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Thaïbou


Dans un petit village reculé du Sud de la France, une belle colonie de vacances joyeuse et calme avait lieu. Les enfants et ados étaient en train de manger ( il était midi ) tout en parlant gaiement avec le ou les animateurs présents au repas. Par je ne sais quel miracle, il n'y en avait aucun en congé ce jour-là. Une petite bande parlait avec l'animatrice qui s'occupait du groupe Petit Galop. Il y avait quatre membres du groupe ados et une jeune qui était trop jeune pour être réellement dans cette catégorie mais qui passait son temps avec eux. Ils ne le savaient pas encore, mais le soir-même aurait lieu la veillée qu'ils attendaient depuis le début de la semaine : la traditionnelle veillée histoires d'horreur. 


Le soir venu, le directeur se leva après le débarassage du dessert et demanda l'attention.

"Bon, ce soir peut-être que vous le savez déjà, c'est la veillée histoire d'horreur. On va aller faire la veillée dans la forêt donc couvrez-vous. Allez c'est partie on fait comme d'habitude puis tout le monde en salle Mezinc !"

Les trente-huit jeunes firent ce qui leur était demandé puis se retrouvèrent en salle Mezinc à discuter des histoires d'horreur qui pourrait être racontées dans la soirée. Certains pensaient qu'il n'y aurait que l'histoire de la poupée meurtrière avec une variante. Malheureusement, ce qui arriva ce soir-là n'aurait jamais dû arriver. Le groupe d'adultes et d'enfants était arrivé à la forêt et ils s'installaient tous autour d'un feu de camp qui ne voulait pas prendre. Quand, au bout du troisième essai le feu pris, un des animateurs fit une petite danse de la joie qui fit bien rire les jeunes. 

Cela faisait maintenant une heure que des histoires en tout genre de moins en moins réaliste avait été racontées. Bien qu'il n'y eu ni pluie ni vent en ce dernier jour du mois d'octobre, le feu s'éteint sans prévenir. Les ados se regardèrent mi-amusés mi-effrayés et les enfants avaient peur, cela se voyait clairement sur leur visage. Les adultes quand à eux se jettaient des regards qui signifiaient "c'est quoi ce bordel ?" ou bien "j'en sais rien demande au directeur", ce qui fit que toutes les paires d'yeux adultes ( dix en tout ) se retrouvèrent à fixer une seule et unique personne : le directeur. Il n'avait pas l'air de comprendre quoi que ce soit, mais on lisait quelque chose de très clair qui exprimait un ordre et une supplication à la fois : "rassurez les enfants et s'il se passe quoi que ce soit, protégez les". Les dix adultes allaient mettre la consigne muette à exécution lorsqu'un son à glacer le sang retentît. À ce moment-là, une jeune se leva et ne dit qu'un seul mot : "Thaïbou". Personne ne comprit, mais à son air paniqué, tous comprirent que malgré le fait qu'elle ait passé sa semaine à rire jusqu'ici, l'heure était grave.

"Qu'est-ce que ça veut dire ? l'interrogea le directeur, une lueur d'incompréhension dans le regard.

- C'est une vielle légende. Je n'y ai jamais crue, mais elle était vraie apparement.

- Explique-nous.

- Camille ( c'était le prénom du directeur ), je ne pense pas que j'aurais assez de temps.

- Plus tu nous en diras, mieux on pourra se préparer à ce qui nous attend.

- D'accord."

Elle commença son récit :

"Il y a bien longtemps, dans ce même village, tout était paisible. Enfin, c'est ce que les habitants croyaient. Dans un village voisin, un vieux paysan décida de prendre sa retraite et acheta la vielle maison qui se trouvait dans la forêt avec une grande partie de ses économies. Il se rendit dans la forêt et passa par le vilage. Il interpella un habitant qui passait par là.

"Hé, l'ami ! N'y aurait-il jamais eût quelques monstres dans votre forêt ?

- Jamais l'ami, nous n'avons jamais trouvé le moindre monstre."

Rassuré, le vieux paysan qui se nommait Jack se rendit dans son nouveau logis. Il passa la journée à remettre en état la vielle bicoque.  Le soir venu, il entra et fit un feu dans la cheminée. Il suspendu une vielle marmite un peu rouillée au crochet qu'il avait fixé dans ce but. Quand il eût pris son repas et qu'il se fut coucher, il se passa une heure, durant laquelle le sifflement du vent et le bruit de la pluie sur les carreaux des fenêtres empêchèrent Jack de dormir. Au bout de cette heure, il entendit gratter à la porte. Il ouvrit la porte mais ne vit rien. Il envoya ses trois chiens pour vérifier qu'il n'y avait aucune bête. Ses chiens étaient forts, courageux et braves. C'était les meilleurs de la région. Jack attendait le retour des trois molosses quand il entendît un cri déchirant dans la nuit, comme un hurlement de douleur. Deux chiens revinrent avec une patte et des lambeaux de peau. Jack compris que son troisième était mort. Il ne s'inquiéta pas et se dit qu'il en achèterait un nouveau en ville le lendemain. Il retourna se coucher après avoir nourrit ses deux chiens. Quelques minutes plus tard, le même grattement se fit entendre. Jack envoya ses deux chiens dans la nuit noire, il était confiant. Quand un nouveau cri de souffrance se fit entendre, Jack eu peur. Il ne vit qu'un seul chien revenir tête basse, la queue entre les pattes. L'ancien paysan se munit d'un couteau et attendit devant la porte, bien décidé à tuer la bête qui lui avait pris les siennes. Il entendit un troisième grattement et se rua sur la porte. Il vit des yeux jaunes et siffla son chien avant de courir après la bête, se fiant au flaire du chien. À un moment, le chemin devenait impraticable pour tout être humain, et Jack envoya son chien. Après de longues minutes d'attente, ce que le paysan entendit lui glaça le sang. Il entendit un hurlement, puis plus rien. Il se mit à hurler sa rage, ne se souciant pas de la bête. Il la provoqua même :

"VIENS, VIENS LA SI T'ES VRAIMENT C'QUE TU DIS ÊTRE !!! ALLEZ RAMÈNE TOI SALOPERIE !!!! VIENS ICI QU'ON EN FINISSE !!!!"

Puis tout à coup, Jack senti une haleine fétide lui fouetter les narines avant de revoir les yeux jaunes, qui étaient maintenant injectés de sang. Puis plus rien. À partir de là, plusieurs gens parlèrent, et l'on finit par déduire que c'était un simple vieux qui "s'était fait bouffer par une meute". Mais, ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'en vérité, depuis cette nuit-là, il y a deux Thaïbou."

- Et c'est quoi un Thaïbou ? demanda le directeur 

- En théorie, ce serait une sorte de loup-garou qui contamine ses victimes mais ne prend jamais une apparence humaine."

Les animateurs commencèrent à rassembler tout ce qu'ils avaient emmené quand un enfant s'effondra. Le lendemain, en gros titre du journal local, on pouvait lire "Thaïbou, plus qu'une légende ?" avec les quelques phrases suivantes :

"Durant la nuit, un groupe de trente-huit enfants et dix adultes résidant du centre de vacances de notre beau village ont été retrouvés effondrés en forêt, sans vie. Si l'on s'en tient à l'autopsie, ils seraient morts d'un arrêt cardiaque occasionné par le froid... mais, il faisait plus de trente degrés... que nous cache les médecins ? Serait-ce le retour des deux Thaïbous ? Et si oui, alors nous vous laissons compter combien il y en a actuellement."




HEY !!! Voici la première histoire d'horreur de mon recueil. Le texte que l'on raconte habituellement est celui raconté par "la jeune". Je vous laisse, je vais en écrire d'autres... soit inventées... soit que l'on m'a raconté. Bref, j'espère que ça vous a plus. N'oubliez pas, pendant un voyage scolaire avec un temps un peu orageux, vous en ferait flipper plus d'un !!!!!😝


ALLEZ SCHUSS !!!🏳️‍🌈🏳️‍🌈🏳️‍🌈🏳️‍🌈

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