Chapitre 3: Chimiothérapie
Suite à la radiothérapie j'eus 6 semaines de repos afin que mon corps se remette du traitement. Lors de cette courte pause je pu reprendre les cours, j'avais déjà raté 6 semaines depuis le début de l'année et il me tenait au cœur de les rattrapé voiture je me doutais que je n'irais pas beaucoup au collège durant cette année . Ainsi j'ai rattrapé tous mes cours en même que de suivre ceux auxquels j'assistais. C'est alors que le 4 avril 2016 j'entamai une chimiothérapie, ou bien chimio c'est moins long. Une chimio ce sont des médicaments très puissants que l'on fait pénétrer dans le corps par voix orale ou veineuse. Ces médicaments ont tué les cellules tumorales restées dans mon organisme, malheureusement il y avait aussi beaucoup d'effets secondaires, encore plus que la radiothérapie. Cette chimio dure un peu moins d'un an et elle se déroule sous forme de cycle de six semaines. Les lundis des trois premières semaines je me rend à l'hôpital pour une chimiothérapie alors que pendant le reste de ses trois semaines du cycle je me reposais après les traitements que j'avais eus. Le premier lundi j'avais à avaler deux gélules bleues et un médicament par perfusion qui durait deux jours, car celui-ci était tellement fort qu'il était accompagné d'une grosse dose d'eau afin d'évacuer ce médicament nocif pour mon corps sur le long terme. Cette chimio se passait à Oscar Lambret où je passais donc une nuit. Le deuxième et troisième lundis j'avais un simple produit que les infirmières m'injectait en 5 minutes à l'hôpital de Dunkerque, plus près de chez moi.
Tout ça demande beaucoup d'injections de produit ou de transfusions de sang, aussi pour éviter à mes veines d'être tout le temps percé d'une aiguille sur m'a implanté ce que l'on appelle une chambre implantable ou PAC. Cette chambre implantable c'est une sorte de boîtier, comme le disent les médecins, qui est relié, grâce à un petit tuyau, à un artère au niveau de mon cou. Lors d'une chimio ou autre sur piquait dans ce boîtier relié directement à une artère et cela à une évité de trop usé mes veines. Surtout quand on sait que lors de mes traitements j'ai eu plus d'une centaine d'aiguilles qui m'ont transpercé la peau, en comptant les injections et les transfusions qui s'est faite directement au PAC. Mais il y avait aussi en comptant les prix de sang, plus d 'une soixantaine et presque toutes faites au bras et non au PAC.
J'eus affaire à de nombreux effets secondaires lors de ma chimiothérapie, le premier des effets que je du affronter, et celui qui fut le plus présent pendant et même après la chimio ce fut les nausées et les vomissements. Au début elle ne me touchait qu'au matin puis n'importe quand dans la journée. Elles étaient de plus en plus fréquentes et à cause d'elle j'ai tout d'abord arrêté de petit-déjeuner, car les nausées étaient d'abord plus fréquentes au matin, à mon réveille. Puis j'ai également arrêté manger tout court. Je mangeais de moins en moins, il y avait encore peu de choses que je supporter sans les vomir après. J'ai essayé des fruits, du fromage, mais toujours soit je ne les supporte pas, soit au bout d'une semaine, à force d'en manger, l'aliment en question me dégoûtait. C'est donc ainsi qu'en seulement quelques jours je passe de 40 kg à 29 kg, un poids très faible pour mon âge, comme vous pouvez vous en douter.
Quand les médecins se sont aperçu que j'avais perdu autant de poids, ils m'ont proposé deux solutions. La première option était de mettre une sonde gastrique, la seconde nécessité de m'opérer pour poser un petit appareil qui me permettait de mon corps de se nourrir normalement. Je choisis la première option parce qu'elle ne nécessitant aucune opération différente de l'autre solution. Cette sonde était en fait un long tuyau que l'on faisait passer par mon nez et qui allaitait jusqu'à mon estomac. Elle me nourrissait la nuit grâce à une poche de nutrition liquide et à une machine sur laquelle sur la programmation de la dose de nourriture à donner à mon corps. Le problème, c'est que celui-ci avait toujours beaucoup de mal à accepter la nourriture. Il m'arrivait, donc, le matin de vomir toute la nourriture que j ' avais eue pendant la nuit et je me retrouvais à nouveau l'estomac vide. Il m'arrivait également de vomir la sonde avec le reste et donc il fallait en remettre une nouvelle presque aussitôt voiture je ne me nourrissais pas à côté. Malgré tout, j'essayais de manger des fruits ou des produits laitiers, des fois ils passaient, des fois non. À force d'essayer j'ai trouvé quelque chose qui passait à tous les coups: les Yop, ou pour ne pas citer de marque des yaourt liquide à la fraise. Encore aujourd'hui, je vous avoue que je n'ai toujours pas perdu ma manie et vous un Yop tous les jours.
À côté de ça et aussi un peu à cause de ça, j'étais très fatigué. Cette fatigue pendant tout le long de la chimio, tous les jours surtout lors des périodes d'injections. La fatigue était telle que je passais presque toute mes journées allongées dans mon lit ou assise dans le canapé. En plus du fait que je ne me nourrissais pas suffisamment, il y avait aussi les médicaments qui me fatiguais encore plus. Tout ceci était un grand cercle vicieux dans lequel j'avais une chimio qui me donnait des nausées et m'empêchait de me nourrir de façon correcte, et tout ceci me fatiguais. Lorsque tout commence à aller mieux un nouveau cycle commence et ma fatigue revenait presque aussitôt. Cette fatigue avais elle aussi des effets sur mon corps, comme des vertiges qui m ' arrivais souvent quand je me réveillais et qui me faisait la plupart du temps vomir tout ce que j'avais pu consommer lors de ma nuit. C'est aussi à cause d'elle que je n'allais pas toujours au collège et que je restais à la maison sans rien avoir à faire.
Un autre des effets secondaires de cette chimio ce fut la diminution de mes taux de plaquettes, de globules rouges et de globules blancs dans mon sang. En effet, les médicaments de la chimiothérapie les ont baisser, des fois en grande quantité. Quand j'étais en manque de plaquette ou de globule rouge une simple transfusion de sang suffisait. Par contre quand j'étais en manque de globule blanc les choses étaient plus compliqué. Le manque de globules blancs c'est aussi ce qu'on appelle «l'aplasie» cela signifie donc que j'étais en manque de défenses immunitaires. Dans ce cas j'étais vulnérable face aux microbes et je devais donc suivre un régime alimentaire et des normes d'hygiènes très strictes car si je tombais malade j'avais le droit à trois jours d'hospitalisation avec une cure d'antibiotiques. D'ailleurs avant ma première transfusion j'avais eu un très mauvais pressentiment, je ne voulais pas y aller j'avais eu peur et finalement ce mauvais pressentiment s'est expliqué car tous c'est très mal dérouler. D'abord j'ai eu de la fièvre, je me suis senti très mal puis les médecins ont découvert que j'avais un virus à ma chambre implantable et que c'est lui qui a provoqué la fièvre. Ce virus était présent car les infirmières n'étaient pas respectées les normes d'hygiène pour piquer et puis pour dépiquer l'aiguille au niveau de mon PAC. Pour savoir quel virus avais infecté ma chambre implantable sur moi fit des prises de sang, mais le fait que j'avais de la fièvre rendais cela compliqué. Les infirmières ont essayé plusieurs fois sans réussir de moi piquer au niveau de mes bras pour réaliser un prix de sang, cela a été très douloureux, jusqu'à ce qu'ils arrivent à moi prélever un peu de sang afin de l'analyseur. Au final tout cela m'a coûté plus une dizaine de jours d'antibiotique et une bonne semaine d'hospitalisation.
Mes cheveux avaient bien repoussé depuis la radiothérapie, mais la chimiothérapie attaquant elle aussi les cellules de mon cuir chevelu fit que je les reperdis une nouvelle fois. On décida presque aussitôt de les raser à nouveau et, étonnamment, ce fut plus pendant la deuxième que la première fois. J'ai dû porter un long moment un bonnet de chimiothérapie car on était en hiver et que dans le nord il fait très froid l'hiver en plus je n'avais plus de cheveux pour me tenir chaud. Je m'amusais à agrémenter ces bonnets de plein de petits accessoires pour cheveux comme des princes, des turbans ou des foulards, offert par mes grands-parents, par ma marraine ou par mes parents. Du coup au lieu de nouer ou tresser mes cheveux, j'attachais ou nouais mes foulards et attachais mes pinces dans les plis de ceux-ci. Au final j'ai aujourd'hui une grande collection d'accessoire pour cheveux que j'ai quasiment tous eu lors de cette épreuve.
Le dernier effet secondaire durant la chimio, qui me toucha, se passa durant les dernières semaines de chimiothérapie et se fut d'horribles coliques. Les gélules bleues que je prenais une semaine sur six étaient devenues trop fortes pour moi, et mon corps le manifestait par de très douloureux maux de ventre. Ces coliques ne durèrent qu'une seule semaine mais étaient parfois tellement douloureuses qu'il m'arrivait de mettre à pleurer ou même de crieur, parfois aussi les deux en même temps. Le problème a été rapidement et simplement réglé: les médecins ont décidé que j'arrêterais de prendre les gélules bleues car il ne servait à rien de malmener mon corps et qu'en plus le traitement était presque fini, il ne restait plus qu'un cycle et donc un seul fois où je devais avaler les gélules. Tout se termina, exactement, le 22 février 2017. J'en fus très très heureuse, même s'il me fallut deux à trois semaines avant de me renouveler complètement de la chimiothérapie et de ses nombreux effets secondaires.
Heureusement j'avais tout mes proches qui me soutenait. J'avais mes amies, les meilleures de toutes, qui me remontent souvent le moral et qui par exemple, un jour, par surprise sont toutes venus me rendre une visite chez moi. Normalement il n'y avait plus qu'avant l'arrivée, à la base, c'était Emmie, mais à l'heure ou elle arriva je découvrit qu'elle n'était pas seule, avec elle il y avait Juliette, Coralie , Axelle et Léa, une autre de mes amies, qui l'accompagné. Je fus très surprise car elles s'étaient mises en désaccord pour manger près de chez moi et venir me voir ensuite toutes les cinq pour moi faire une surprise. Nous avons passé une heure ou deux ensembles à discuter surtout de moi et de mes traitements mais aussi de tout et de rien avant qu'ils ne reviennent chez elles. Mais il y a mon père qui était là pour me défendre, par exemple lorsque j'ai eu un virus dans une chambre implantable suite à une très mauvaise manipulation des infirmières. Ma mère était là pour moi faire un câlin quand ça n'allait pas et ma sœur pour moi réconforter, me remonter le moral et me faire rire. Après de nombreux retards sur les séances à cause de mon corps qui ne supportait plus les traitements, tous ce termina enfin le 22 février 2017. Date encore aujourd'hui inoubliable car c'était la fin du cauchemars qui me hantait depuis maintenant environ 2 ans me remonter le moral et me faire rire.
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