avec des gros yeux.
- Bah quoi ? lâchais-je.
J'entendis un blocard, derrière moi, pousser un soupir. Je me retournais, Gally.
- Il se trouve que tu te marres comme pas possible alors qu'il se passe des choses graves.
- Quoi ? Me dis pas que t'as peur d'un simple mot sur un papier ? Ou alors de trois filles endormies ? riais-je.
- Merde, elle peut pas sortir ? Elle est chiante.
- T'es sérieux ? Et toi t'es qu'un...
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que quelqu'un posa sa main sur ma bouche pour m'empêcher de parler. Je mordis les doigts sans savoir à qui ils appartiennent. J'entends un petit cri de douleur venant de Minho. J'ai dû mordre un peu fort pour qu'il est mal... Je soufflais et me redressais.
- Ok. Je vais voir les filles et vous décidez de la situation ?
Je n'attendis pas leur réponse et sortis de la ferme. En chemin je croisais Thomas. Je l'interceptais.
- Comment va Alby ?
- Clint l'a pris en charge, son état a pas changé. Et, j'ai vu qu'il y avait trois nouvelles... ajouta-t-il.
- Ils sont en train de débattre sur le sujet dans la ferme, va les voir. Moi, je vais voir les filles.
Je continuais mon chemin vers l'infirmerie. Je voulais trouver Clint pour qu'il me rassure sur l'état d'Alby et seulement après j'irais voir les filles. Je trouvais le medjack en compagnie d'Alby, justement. Le chef était dans un état pitoyable. Je détournais la tête et entamai la conversation avec Clint.
- Alors, pour Alby ?
- Eh bien, je lui ai administré le sérum mais je sais pas si ça va fonctionner... On verra. conclut-il.
- Et pour les nouvelles ?
- J'ai pas encore eu trop le temps de les voir mais si tu veux, elles sont dans la chambre à côté.
- D'accord, merci Clint. dis-je.
Je sortis de la chambre pour aller dans celle voisine. Les trois filles étaient effectivement là. Je m'approchais d'elles pour les voir de plus près. Je remarquais que deux avaient l'air d'avoir mon âge mais la troisième... Je lui donnais 9 ans ! C'est inhumain d'amener des enfants aussi jeunes !
Je me mis à les inspecter. La plus jeune avait des cheveux blonds avec des reflets roux et un visage enfantin. Celle dans le lit de droite avait des cheveux châtains clairs et la troisième avait des cheveux noirs. La gamme complète quoi...
Je m'installai au chevet de la plus jeune. Elle me paraissait vraiment fragile comme ça, endormie. Je me relevais et me mis en quête d'un des deux medjacks. Je trouvais Jeff.
- Tu pourras m'avertir si elles de réveillent, surtout pour la petite ?
- D'accord.
Je sortis de l'infirmerie au moment où les blocards sortaient de la ferme. Je pressai le pas vers le groupe. Minho, Newt et Thomas étaient les derniers sortis.
- Alors ? demandais-je.
- On sait pas trop mais on va attendre que les nouvelles se réveillent, elles auront peut-être des trucs intéressants à nous apprendre.
J'hochai la tête à l'intention de Newt avant de reprendre la parole.
- Mais la boîte... Elle va plus remonter alors ?
- Plus redescendre, plutôt. corrigea Minho en me montrant la grille qui menait à la boîte.
- On va plus avoir à manger ? On devrait pas s'inquiéter là ?
- J'ai dit qu'on allait attendre le réveil des filles.
- Et au fait Newt, t'es conscient qu'on venait de passer une nuit dans le labyrinthe ? fis-je remarquer.
- Pas faux. Alors, les griffeurs ? Ils vous ont pas blessés ?
- Thomas en a tué un.
Newt s'étouffa brusquement.
- Respire Newt ! Tu mérites pas une mort aussi bête que de t'étouffer avec ta salive.
- Dis-moi Minho, t'en a pas marre de toi des fois ?
- Jamais ! ria-t-il.
Je soupirais face à son comportement enfantin. On commença à parler quand on entendit des protestations venant de l'infirmerie. Des voix féminines.
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Heyy ! Je suis contente, il ne me reste plus qu'une semaine de cours ou un peu moins, comme on a pas cours lundi :)
Bref. Des commentaires seraient les bienvenus !
Bisou mes griffeurs♥
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