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Liberté inconditionnelle

Clop

Clop

Résonne à répétition le bruit des gouttelettes d'eau s'écrasant les unes après les autres dans une flaque glacée.

Quelques rayons lumineux venaient percer l'obscurité qui m'entourait. Les bras levés, forcés à rester dans cette position, étirant mes muscles fatigués et courbaturés.
La fatigue prenait le dessus.

Des bruits de pas me faisaient lever la tête. Il approchait, non, je ne voulais pas, pas encore. A chaque fois c'était la même chose.

Les clés tournant dans une serrure de métal firent grincer la porte quand celle ci s'ouvrait puis les pas se rapprochaient, passant dans son entrebâillement.
En face de son corps j'étais là, à moitié étalée au sol, les bras levés de force et enchaînés à une poutre de bois qui trônait la pièce.

Mon coeur s'accélèrait.
Dans cette obscurité je ne le voyais pas beaucoup, la lumière qui se dégageait de la porte m'aveuglait et Il en profitait pour m'attraper le menton et me planter quelque chose dans le coup.
Une aiguille, une seringue.
Et comme à chaque fois un liquide chaud se rependait au niveau de mon cou, de ma nuque, de mon dos et boîte crânienne, de mes yeux, mes bras, mes jambes.
Ça commençait par me brûler et j'en crier presque de douleur, me tortillant dans l'espoir de trouver une brèche dans les chaînes qui me retenait mais c'était vain.
Puis ensuite venaient les vertiges, ma tête me tournait et cette impression de valser me faisait perdre la tête. Même assise au sol c'est comme si on me balançait de droite à gauche sur un bateau en pleine tempête.
Et enfin, une période de profonde dépression où je ne ressentais plus aucune envie.
Et quand mes yeux reprenaient une lueur de vie, même infime, Il revenait et, dans ce même geste, me plantait ce quelque chose de si désagréable dans le cou.

   J'allais devenir folle...

   Mais un jour, alors qu'Il revenait, ce quelque chose qui s'insérait dans ma peau ne me brûlait pas. Sur ses centaines de fois, je commençais presque à paniquer, je sentais mon corps lourd. Ce n'était pas normal. Ce n'était pas le même produit.
Qu'allait il m'arriver ? Allait il enfin me tuer si mon corps se faisait si lourd ?

Sombrant vers un sommeil forcé, je réussi à apercevoir le visage de mon agresseur. Ses cheveux bruns et mi long en mèche, son regard grisé qui me transperçait. Quel étrangeté de ne pouvoir le voir que maintenant.

Sentant de nouveau mon corps, j'essayais de faire bouger mes muscles, mais seule mes doigts arrivaient à s'agiter.
Il faisait frais.
C'était doux.
Oui quelque chose était doux sous mes mains, ou du moins agréable à toucher. Ce n'était si de la pierre ni de la ferraille. Non, quelque chose de doux et de frais.

Ouvrant les yeux, je n'aperçu qu'une seule et unique chose : du vert. Pourquoi du vert, me demandais je ? Je n'y comprenais plus rien.
Alors je décidais de me redresser.

Suis je morte ?

Autour de mon corps, une prairie.
Je me demandais si je rêvais mais les marques sur mes poignets et leur douleur me prouvaient bel et bien que je ne rêvais pas.

Une prairie à l'herbe bien verte. Autour au loin, quelques arbres.
Derrière, des bruits de moteur moteur à véhicule.

Mais où étais je ?

Pourquoi ici et maintenant ?

Me regardant, je portais un sweet gris  assez grand avec des poches et une capuche ainsi qu'un Jean simple et des basket.
Sentant quelque chose dans ma poche j'en sortait une liasse de billet et me demandait ce que je faisais ici.

Paralysée je rangeais ensuite les billets dans ma poche et regardait autour de moi, hésitant à bouger.

Résignée, je fis un premier pas dans cette herbe fraîche.

Apeurée, je fis un premier vers cette vie bien différente de ma précédente.

Un nouveau pas.

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