Encore une fois j'ai du retard, j'étais supposé poster ce chapitre hier mais guess what, j'étais malade et j'ai littéralement dormi toute la journée!

-BAKUGO KATSUKI COMMENT OSES TU TE MONTRER LA FACE ICI APRÈS TROIS JOURS D'ABSENCE!?!

-AARRR MAIS TU VAS LA FERMER?!? Espèce de parasite envahissant!

Katsuki n'était PAS de bonne humeur (bon c'est comme toujours) et il n'appréciait pas trop de se faire charger par une connasse qui ne se mêle pas de ses affaires à peine rentré sur le terrain de l'école. Bon ok oui il avait manqué trois jours, c'est pas un crime non plus! Bon ok c'était peut-être pour éviter Kirishima mais il n'était pas près à l'affronter! Croyez-le ou non, c'était un moment difficile pour le jeune blond. Mais aujourd'hui il allait un peu mieux et il voulait tenter de s'expliquer avec, il espèrerait que ce soit toujours le cas, son amoureux.

Il ignora Mina et alla directement à son casier, non sans jeter un coup d'œil à leur coins secret, l'endroit où lui et Eijiro avait l'habitude de se voir tous les matins. Évidemment, il était vide, qu'espérait-il d'autre? Kirishima n'était pas non plus à son casier, le blond avait vérifié. D'un pas faussement nonchalant, il se déplaça jusqu'à son bureau, devant lequel il s'assit. Bakugo essayait subtilement de voir si Kirishima était présent. Il regardait du coin de l'œil en faisant comme s'il ne savait pas pertinemment que tous les regards étaient braqués sur lui.

-Kirishima est pas là, dit simplement Kaminari, sans vraiment s'adresser au blond, il arrive en retard ces temps-ci.

-C'est pas dans ses habitudes, répondit Bakugo sur le même ton.

-Se faire laisser non plus c'est pas dans ses habitudes.

Cette fois Mina parlait directement à Bakugo. Elle ne savait pas de quoi elle parlait (Bakugo n'aurait jamais laissé son kiri chéri) mais pour Bakugo, l'effet était le même. Apparemment Eijiro n'était pas dans son assiette et c'était entièrement de sa faute. L'atmosphère était tendue, on entendait les mouches voler. Même Mineta se passait de commentaire.

-Je... tenta de se justifier le blond.

-HEY salut les gens! Bro tu vas bien! Dit Kirishima en se dirigeant directement vers Denki, sans remarquer le retour d'une présence absente depuis trois jours.

Personne ne répondit. La moitié de la classe stressait et l'autre moitié attendait avec impatience les potins tous croustillants.

Kirishima ne comprenait pas. Il suivit le regard de ses amis jusqu'à ce que ses yeux se plantent dans ceux de Bakugo.

Fcuk!

Ils restèrent figés un moment. Eijiro sentit son cœur se serrer. Il était là, après trois jours, il était revenu. Durant ces trois jours, Kirishima avait eu le temps d'être fâché, d'être triste, d'avoir hâte de le revoir,etc. Il s'était imaginé des centaines de scénarios différents avec des centaines de réactions différentes pour ce moment, le moment où ils se reverraient (âpres trois jours, on se calme les nerfs il est pas partie dix ans non plus). Mais maintenant que ce moment arrivait, Kirishima avait juste envie de l'embrasser, de le serrer dans ses bras et de ne plus jamais le lâcher.

De son côté, Katsuki retenait sa respiration (allez savoir pourquoi). Il savait que ça allait arriver et il pensait être prêt. Et il était prêt à parler avec kiri, pas à vivre un intense moment de malaise devant toute sa classe.

Le prof fit son entrée et le cour débuta. Bakugo n'arrivait pas à se concentrer. Kirishima non plus d'ailleurs, mais ça c'est pas nouveau. Toute la classe était comme en suspend, attendant de voir la suite.

-Bon ça va faire, Aizawa interrompu son cours après avoir enduré l'ambiance pendant presque qu'une heure, Kirishima et Bakugo sortez de la classe et aller régler vos différents, vous déconcentrez tout le monde avec votre espèce de tension bizarre.

Sans trop savoir comment, les deux jeunes se retrouvèrent assis l'un en face de l'autre dans le corridor devant la salle de classe.

-Bon. Soupira Eijiro.

-Ouais... gronda le blondinet.

-Je... je me suis ennuyé de toi, dit franchement l'adolescent aux cheveux teints.

-Je suis parti trois jours.

Eijiro regardait Katsuki qui regardait ses chaussures. Ce dernier soupira.

-J'aurais dû t'en parler, dit-il, toujours en évitant le regard de kiri.

-Oui.

-Je savais pas que Mineta était au courant, continua Bakugo, j'en avais parlé à personne... je... y'a juste fucking Deku qui le savais vu qu'on était au primaire ensemble, c'est de sa faute si tout le monde le sais je vais...

-Non.

-Hein?

-Non, répéta Eijiro, il a rien dit. Au party t'as enlevé ton chandail et j'ai été tout seul à croire que ton bandage, c'était pour une blessure...

Pour le première fois depuis le début de l'échange, Bakugo releva la tête.

-Vraiment? Demanda-t-il en regardant son interlocuteur droit dans les yeux.

-Ouais, rit nerveusement Kirishima, je peux être assez con des fois.

Bakugo s'approcha de Kirishima. Pas trop, juste assez pour qu'ils puissent parler à voix basse.

-Et maintenant que toute la fucking terre est au courant? T'en penses quoi, chuchota presque Bakugo.

-Je sais pas, dit tout de suite Eijiro, j'ai rien contre...ÇA... mais je sais pas... je sais pas si... comment dire...

-Tu sais pas si tu veux sortir avec ÇA, dit agressivement Katsuki.

L'autre ne répondit rien.

-Je sais pas, répéta Eijiro.

-Tu radotes pauvre con, grogna Baku en faisant mine de se lever.

Kirishima réagit au quart de tour et attrapa le poignet de son bien aimé.

-Je sais pas ce que j'en pense mais je sais que je t'aime Katsuki, je t'aime et rien ne peut changer ça!

-Même pas...

-Même pas le contenu de ton pantalon!

Ils ne se lâchaient pas du regard. Ils étaient tellement proches que l'un pouvait voir les iris de l'autre et vice versa. Sans trop être certain du pourquoi du comment, ils se mirent à s'embrasser. Bakugo aimait penser que Kirishima l'avait tirer vers lui. Kirishima par contre savait qu'il n'avait pas été le seul à faire un move.

Les deux cons s'embrassaient depuis un bon gros 30 secondes déjà quand ils furent interrompus.

-Ark, dit Mineta, le regard rempli de mépris, prenez-vous une chambre!

-Non surtout pas! Cri la voix de Mina quelque part dernière. Faites comme si on était pas là!

Ils se séparèrent à contre cœur. Eijiro eut à peine le temps je chuchoter "ce midi au même endroit que d'habitude" à l'oreille de mon boi (ps c'est Bakugo) que le professeur dévoué qu'était Aizawa les informaient qu'ils devaient rester ce midi, surtout dans le cas de Bakugo, pour rattraper la matière qu'ils avaient manqué. Merde.

Omg ok la je tuerais pour des chips.
(140 rue Trudeau, Beauharnois, QC J6N 2L4 clin d'œil clin d'œil) des chips ou des bonbons ( pas des reeses stp ) ... ouais... bref reprenons.

Durant tout le reste de la journée, Bakugo n'arriva pas à se sortir le maudit baiser de la tête. Mais qu'est-ce que ça voulait dire bordel de merde! Il n'était pas fâché contre Eijiro, et il espérerait vraiment que leur couple tienne, mais il n'accepterait pas pour autant qu'on joue avec ses sentiments!

Quoi qu'il en soit, ce moment avec Kirishima lui avait fait du bien. L'embrasser, le serrer dans ses bras, ce qu'il rêve de faire depuis 3 jours, se faire dire "je t'aime"... C'était agréable quand même.

La journée fut à la fois affreusement longue et malaisante. Katsu voulait parler avec son c'est-tu-mon-chum-esti-que-chui-mind-fuck mais ils n'arrivaient pas à se trouver ne serait-ce que 5 minutes seul à seul.

À la fin des cours, Bakugo était bougon. Il avait essayé d'attraper Kiri entre chaque cours pour je sais pas moi... lui proposer un date au mcdo (fuck j'ai vraiment faim et envie de manger de la scrap) ouais c'est bien les dates au mcdo!

Le petit blond se traînait les pieds jusque chez lui en ruminant. Il ne fit pas attention aux bruits de pas dernière lui, pas plus qui ne remarqua Kirishima qui lui courait après.

-..Atsuki! Katsuki! KATSU!

Le nommé se tourna enfin. Eijiro en profita pour attrapé l'une de ses mains.

-Viens, on va chez moi, dit timidement Kiri après s'être perdu dans les beaux yeux de son âme-sœur. J'aimerais qu'on reprenne notre conversation de tantôt... en-enfin avant qu'on commence à s'embrasser là! Ajouta-t-il en voyant l'expression faciale de son interlocuteur. (C'était pas nécessaire kiri, il était intéressé de toute façon)

Le chemin se fit dans le silence et le malaise. Durant tout le trajet, Katsuki hésitait entre courir chez lui ou courir chez les Kirishima, il commençait vraiment à avoir faim... en temps normal il aurait choisi d'aller chez lui, la bouffe d'Eijiro étant vraiment pas mangeable, mais au fond, lui aussi voulait finir la... conversation...

-Ha, j'ai oublié de te dire, mes parents sont avec ma sœur... heu... à quelle que part? (Facilité scénaristique) Dit Eijiro en fermant la porte d'entrée. J'ai pas trop écouté, je sais juste qu'ils rentrent tard et qu'on bouffe du kraft dinner.

-Ok mais c'est moi qui cuisine, imposa Bakubabe, tu cuisines comme d'la marde pis j'ai fucking faim.

Avec un sourire tendre, Eijiro regarda son probablement-chum-vu-comment-les-choses-vont se diriger vers la cuisine et se mettre à la tâche. Leur petit accroc n'avait pas trop chargé leur complicité apparemment.

-ESTI j'avais faim! S'exclama un petit blond repus.

Les deux garçons s'étaient installés dans la chambre de Kiri pour manger, parce qu'on sait tous que la meilleure façon de savourer un kraft dinner c'est de le manger collés devant Rapides et dangereux, le tout de préférence dans une lit rempli de coussins et de couvertures.

-J'ai jamais compris pourquoi t'aimes tant ces films, demanda Eijiro en déposant les bols vides sur le sol.

-Les explosions. (Ok en fait j'ai aucune caliss d'idées de s'il y a des explosions dans Rapides et dangereux, j'ai jamais vu les films, j'ai juste assumé qu'il y en avait.)

Kirishima leva les yeux au ciel.

-Évidemment...

-Hum, toussota Katsuki en rougissant légèrement, Merci bébé, pour tout ça... Ça fait du bien

Eijiro figea.

-Répète.

Bakugo ne comprenait pas.

-Merci?

-Ne-non, pas ça, comment tu m'as appelé, dis-le encore.

Le jeune homme réalisa. Bébé. C'était sorti tout seul.

-C'était un accident, c'est l'habitude c'est tout, je voulais pas te faire chier, ne s'excusa PAS Baku.

-Non, please, redis-le moi.

Katsuki pris une moyenne respiration.

-BébMmmhff!

Kirishima l'embrassait. Ce surnom, c'est la dernière chose qui manquait à Eijiro pour arrêter de se retenir de sauter sure son re-copain (sauter SUR Katsuki hein pas de sauter Katsuki, quoi que, ça revient pas mal au même).

Couchés sur le lit du garçon qui habitait la maison, les deux jeunes hommes s'embrassaient langoureusement. Kirishima était heureux, parce que pour une fois, Katsuki ne se forçait pas à garder une certaine "distance de sécurité", celle-ci étant assez inutile dans l'immédiat... de son côté Blondie était vraiment soulagé de pouvoir se coller comme bon lui semble sans craindre que son secret soir révélé, ça faisait du bien!

Avec tout ça, Baku et Kiri avait peut-être légèrement oublié le pourquoi de sa présence, tsé la conversation importante là... Ça irait peut-être mieux pour parler si t'avais pas sa langue dans la bouche hein Katsu? Hé Kiri fait attention à tes mains! Pourquoi vous enlevez vos t-shirt?? OMG LES GARS! Y'A MON PETIT FRÈRE QUI LIT ÇA!!!

Eijiro s'arrêta un moment sur le visage de Katsuki. Doucement il descendit sa main sur les hanches nues du blond.

-Je t'aime, dit-il en souriant.

-Même... comme ça?

-Même comme ça, confirma Eijiro

Les deux garçons continuèrent à s'embrasser, et à un peu plus que s'embrasser. Ils allaient faire une connerie, ils le savaient, mais c'était ben l'fun so fuck it!

Kirishima commençait à avoir un... hum hum... petit problème masculin... enfin "petit", ça s'en venait de plus en plus gros! (une érection ouais) et Katsuki complètement nu qui lui couvrait le coup de petit bec mouillé ça aidait pas vraiment et le blond n'avait pas trop l'air d'avoir envie d'arrêter, même qu'il devenait de plus en plus entreprenant...

-Hum amour, amour écoute-moi, chuchota Eijiro, t'es sûr que tu veux aller jusque-là?

-Oui.